Imprimer la page

Dunkerque, c'est vous !

Ils font bouger Dunkerque... Retrouvez les portraits de celles et ceux qui, par leur dynamisme et leur esprit d'initiative, contribuent au rayonnement de Dunkerque bien au-delà de ses frontières !


Julien Laurent-Georges : vice-champion du monde... de photos de mariage !

Eh oui, il existe un concours du meilleur photographe du monde de mariage !

Et en décembre dernier, Julien Laurent-Georges s’est classé deuxième de l’événement organisé par l’agence new-yorkaise ISPWP. Une consécration pour le Dunkerquois. Un véritable conte de fée ou une success story à l’américaine, pour ce natif de Bergues, passé par les bancs de l’IUFM de Gravelines à l’époque, avant d’enseigner pendant 14 ans, puis un jour de choisir de laisser libre cours à sa passion : la photographie.

"En classe, j’utilisais souvent la photo et la vidéo comme supports pédagogiques...", explique Julien. Une initiative saluée par un premier prix dans un festival de courts métrages, par un article dans un quotidien régional... puis par un premier couple qui le contacte, en quête d’un vidéaste pour son mariage. "A l’époque, c’était beaucoup moins courant qu’aujourd’hui !" Nous sommes en 2011. De fil en aiguille, la réputation et la patte de Julien sont reconnues à Paris... puis dans le monde entier.

"Je me souviens que le jour où je suis entré dans le classement des 3 000 meilleurs photographes de mariage, j’étais très fier ! Il y avait un audit pour simplement pouvoir entrer à l’agence ! Du coup, j’ai fêté ça en me disant que c’était déjà incroyable pour moi." Sans doute loin d’imaginer qu’il grimperait aussi haut dans la hiérarchie... Pour décrocher son titre de vice-champion du monde, le Nordiste a dû présenter des clichés dans chacune des 4 catégories du concours : un par saison. Et c’est au cumul, qu’il a décroché la deuxième place du podium.

Son travail, son protocole créatif (lire encadré) et ses productions en noir et blanc notamment séduisent Européens, Américains, Israéliens, Marocains… "Avant la pandémie, je pouvais réaliser 4 ou 5 reportages par an à l’étranger ; depuis, les choses sont évidemment plus compliquées." Il produit tout de même environ 500 000 photos chaque année ! Désormais à la tête du studio Photocamex, Julien enchaîne les cérémonies (et les scènes dédiées à la mode), se ressourçant à Malo, où il est revenu se poser il y a près de deux ans : "Par amour ! Nous nous marions cette année en juin... à Dunkerque." Et cette fois, Julien passera de l’autre côté de l’objectif, changeant d’angle et optant pour une focalisation interne toute indiquée !

Un processus de création au plus près des mariés

Si Julien réussi aussi bien dans les photos de mariage, c’est qu’il s’implique totalement dans les projets qu’on lui confie. "J’ai besoin d’être très proche des mariés, un comme si je devenais un ami." Et pour mener à cette intimité essentielle au reportage, Julien commence par faire remplir aux futurs époux un questionnaire de... 4 pages ! "Le but, c’est d’être en immersion totale..."

De style documentaire ou au contraire très construites, les photos de mariage de Julien raconte finalement tellement plus que le mariage. La famille, les amis, la douce folie ou la retenue pudique... toutes les couleurs émergent de son objectif. Même s’il avoue un penchant pour le noir et blanc.

"Très fier d’être un enfant de Jean Bart"

S’il est bien né à Bergues, Julien Laurent-Georges a vécu une partie de sa jeunesse à Dunkerque, où vit toujours sa mère. Revenu poser ses valises depuis un an et demi à Malo, le photographe a évidemment noté les changements intervenus ces dernières années : "De Paris, et à notre niveau, on ressent ce nouveau rayonnement de Dunkerque. Toute cette partie notamment du front de mer, avec le Grand hôtel, le quartier du Grand Large, est superbe. Cette transformation de la ville rend très fier d’être un enfant de Jean Bart !"


Tous derrière Nicolas au concours du "Meilleur pâtissier" sur M6 !

Nicolas participe à la 10e édition du concours du "Meilleur pâtissier" sur M6. Une fierté pour ce Dunkerquois de 43 ans, véritable "bec à sucre" !

Ce n’est sans doute pas un hasard s’il a été retenu par les équipes de casting de M6 pour participer au concours du "Meilleur pâtissier"... Longue barbe, carrure imposante, rire franc et joyeux, Nicolas est une crème ! Un vrai Dunkerquois !

Passion pâtisserie

"Ma passion pour la pâtisserie est sûrement née dès l’enfance. Je traînais dans les jupes de ma mère quand elle faisait des gâteaux. Quand on voit sa maman faire, forcément, ça donne envie." Mais c’est surtout à la naissance de sa fille que Nicolas a eu le déclic. "Quand j’ai eu ma fille, j’ai voulu lui faire plaisir. La pâtisserie, c’est le partage, c’est l’amour !"

Des gâteaux généreux

Équipé d’un vieux batteur Moulinex, Nicolas se lance dans des préparations variées et se plonge au fil des ans dans les ganaches montées, les noisettes torréfiées et autre petits plaisirs sucrés. "Il y a eu des réussites et aussi plusieurs échecs. Depuis que je regarde l’émission du "Meilleur pâtissier", je me suis perfectionné ! Au départ, mes gâteaux étaient comme moi : généreux comme le bonhomme. Aujourd’hui, j’essaie de prêter plus attention aux détails !"

Une édition anniversaire

Et si Nicolas avoue adorer les flans et les noisettes dans les gâteaux, difficile de savoir quoi que ce soit de sa participation au Meilleur pâtissier. "Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’ambiance entre les candidats était vraiment top !" Ce jeudi soir, Nicolas a d’ailleurs prévu de retrouver quelques-uns des candidats de cette édition anniversaire pour visionner ensemble l’émission. Le tout autour de quelques douceurs sucrées bien sûr !

Rendez-vous sur M6 à 20h55 pour l’émission "Le meilleur pâtissier"

Découvrez les époustouflantes créations de Nicolas sur sa page Instagram : nicolas.lmp10


Un don comme on en voit peu !

