Dès le début de la guerre, les enfants sont interpellés par la propagande. L’école développe le thème d’une guerre pour les enfants menée par les soldats français. Les écoliers doivent donc prendre la mesure du sacrifice de leur père et s’en montrer dignes. La guerre est "totale" en ce sens aussi que les enfants ne doivent plus être maintenus à l’écart du conflit mais y prendre part, y compris en versant le sang de l’ennemi.
Les enfants sont intensément associés au conflit. Ainsi, à partir de 1915, les écoliers décident de ne plus recevoir de livres de prix pour que la ville puisse affecter ses crédits à l’envoi de vivres aux prisonniers. De même, ils sont victimes des nombreux bombardements que subit la ville au cours du conflit.