Tout au long de ces années de guerre, c’est sans doute dans le domaine de la protection des civils que le maire, Henri Terquem déploie le plus d’énergie.
Dès l’automne 1914, au lendemain de la première attaque aérienne, la municipalité décide de mettre en place un système permettant d’alerter les populations.
Après les premiers bombardements, le maire indique à ses concitoyens qu’en cas d’attaque par dirigeable (les zeppelins) ou par avion, il est prudent de se réfugier à l’intérieur des maisons, derrière les murs et surtout dans les caves.
Un arrêté de gouvernement ordonne la suppression de toute lumière visible dès vingt heures dans toute l’étendue du camp retranché. En avril 1915, une première sirène électrique est placée en haut de la tour du beffroi.