 

La boutique "Ollygan" située rue du Président Wilson à Dunkerque a décidé de faire un don très particulier à l’atelier couture du CCAS.

En effet, alors que ses gérants auraient pû vendre l’ensemble de son mobilier, ils ont décidé de donner à l’atelier couture leur mobilier, mannequins et décors de vitrines…

Enorme merci à eux : la générosité, c’est aussi ça l’esprit de Dunkerque !


Geneviève Vyncke : le jour de la retraite est venu...

Avec le départ en retraite à l’âge de 65 ans de Geneviève Vyncke, c’est tout un pan de l’histoire sportive de Dunkerque qui se tourne. 50 ans passés à la promotion d’une discipline, la gymnastique, dont près de 30 années à militer à haut niveau !

Ses débuts en tant que gymnaste, elle les réalise à Coudekerque-Branche, au sein de l’AS Coop, à l’âge de 9 ans. Mais les suites d’une appendicite difficile la garderont loin des praticables et des agrès. "Pourtant quelques années plus tard, en franchissant la porte de la Jean-Bart pour inscrire ma jeune sœur, j’ai eu le coup de foudre !" Geneviève a alors 15 ans. Deux petits mois après, elle se voyait déjà confié un rôle de bénévole encadrant : "Richard Decorte, président créateur de la section féminine en 1959, avait un esprit fédérateur et il a très vite senti en moi cette aptitude !" Sa voie à elle venait de s’esquisser ! A la Jean-Bart, Geneviève a surtout trouvé une seconde famille : "Outre le président, il y avait son épouse, Paulette, petite main indispensable à la vie d’un club amateur." Une cheville ouvrière auprès de laquelle la jeune gymnaste apprendra le don de soi et l’amour du bénévolat.

Les six glorieuses

Et en un demi-siècle, l’entraîneur en a vu passer des gyms ! "Près de cinq générations ! Et dans les écoles, j’en ai découvert des pépites !" Les bons résultats obtenus ensuite par le club ? "Ils sont dus à cette succession de générations et au fait que nous avons pu former les gyms de 8 à 20 ans." Géneviève Vyncke n’oublie d’ailleurs pas ses collègues bénévoles : "Comme Magalie Marquant, prof d’EPS, et qui une fois les cours finis venait à la salle avec moi pour s’occuper des petites..."

Entraîneur passionnée, la Dunkerquoise a connu "tant de si jolis moments" ! Si on lui demande un palmarès, alors elle consent à souligner trois faits majeurs : "D’abord en 1992, quand la Ville m’a accordé un détachement sur la gym de haut niveau, sous l’impulsion de Jean Bodart et de Francis Luyce. C’était la reconnaissance de tout le travail amorcé..." Puis Geneviève Vyncke revient évidemment avec fierté sur les six coupes de France remportées successivement par la Jean-Bart entre 2002 et 2007 ! Mais au-delà des titres, il y a bien sûr la régularité au haut niveau : "Notre première participation à la Coupe de France doit remonter à 1985… jusqu’à 2016. Et de 1991 à 2016, seules quatre finales nous ont échappé !" Quelle stat !

En championnat aussi, la Jean-Bart montre toute la solidité d’un club amateur structuré au fil des années et armé pour tenir sur la durée : "21 fois, nous avons milité en DN1, pour une seule année dans la division inférieure." Et quand la fédération a créé le Top 12 en 2012, évidement les Dunkerquoises étaient de la partie : "Le club y figure toujours en 2021 !" Parmi les explications de ces performances, la jeune retraitée souligne l’évolution des moyens à disposition : "Dans les années 1980, tout a explosé parce qu’on a eu la salle Racine, les classes à horaires aménagés à l’école de la Mer ou encore la section sportive au collège Boileau."

"Enfin, je relèverais le parcours de Magaly Hars : une gymnaste arrivée tardivement vers moi à l’âge de 14 ans. Elle a été la seule gym en France à intégrer l’équipe nationale sans être passée par un pôle national !"

Au moment de profiter d’une retraite bien méritée et de consacrer son temps notamment à ses deux petits-enfants, ce pilier du sport dunkerquois, autant investi professionnellement que bénévolement, regrette évidemment les effets de la crise sanitaire : "C’est difficile pour le club, pour les jeunes..." Gageons que lorsque la situation le lui permettra, Geneviève Vyncke saura transmettre sa flamme à l’occasion d’un pot de départ qu’elle entend bien ne pas manquer !

Février 2021


Charles Meurisse, 52 ans, il choisit Dunkerque pour tourner son film

Quand un enfant de Jean Bart revient au port... Comédien et réalisateur, Charles Meurisse a choisi Dunkerque, la ville de son enfance, pour tourner une partie de son premier long-métrage, "Une cavale sur mesure". "Mes grands-parents étaient dunkerquois, puis ma mère, mon frère et moi nous y sommes installés quand j’avais 11 ans."

En septembre dernier, le réalisateur de 52 ans a donc posé ses caméras dans les rues dunkerquoises. Le pitch de son film ? "L’histoire d’un mec qui a décidé d’en enlever un autre. S’ensuit une série de péripéties improbables…" Pourquoi Dunkerque ? "D’abord, parce que l’intrigue de cette comédie m’a conduit sur le littoral : je voulais une ouverture d’horizon… Ensuite, je voulais absolument un plan avec le poste de secours art déco de Malo : quand j’ai fait découvrir la ville à ma femme, je l’ai amenée devant et lui ai dit qu’un jour je tournerai à cet endroit !" Enfin, si Charles Meurisse a tenu à faire jouer ses acteurs dans l’univers de son adolescence, c’est que "Dunkerque est une ville de cinéma avec plein de décors et offrant plein de possibilités ! Avec des belles choses à montrer aussi "...

"Dunkerque c’est devenu Hollywood !"

