Les personnages célèbres
Raymond Poincaré (Bar-Le-Duc, 1860 - Paris, 1934)
Il est président de la République française entre 1913 et 1920, dans une période marquée par la Première Guerre mondiale pendant laquelle il est l'artisan de l'Union Sacrée politique et sociale, aux côtés de René Viviani ou Georges Clemenceau.
Il n'hésite pas, parfois au péril de sa vie, à venir sur le front (essentiellement Meuse et Somme) afin de jauger le moral des troupes et des populations déplacées. Cependant, après la nomination de Clemenceau comme président du Conseil en 1917, son rôle devient plus discret. Dès 1920, alors que son mandat n'est pas achevé, il se fait élire sénateur de la Meuse.
Henri Terquem (Dunkerque, 1866 - Deauville, 1942)
Avocat, docteur en droit, administrateur des hospices de Dunkerque, il se présente aux élections municipales sur la liste du Comité républicain, de tendance radicale. Il est élu maire de Dunkerque de 1908 à 1925, son programme portant sur l’agrandissement de la ville par le déplacement des fortifications.
Un grand nombre d’édifices et d’œuvres sociales sont réalisés sous son majorat. Mobilisé en 1914, il préside après 1918 à la réparation des dommages de guerre et contribue au vote de la loi de 1919 sur les plans d’extension des villes.
Ferdinand Foch (Tarbes, 1851 - Paris, 1929)
Après avoir fréquenté plusieurs établissements militaires, il entre en 1885 à l’École supérieure de guerre, dont il devient commandant en 1907. Durant la Première Guerre mondiale, il se distingue tout particulièrement à la bataille de Lorraine, puis à la bataille de la Marne, à la tête de la IXe Armée, et à la bataille de la Somme en 1916.
Nommé en 1917 chef d’état-major des Armées, en raison de la grave situation causée par l’attaque allemande sur Amiens, il est désigné en mars 1918 Généralissime des forces alliées en France puis sur tous les fronts européens.
La contre-offensive menée sous son commandement amène l’effondrement des positions allemandes. Il est nommé Maréchal de France le 6 août 1918.
Albert Ier (Bruxelles, 1875 - Marches-les-Dames 1934)
Il succède en 1909 à son oncle Léopold II sur le trône de Belgique. Par la réforme militaire de 1913, il porte les effectifs de son armée à 350 000 hommes.
S’appuyant sur le principe de neutralité de la Belgique, il repousse en 1914 l’ultimatum de l’Allemagne et décide de se défendre par les armes. En dépit de l’occupation à peu près complète du pays, l’armée belge continue à combattre aux côtés des alliés.
Durant les quatre années de guerre, le roi lutte à la tête de ses soldats comme commandant en chef et devient pour son peuple le symbole de la résistance et de la victoire.
Lieutenant colonel Beigneux
Le lieutenant colonel Beigneux, chef du service de la santé publique.
Général Pauffin de Saint-Morel
Général Pauffin de Saint-Morel, gouverneur du camp retranché de Dunkerque de 1917 à 1919.
Général Coutanceau
Général Coutanceau, gouverneur du camp retranché de Dunkerque de 1916 à 1917.
Général Bidon
Général Bidon, gouverneur du camp retranché de Dunkerque de 1912 à 1915.
George V (1865 – 1936)
Dernier monarque britannique de la maison de Saxe-Cobourg et Gotha, dont il changea le nom en maison de Windsor en 1917 pour effacer son ascendance allemande.
En plus d'être le roi du Royaume Uni de Grande-Bretagne, d’Irlande et des royaumes du Commonwealth, George V était aussi empereur des Indes.
Pierre-Alexis Ronarc'h (Quimper, 1865 - Paris, 1940)
A 15 ans et demi il est admis à l'École Navale. Il est Lieutenant de vaisseau à 24 ans et il participe à la campagne de Chine en 1900 en tant que commandant en second d'un détachement français de 160 marins qui résiste à la révolte des boxers.
A 42 ans il est le plus jeune Capitaine de vaisseau de la marine française. En juin 1914 il accède au grade de contre-amiral et il est désigné comme commandant de la Brigade de fusiliers marins en cours de formation à Lorient.
Il dirigera la Brigade jusqu'à sa dissolution le 6 novembre 1915. Il est promu vice-amiral, puis chef d'état-major de la marine en 1919.
Georges Guynemer (Paris, 1894 - Poelkapelle, 1917)
Pilote de guerre français le plus renommé de la Première Guerre mondiale.
Capitaine dans l'aviation française, il remporte 53 victoires homologuées. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport et de SPAD, il connaît succès et défaites (il est abattu sept fois).
Affecté durant toute sa carrière à l'Escadrille N.3, dite "Escadrille des Cigognes", l'unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises en 1914-1918. Faisant preuve d'un courage et d'une fougue sans égal à chacun de ses vols, ne cherchant jamais à se préserver, il est tué en combat aérien le 11 septembre 1917 à Poelkapelle en Belgique.
Charles Nungesser (Valenciennes, 1892 – Atlantique Nord, 1927)
Il part en Amérique du sud à l’âge de 15 ans où il y découvre l’aviation naissante et où il commence à piloter.
Revenu en France avant la déclaration de guerre, il intègre l'escadrille VB 106 à Dunkerque, dans laquelle il pilote un bombardier et accomplit 53 missions de bombardement. Il participe à la bataille de Verdun et y remporte 10 victoires jusqu'au 22 juillet 1916, avant de survoler le front de la Somme.
Il est détaché à l'escadrille VB 116, une escadrille de bombardement qu'il rejoint avec son chasseur Nieuport à Dunkerque au mois de mai 1917. Il remporte neuf autres victoires jusqu'à la fin de l'année 1917.
Il est l'un des as de la chasse aérienne entre 1914 et 1918.