Celui qui se veut "raconteur d’histoire plus que réalisateur" ne tarit pas d’éloges sur l’accueil réservé par la Ville : "La cellule cinéma fait un travail formidable, avec un sens de l’écoute et une réactivité qu’on ne trouve plus à Paris !" Quand on lui pose la question de l’image cinématographique de Dunkerque vue de la Capitale, il répond sans détour : "Non, ce n’est pas une illusion ! La région des Hauts-de-France fait beaucoup aujourd’hui pour accueillir le cinéma, et Dunkerque, en particulier, commence à être reconnue pour cela à Paris ! Il y a eu "Les Ch’tis", puis Nolan a donné un coup de boost." Venu tourner une première fois six jours cet été (il revient trois jours de plus en octobre), Charles Meurisse s’est d’ailleurs dit bluffé : "J’étais entre deux tournages ! Dunkerque, c’est devenu Hollywood !"

Durant sa semaine dunkerquoise, l’acteur-réalisateur a d’ailleurs pu repérer quelques talents... "Je comptais sur une maquilleuse venue de la Creuze, mais elle m’a lâché. Et sur le plateau, à Dunkerque, j’ai fait la connaissance d’une dame adorable, de Wormhout. Je l’ai d’ailleurs invitée, elle, et un jeune régisseur à me suivre pour le reste du tournage."

Réalisé en complète autonomie et en autoproduction "Une cavale sur mesure" donne donc rendez-vous au grand public dans quelques mois. Avec une comédie inspirée des grands duos (un trio en fait dans le film) vus dans "La chèvre" ou "L’aventure c’est l’aventure". "Plus récemment, on pourrait aussi penser à "Very bad trip"", indique avec le sourire Charles Meurisse, un enfant de Jean Bart resté amoureux de son port d’attache.

Octobre 2020


Isabelle Fouassier - Materlait, c’est aussi son bébé !

C’est en 2007, enceinte de son premier enfant, qu’Isabelle Fouassier entend parler de Materlait. "C’était dans ma préparation à l’accouchement ; j’avais des difficulté d’allaitement." Docteur en pharmacie, la jeune femme avait besoin d’approfondir ses connaissances et d’entendre des vérités sur le sujet. Une soif de savoir qui la conduira cinq plus tard à passer un diplôme interuniversitaire sur la lactation humaine.

Les bienfaits de l’allaitement maternel en termes de santé sont avérés : "Pour le bébé, c’est notamment moins de risques d’otites, d’infections respiratoires, d’allergies, de diabète ou d’obésité. Pour la maman, c’est un risque réduit de cancer du sein et des ovaires par exemple." La passion de la jeune maman est telle qu’elle coécrit un ouvrage sur le sujet en 2013, aux côtés d’Isabelle Geiler, également docteur en pharmacie : "Le conseil en allaitement à l’officine".

Avec son second enfant, la Dunkerquoise adhère à Materlait et en prend la présidence en 2016 pour 2 ans. Outre les séances pour les futures mamans, les mamans et leur bébé, des ateliers 100 % papas ont vu le jour. "Nous avons aussi mis en place le label Carré BB, qui recense les commerces, administrations et entreprises dunkerquois offrant aux mamans un espace pour nourrir bébé confortablement."

Convaincue, la militante est toujours aussi active au sein de l’association, où elle officie également à titre professionnel, en tant que chargée de mission pour le soutien à l’allaitement en entreprise notamment : "ça fait chuter le taux d’absentéisme, ça participe à la sérénité de la maman et ça valorise aussi l’image de l’entreprise." Un engagement personnel qui accompagne ainsi l’évolution de la structure : depuis 2018, Materlait intervient au sein du réseau Pauline sur le littoral, en dispensant des formations sur l’allaitement à destination des professionnels de santé.

Treize ans après avoir croisé le chemin de l’association, Isabelle Fouassier reste donc plus que jamais investie. Car, oui, Materlait, c’est aussi son bébé !

Materlait c’est quoi ?

-150 adhérents annuels, investis dans le partage d’expérience

-Des consultations individuelles sur rendez-vous

-Des animations collectives hebdomadaires assurées par des professionnelles diplômées ou formées en allaitement

-Des animations mamans-bébé avec une professionnelle de santé, trois fois par semaine

-Des animations prénatales à la clinique Villette

-Des animations semi-nocturnes une fois par mois (de 18 h 30 à 20 h 30) pour les mamans qui ont repris le travail

-Des ateliers 100 % papas

Le Label Carré BB

En balade avec bébé, vous cherchez un endroit pour le change, le repas ou la tétée ? Repérez les établissements bienveillants grâce au logo Carré BB !

Les commerces, administrations et entreprises du Dunkerquois qui s’engagent sont distingués par deux couleurs : Carré BB Argent pour les lieux qui mettent à disposition un matelas à langer et un espace pour nourri bébé confortablement ; Carré BB Or pour ceux qui proposent des services supplémentaires comme la possibilité de réchauffer un biberon ou un petit pot, une chaise haute…

Découvrez la carte de ces lieux d’accueil sur le site www.materlait.fr

100 % papas et futurs papas !

Aujourd’hui Materlait s’adresse non seulement aux mamans et futures mamans, mais également aux papas ! Outre les ateliers en couple, l’association anime des séances spécialement dédiées aux pères. L’occasion de découvrir et d’échanger autour du rôle de papa, de partager questionnements et expériences sur des sujets comme le sommeil, le rythme de l’enfant...

Ces rendez-vous, co-animés par une professionnelle diplômée, ont lieu de 18 h 30 à 20 h 30, dans le petit salon VIP de la brasserie Au Bureau (12, rue de l’Amiral Ronarc’h à Dunkerque).

Prochaines séances :

- Jeudi 19 mars

- Lundi 11 mai

- Mardi 23 juin

- Jeudi 17 septembre

- Lundi 16 novembre.

En savoir +

www.materlait.fr

Facebook : Materlait

Tel. 03 28 59 00 09

64, rue Henri-Terquem à Dunkerque

Février 2020


Camille Dupont, ravie de son service civique !

L'association Unis-Cité Dunkerque recrutera 72 jeunes en service civique en octobre 2019. Camille Dupont, une volontaire aura terminé son contrat en juin prochain...

Son parcours

Suite à un CAP Esthétique au lycée professionnel Guy Debeyre, Camille Dupont cherche du travail mais sans succès. C'est alors qu'à 19 ans, la Dunkerquoise se porte volontaire au service civique et Unis-Cité la recrute pour un contrat de 8 mois. "Je ne savais pas ce que je voulais faire. Du coup, j'ai voulu faire un service civique pour trouver ma voie. Maintenant, je sais : travailler en tant qu’aide à domicile ou auxiliaire de vie pour aider les personnes âgées. "

Des missions humaines et constructives

Durant son contrat, Camille est mobilisée à la fois pour les personnes en situation de handicap avec Famille en harmonie mais aussi pour les personnes âgées avec Amitiés senior, en partenariat avec le CCAS de Dunkerque. Ses missions diverses ont un même objectif : les aider dans leur quotidien et rompre l'isolement. Qu'il s'agisse de leur donner envie de sortir de chez elles pour des courses ou se balader, de faire des gâteaux ou de jouer ensemble à des jeux de société, le but est le même : leur redonner le sourire. La jeune service civique a même jumelé les deux projets le temps d'une animation collective : "On a créé un quizz musical et on a pu réunir les personnes âgées, les bénévoles du CCAS et les personnes en situation de handicap afin de nouer des liens entre tous. Et à l’occasion de la semaine de l’égalité, réaliser un forum en créant un parcours motricité a été de la même manière une expérience riche sur tous les plans avec un double intérêt sur le plan professionnel : nous apprendre à monter un projet de A à Z et apprendre à travailler en équipe !"

Du gagnant-gagnant !

Pour Camille, aider les autres apporte également beaucoup à soi-même. "La confiance, ça se travaille des deux côtés ; les personnes âgées se sentent en sécurité quand ils sortent avec nous et moi je me sens tellement utile en les accompagnant !" Et comme premier poste dans sa carrière, cela lui a donné de l'assurance, grâce à une bonne expérience et diverses formations dans son escarcelle. "Dès qu’on est motivé, on est en capacité de faire un service civique puisque c'est du travail en équipe avec la présence de coordinateurs. Des formations sont également dispensées pour la sensibilisation au handicap mais aussi pour l'accompagnement des personnes âgées (maladie d'Alzheimer, la fin de vie, la manipulation d'un fauteuil roulant). Ainsi personne n'est démuni face à une personne dans ces cas-là.", précise Clémentine Khair-Eddine sa coordinatrice. Camille renchérit : "On est là pour apprendre et c’est super enrichissant. Le vendredi parfois, on est accompagnés pour travailler nos CV et simuler des entretiens avec différents partenaires. C’est une vraie chance aussi d’avoir accès à ces formations car elles mettent en confiance pour la suite. "

                                                                                                                                        Mai 2019


Marie Hogedé en mode résidence d'été !

A 74 ans, Marie Hogedé habite Dunkerque depuis toujours, et Malo depuis 35 ans. Pourtant, tous les ans, elle loue une cabine de plage à deux pas de chez elle. Entourée de ses amis de kiosque, elle livre :"J'adore ma ville, j'aime la plage de Malo-les-bains, j'aime les marées..."


Cela fait 17 ans que Marie Hogedé réserve avec son mari un kiosque toujours dans la même rangée près du Roi de la Moule : "On s'y sent comme dans un village de vacances". Le louant au départ par facilité pour ses petits-enfants, il lui a toujours permis d'entreposer beaucoup de choses pour les activités de plage. Des jouets pour faire des pâtés de sable -pelles, râteaux et seaux- aux planches de surf et de skimboard aujourd'hui, sans oublier les transats, le coupe-vent, le parasol et les filets de pêche à la crevette que son mari affectionne particulièrement, emmenant ses petits-enfants de 15 ans selon l'horaire de marée. Tout y a sa place dans les moindres recoins de la cabine. "Nous sommes des plagistes organisés à Malo". Tout y est ultra pratique pour "s'y changer, amener sa glacière et déguster un apéro le soir jusqu'au coucher du soleil...". Tellement pratique que Marie et ses amis s'y retrouvent même quand le temps est mitigé et qu'en plus d'y accueillir ses petits-enfants l'été, c'est pour elle aussi qu'elle savoure ce lieu, telle une résidence secondaire. "L'hiver, les amis savent où j'habite, eh bien l'été aussi ils savent où me trouver en journée... C'est donc l'occasion de passer, la porte est toujours ouverte ! Ce qui est hyper sympa, c'est que l'on se rejoint quand on en a envie, il n'y a aucune règle ni obligation." Y venir dire bonjour est un bon prétexte pour papoter, jouer à des jeux de société, aux cartes, au sudoku, au scrabble ou s'échanger les derniers romans lus, bref passer l'été ensemble... Cela a permis aussi à Marie de sympathiser avec ses voisins de cabine : "On s'entraide en cas de besoin, on s'envoie même une carte de voeux ou lors de vacances ailleurs !", précise la retraitée dynamique au teint hâlé. "Il y a sans aucun doute quelque chose qui se créée ici...". Une de ses amies Lucette loue un kiosque pour la première fois cette année : "Moi je suis Sans Kiosque Fixe !", précise-t-elle non sans humour...

                                                                                                                                          Mai 2019


Nathalie Baert, en route vers le zéro déchet !

Nathalie Baert participe au défi Zéro déchet organisé par la Ville*. Rencontre avec cette rosendaëlienne écolo dans l'âme, capitaine de l'équipe Rien dans l'Vulback

Comment est né ce challenge chez elle ?

L'idée du Zéro déchet avait déjà commencé à germer chez Nathalie avant la naissance de son premier bambin, une façon de trouver un début de réponse à la question : quelle planète laissera-t-on à nos enfants ? "Contribuer à protéger l'environnement, c'est aussi préserver leur avenir. A l'époque, je fabriquais des petites lingettes en tissu. Mais ce défi collectif m'a remotivée et il permet de se refiler des astuces au sein de notre équipe. Aussi, choisir soi-même une liste d'actions à entreprendre permet de les voir comme des engagements réalisables dans son quotidien."

Les outils à sa disposition ?

Echanger des astuces quotidiennement par internet, les membres des familles écolo ne s'en privent pas : via les groupes facebook Zéro déchet Dunkerque et objectif Zéro déchet, et leur groupe what’s app. Ils ont aussi la possibilité de participer à des ateliers divers : cuisine, cosmétiques, couture, produits d’entretien et ménagers… Sans oublier la formation au compostage proposée par la Ville et le CPIE Flandre maritime. "Selon qu'on ait une cour, un appartement, un jardin, les animateurs trouvent vraiment la solution de compost qui nous est adaptée", explique-t-elle.

Des gestes astucieux pour protéger l'environnement

Fabriqués avec peu de choses, les produits ménagers sont très économiques. "Offert par la Ville au début de notre challenge, le livre Famille Zéro déchet de Jérémie Pichon & Bénédicte Moret m'a appris qu'il suffisait pour laver le sol d'1l d’eau, 1/2l de vinaigre blanc et 30 gouttes d’huiles essentielles." Et côté cosmétiques, le démaquillage peut se faire avec du liniment composé d'huile d'olive, d'eau de chaux, le tout accompagné de cire d'abeille pour plus d'épaisseur et une conservation plus longue.

Carnaval en mode zéro déchet

Pour être raccord avec cet engagement, Nathalie Baert invitera ses proches à une chapelle un maximum zéro déchet à l'occasion de la bande de Rosendaël. Pour cela, elle prévoit Ecocups, bocks en verre et petits feuilletés apéros, pudding, tartes et soupe à l’oignon. Bref du fait-maison ! Elle a pu tester lors d'une dernière fête qu'elle organisait, l'achat de fûts de bières consignés, avec en prime le prêt d'une pompe à bières... Résultat : zéro déchet !

Par quoi commencer si l'on souhaite agir, nous aussi ?!

"Commencer par des petites choses qui nous donnent envie. Il peut s'agir de renoncer aux prospectus grâce à l'autocollant Stop pub. Si l'on aime cuisiner, faire ses gâteaux ou yaourts soi-même et ramener sa gamelle au travail sont des excellents moyens de réduire le suremballage des produits industriels, tout comme acheter en vrac en allant au marché ou chez le boucher avec des tupperwares. Pour la petite histoire, aller jeter les déchets dans les bonnes poubelles est devenu un jeu pour notre garçon de 2 ans et demi qui commence à faire le lien entre le papier et la poubelle grise."

*La Ville a lancé un défi collectif nommé Zéro déchet à 90 familles sélectionnées, dispatchées en plusieurs équipes pour la période de janvier à juin 2019 avec comme objectif de réduire leurs détritus de 20% et parmi eux, d'augmenter les déchets recyclables. Ces familles ont été retenues suite à leur candidature dans le but d'avoir un panel représentatif avec tout type de famille vivant dans des conditions variées (célibataire, couple sans et avec enfants, avec et sans animaux, vivant dans un appartement, une maison avec ou sans jardin...).

                                                                                                                                      Février 2019


Eliane Olek, une mamie rock'n'roll de Salt and Pepper !

A 69 ans, Eliane Olek fait partie de la chorale senior rock Salt and Pepper. Une expérience inédite qu'elle espère voir continuer… Avant d'intégrer la chorale il y a 7 ans, Eliane a toujours eu des goûts hétéroclites en matière de musique : les Beatles, Brel, les Rolling Stones, Polnareff... "J'ai toujours adoré chantonner chez moi. Aussi, lorsque j'ai eu la chance en 2011 de chanter dans la chorale Salt and Pepper, j'ai trouvé que cela m'apportait d’autres émotions. Je me sens bien dans cette ambiance !" A l'instar des autres membres de cette chorale pleine de pep's, la dynamique retraitée dunkerquoise communique son enthousiasme partout où elle va sur scène : du plateau de Michel Drucker (référence incontournable du PAF !) à l'EHPAD-Les Charmilles en passant même par les prisons de la région. "Nous aimons chanter dans différentes ambiances et nous sommes très bien accueillis partout !", explique la chanteuse alto réjouie de la tournure des évènements. Et l'ambiance, ils savent la mettre… avec des reprises comme Ça plane pour moi, Les cactus, Space oddity ou encore L'idole des jeunes de Johnny Hallyday rajouté sur l'album à la demande d'Universal, leur maison de production. Tout est inédit pour Eliane et ses acolytes : la réalisation d'un premier CD, la promotion télé et la sortie du livre* Chœurs de rockeurs dédicacé le 7 décembre dernier en présence de l'auteure Valérie Péronnet … L'actualité du groupe dunkerquois Salt and Pepper est aussi vivante que leur répertoire en chansons. Presse écrite locale et nationale (la Voix du nord, le Parisien, le Monde s'il vous plaît !), radio et télévisuelle n'ont d'ailleurs eu que des éloges à leur égard… Eliane Olek confie : "Nous sommes si fiers quand Dunkerque est citée pour annoncer notre chorale rock senior, c'est important pour nous ! D'ailleurs, il y a encore des choses qui seront diffusées à la télé d'ici la fin de l’année : nous avons participé à l'émission 300 chœurs pour les Fêtes aux côtés de Michel Fugain et Dany Brillant. Elle sera diffusée le vendredi 21 décembre à 21h sur France 3 !". Pour conclure, Eliane précise :"C'est une aventure à laquelle on ne s'attendait pas du tout. Les petits enfants sont si fiers de voir sur scène et à la télé leur mamie qui n'est pas seulement une mamie gâteau ! C'est vraiment une belle expérience à vivre à tout niveau : humaine et personnelle. Et on espère qu'elle va continuer !". Vous aussi, vous souhaitez assister à un de leurs concerts ? Rendez-vous dimanche 23 décembre à 11h au parc de Malo puis au Kursaal le dimanche 13 janvier à 16h pour le gala des étoiles 2019 ! *CD et livre sont disponibles gratuitement dans le réseau des bibliothèques de Dunkerque et en vente en librairie. Retrouvez des vidéos sur ce site :  http://www.saltandpepper.fr/Photos-Videos

Décembre 2018


Rudolph vous emmène dans la féérie du royaume du père Noël !

Conducteur imaginaire de la locomotive du Pôle Express, Rudolph vous entraîne dans un parcours magique au sein de la ville de Dunkerque transformée en station de sports d’hiver…

À l'approche de Noël, Rudolph, le neuvième renne du père Noël, s’est transformé en conducteur de train et se distingue aisément grâce à son nez rouge et lumineux ! Si d'habitude, il vient guider l'attelage du père Noël dans la nuit, la neige et le mauvais temps, Rudolph a une mission bien spécifique pendant Dunkerque la Féerique : emmener les touristes en train jusqu’au domaine du père Noël.

Après un long périple dans le tunnel sous les montagnes, les visiteurs découvriront un merveilleux décor enneigé de 7,50 m2 composé de 600 sapins, où se trouve le domaine skiable du père Noël ! Pendant ce temps, chargé de la production de vapeur, notre chauffeur, vêtu d'une salopette bleue, d'une chemise à carreaux, d'un foulard rouge et d'une casquette remplaçant ses bois aplatis, aura pris soin de remettre de l'eau dans la chaudière pour la sécurité des voyageurs.

Après la station de sports d’hiver, arrive l'entrée en gare. Rudolph fera descendre une partie des touristes. Ces derniers pourront alors accéder à l’ascenseur permettant de desservir la station de ski. A moins qu’ils ne préfèrent aller à Dunkerque la Féerique pour y faire un tour de grande roue, chausser les patins, ou bien faire photographier les enfants avec le père Noël.

Non loin de la mairie transformée en parc des lutins, chalets et maisons ont tous été loués pour la saison qui bat son plein. Le soir venu, les lumières scintilleront de toute part sur les nombreuses animations proposées, de la discothèque brillant de mille feux aux éclairages rouge, bleu et doré des sapins. Même la piste de ski sera illuminée en bleu, et près d’elle, crêperies et magasins vous inviteront à trouver votre bonheur.

De leur côté, les bus de la ville auront laissé, à leur passage, des traces de pneus sur les routes enneigées, déblayées régulièrement par l'ensemble des rennes du domaine du père Noël.

D'ailleurs, 95 % du décor de la station a été fait-maison par les membres du club des rennes*, de la patinoire entièrement fabriquée à la patte longue et effilée à la grande roue et ses 280 pièces montées. 2 600 heures de travail auront été nécessaires pour réaliser ce décor de rêve !

Et si pendant le trajet, Rudolph a le nez rouge, c’est parce qu’il a chaud… excité, émerveillé et tellement heureux que Noël soit bientôt là. Il savoure son mois préféré de l’année du haut de ses 79 ans. Alors si vous aussi, vous attendez cette période avec impatience : venez vivre avec Rudolph la magie de Noël !

*Exposition de la maquette animée par l'association de Modélisme Ferroviaire Dunkerquois (MFD) du 8 décembre jusqu'au 6 janvier : les 8, 9, 12, 15, 16, 19 décembre puis tous les jours du 22 décembre au 6 janvier 2019 de 14h à 19h, au château du père Noël, place Charles Valentin.

Décembre 2018


Paula Vandemeulebroucke révolutionne l'orientation des lycéens...

"Big-Family, c'est mon histoire !" A bientôt 28 ans, la Dunkerquoise Paula Vandemeulebroucke est en passe de se réaliser pleinement sur le plan professionnel. Un aboutissement qu'elle aimerait voir partagé plus souvent autour d'elle... mais pas seulement ! "Quand je regarde mes amis, beaucoup sont heureux dans leur vie personnelle, mais pas au travail. D'ailleurs moi, j’ai choisi mes études et commencé à travailler totalement au hasard !"

En préparant son Bac ES, Paula, comme 7 lycéens sur 10, n'avait aucune idée du métier qui serait le sien. "Après une journée de salon au Kursaal, je voulais être hôtesse de l'air... Puis on nous a vanté les mérites du droit. Au final, parce que ma mère manquait de patience dans la file d'inscription, j’ai fait commerce !"

Dans le commerce par hasard

Un hasard heureux en l'occurrence pour la jeune Dunkerquoise : "Je me suis éclatée dans cette filière. Mais à aucun moment au lycée, on ne m'avait parlé de commerce !" Cette idée d'aider les lycéens à mieux s'orienter, Paula Vandemeulebroucke va prendre le temps de la mûrir. Et il y a un an, elle décide de négocier une rupture conventionnelle pour se consacrer à ce projet. "67% des élèves de terminale (au mois d'octobre) ne savent pas ce qu'ils aimeraient faire plus tard. 60 % des étudiants échouent en 1re année. On compte 100 000 décrocheurs par an !" Ces statistiques achèvent de la convaincre.

Sur Instagram, Paula débute par une page intitulée "Le clan des lycéens". Une fois créée, sa communauté lui permet de travailler avec 150 lycéens : "On a échangé tous les jours pendant six mois !" L'objectif : déterminer leurs besoins et surtout leurs habitudes d'usagers du web et des applications. "Cette génération millénium a grandi avec les réseaux sociaux" et un smartphone greffé à la main...

Très autodidacte, Paula commence alors par suivre une formation de trois mois pour apprendre à coder : "Je voulais pouvoir me débrouiller seule pour créer mon site Internet ; une nécessité économique aussi pour moi au chômage donc." Aujourd'hui, Big-Family.fr est devenu une réalité.

Une appli en développement

Sur le site, quatre étapes guident l'utilisateur : choisir des centres d'intérêt, opter pour des métiers ou des cycles d'études, découvrir toutes les aides financières existantes et enfin partager : "C'est l'étape la plus importante et la plus innovante : le site fait "matcher" les profils pour permettre aux lycéens qui se ressemblent d'échanger sur leurs démarches et de s'entraider."

Et après quelques mois de mise en service, les résultats sont là : "J'ai 3 500 usagers, 1 000 ambassadeurs et 73% des utilisateurs Big-Family ont trouvé leur voie sur le site..." Des chiffres qui confortent Paula dans son projet de lancer une application... et qui suscitent l'intérêt. "J'ai plusieurs contacts avec des groupes privés, mais j'aimerais aussi travailler avec le service public..." Dans tous les cas, je souhaite que cette future app reste gratuite pour les lycéens."

Site Internet : Big-Family.fr

Décembre 2018


Delphine Decreus, fière de son métier !

En 2019, Distriplast, déjà positionnée parmi les cinq grands leaders européens du marché, est une société dunkerquoise qui élargira encore son activité au secteur de l'emballage. Rencontre avec l'une de ses employées, Delphine Decreus, une passionnée de logistique...

Quel est votre parcours ?

A l'obtention de mon BTS comptabilité-gestion et de ma licence pro Logistique et transports, j'ai été recrutée en CDI chez Distriplast, suite à mes deux périodes de stage effectuées au sein de l'entreprise. Dans un premier temps sur un poste d'agent administratif, j'ai évolué en devenant assistante logistique, après une formation interne avec le responsable de l’époque qui m'a appris mon métier.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?

Polyvalente dans mes fonctions, je suis passionnée par mon métier que je trouve stimulant et plein de surprises... J'aime relever des défis comme trouver des alternatives pour faire face aux aléas de transport ou de production, satisfaire des commandes de dernière minute pour des clients, avoir la responsabilité de choisir des transporteurs à moindre coût pour un gros marché... En somme, c'est un challenge permanent, et j'en tire une certaine fierté !

Quelles sont vos ambitions ?

Je suis déjà très fière de travailler chez Distriplast et j'espère que je saurai évoluer avec l'entreprise ! Si la société grandit, c'est important pour l'ensemble de ses salariés qui doit le faire avec elle. C'est un partenariat gagnant-gagnant. J'ai déjà participé à certaines évolutions, et je trouve ces nouveaux challenges plaisants. Cela laisse des opportunités d'évolution !

Comment qualifieriez-vous votre entreprise ?

Distriplast, à 26 ans passés, est vraiment une société fiable appartenant au groupe Beaulieu, gage de confiance et de sécurité… A titre personnel, j'ai vu son évolution en terme de volume d’activité. C'est important d'être dans une entreprise qui marche et dont la stratégie est réfléchie sur le long terme. 

En plein développement, Distriplast est actuellement en recherche de régleurs, d'un électromécanicien et d'un cinquième cariste.

 Octobre 2018


Incia Dequeker : championne du Monde de char à voile !

Nous vous la présentions dans l'édition d’octobre de Dunkerque & vous : la Dunkerquoise Incia Dequecker participait, du 28 septembre au 5 octobre, aux championnats du Monde de char à voile disputés en Allemagne. Et la jeune femme de 21 ans est revenue d'outre-Rhin avec le titre mondial !

On est allé beaucoup plus vite !

Au sein de la Team Plume, la salariée de l'association Mer et Rencontre a subi, comme l'ensemble des concurrents, des conditions météo difficiles : "Soit il y avait trop de vent, soit pas assez ! Ou alors c'est la plage qui était devenue impraticable !"

Résultats, les coureurs ont dû enchaîner huit manches en deux jours seulement ! Aux commandes d'un char conçu par le Dunkerquois Pierre Cornuel, la jeune prodige a fait des miracles : "On est allé beaucoup plus vite que les autres !" A tel point d'ailleurs que le fabricant reviendra sans son char, "vendu à un Allemand" !

Très vite, Incia a donc fait la différence sur ses rivales directes. Elle creuse l'écart dès les premières manches et s'impose, prenant même la 4e place du classement mixte ! Le Team Plume rafle d'ailleurs les 1ère, 2e et 4e places de ce même podium scratch ! Un tir groupé parfait !

A 21 ans, Incia Dequeker est ainsi déjà championne de France (en juin) et du Monde ! Quel autre objectif alors pour elle ? "Déjà confirmer mon titre national, ce qui est plus difficile que de gagner le championnat du Monde." Et peut-être rêver des JO : "Oui, le char à voile pourrait figurer parmi les sports entrant lors des jeux de Paris en 2024 !", s'enthousiasme la Dunkerquoise. Et attention, quand Incia se concentre sur un objectif, en général, elle l'atteint !

Facebook : les championnats de la team Plume

Octobre 2018


Yannick Vanhée, premier supporter des Bleus

Évidemment qu'il était dans les tribunes du stade Loujniki de Moscou le 15 juillet pour assister au sacre de la bande à Deschamps ! Depuis 1997 et la création du Club des supporters de l'équipe de France - section Nord, Yannick Vanhée est l'incarnation du supporter des Bleus ! Du Stade de France aux pelouses russes en passant par les travées brésiliennes, le Dunkerquois de 42 ans n'a pas loupé un seul tournoi... ou presque : "Je n'étais pas en Afrique du Sud." Et vu le triste épisode du bus de Knysna, on peut dire que notre afficionado a eu le nez fin...

L'épopée russe

En Russie, ils étaient 69 du club de Dunkerque pour un effectif stabilisé depuis de nombreuses années autour de 210 membres : "J'avoue que depuis la deuxième étoile des Bleus, j'ai eu quelques adhésions supplémentaires !" "Yannick de Dunkerque", comme le connaissent les copains des autres clubs de l'Hexagone, garde de cette épopée russe de belles images de camaraderie entre Dunkerquois bien sûr, mais aussi de belles accolades avec les supporters adverses : "Les Argentins m'ont bluffé ! D'ordinaire, ils ne sont pas chauds pour échanger leur superbe maillot bleu ciel et blanc. Mais là, à la fin du match, ils étaient 30 000 à vouloir celui des Bleus !"

Et puis il y a eu aussi l'accueil des Russes et les réceptions à la Villa bleue...

Une relation sincère avec Didier Deschamps

Mais qu'est-ce qui les fait donc courir comme cela aux quatre coins du monde ? L'amour de la sélection nationale évidemment, mais aussi le lien qui les unit depuis 1998 à l'équipe de France et à Didier Deschamps. Chaque année, les représentants des clubs de supporters de l'équipe de France sont reçus à Clairefontaine, par DD en personne, toujours accompagné de deux ou trois joueurs. "On a une demi-heure ou trois quarts d'heure, mais on peut parler franchement, de ce qui nous a plu ou de ce qui nous déplu." Une relation unique et sincère qui explique l'immense respect de la bande à Yannick pour Didier Deschamps.

Et la belle aventure n'est pas près de s'arrêter ! D'abord le sélectionneur a confirmé son engagement jusqu'au prochain Euro (avec une idée de doublé qui n'aura échappé à personne) et puis il y a surtout la Nations League ! Cette nouvelle compétition internationale qui remplace une partie des matchs amicaux et qui attribuera un ticket pour l'Euro 2020.

"Et dès la première rencontre, ce jeudi 6 septembre à Munich contre une Manschaft en chantier, les Dunkerquois seront présents", se réjouit Yannick Vanhée. "Nous serons 44 à voir les Bleus étrenner leur maillot à deux étoiles !" Quant à ce dimanche au Stade de France, ils seront cette fois plus de 200 enfants de Jean Bart à supporter Mbappé et les autres contre les Pays-Bas.

N'hésitez pas à les suivre sur leur page Facebook !

Septembre 2018


Entretien avec Jean-Michel Hurlus, directeur technique chez Terenvi Espaces Verts

Basée à Gravelines, la société SEVE du groupe Terenvi installera la nouvelle pelouse du stade Marcel-Tribut du 23 mai à la fin juillet, en même temps que débutera la construction de la tribune Sud le long de l'avenue de Rosendaël. Jean-Michel Hurlus, directeur technique chez Terenvi Espaces Verts, nous en dit plus sur cette nouvelle aire de jeux qui ravira les footballeurs de l'USLD.

Quel processus technique sera appliqué à la nouvelle pelouse ?

À la base, on trouve une couche drainante composée de cailloux calcaire concassé. On y déposera une première couche de sable spécialement calibré puis une seconde amendée de matières organiques qui fera office de couche racinaire. On implantera ensuite des fibres de gazon synthétique très résistantes en polypropylène sur 18 à 20 cm de profondeur et ce tous les 2 cm au carré. Au final, la pelouse sera composée de plus de 80 % de gazon naturel, auxquels s'ajouteront des fibres synthétiques pour fixer le sol. Il s'agit donc davantage d'un terrain dit "renforcé" que d'une pelouse hybride à proprement parler.

Quels sont les avantages d'un tel système ?

Hormis les périodes de gel et de dégel (car ici la pelouse ne sera pas chauffée), on pourra jouer par tous les temps. Les fortes pluies ne posent pas de problème car le drainage est instantané.

Concernant les conditions de jeu, il y a beaucoup moins d'arrachement qu'avec une pelouse 100 % naturelle. On ne voit pratiquement plus les impacts de tacles. De ce fait, la trajectoire du ballon reste bonne pendant toute la rencontre et la qualité des appuis demeure elle aussi très régulière. Par ailleurs, on peut intervenir techniquement sur la souplesse de la pelouse en fonction des conditions météo.

Quelles sont les conditions idéales d'utilisation ?

Ce type de pelouse est idéal pour faire jouer deux équipes – l'équipe première et la réserve – sur un même terrain. Ça reste un gazon naturel, de ce fait on ne peut pas l'utiliser de manière aussi intensive qu'une pelouse synthétique.

Pouvez-vous nous citer des noms de clubs qui bénéficient de ce type de pelouse ?

Plus de 80 % des stades professionnels anglais en sont équipés, dont "L'Emirates Stadium" de la célèbre équipe d'Arsenal à Londres. En Ligue 1 française, je citerai le Paris Saint-Germain, Guingamp et le FC Nantes. Plusieurs générations de joueurs nantais se sont ainsi succédé sur la pelouse de la Beaujoire qui bénéficie de cette technique depuis 18 ans ! En Ligue 2, il y a le leader Reims mais aussi Brest, Le Havre et Nancy.

Un mot sur votre entreprise ?

Terenvi compte plus de 250 salariés et est installée depuis 1986 à Winnezele. Elle partage son activité, à parts égales, entre la création et l'entretien de terrains de sports et d'espaces paysagers. Nous bénéficions d'un rayonnement national pour les terrains de sports de haut niveau. Les techniques ont beaucoup évolué ces dernières années et la Ligue professionnelle de football est de plus en plus exigeante sur la qualité des pelouses. Outre le fait qu'une belle pelouse favorise le beau jeu, Il faut aussi savoir que chaque remise de match est sanctionnée d'une pénalité financière, d'où l'intérêt pour les clubs de disposer d'une surface de jeu fiable.

Mai 2018


Davide Vinagre : le cinéma facteur d'intégration

Le dimanche 22 avril, la salle de la Concorde à Petite-Synthe accueillera la première édition du salon "Les univers du fantastique". Imaginé par l'association Nana'Z Production, ce nouvel événement est porté par des passionnés du 7e art, à l'image de Davide Vinagre.

Ce natif de l'Est de la France est devenu cinéphile grâce à son père, fou de 7e art : "A la maison, je fouillais dans les cassettes vidéo et évidemment les jaquettes des films d'horreur m’intriguaient." Un interdit franchi avec curiosité et qui s'est mu en une véritable passion pour le genre.

"Aussi, quand je suis arrivé à Dunkerque, il y a dix ans, je suis tombé sur la 8e édition de la Gore Night. Fan de cinéma d'épouvante, c'était idéal pour m'acclimater !" L'enthousiasme est tel que David se le promet : "Un jour, je ferai ce genre de manifestation, mais en tant qu'organisateur !"

Quelques années plus tard, et grâce aux réseaux sociaux, le Néo-Dunkerquois rejoint Nana'Z Production et l'équipe de doux déjantés rassemblés derrière Laurent Gadeyne. Ensemble, notamment, ils courent les festivals et les conventions. "Et notamment celui du Bloody Week-end à Audincourt (Doubs). L'ambiance y est très conviviale !"

Avec la première édition des "Univers du fantastique", Davide Vinagre va donc pouvoir réaliser un rêve : "Notre objectif est de démocratiser encore le genre ; parfois les fans de films d'horreur sont encore regardés de travers", sourit Davide. "Le rendez-vous du 22 avril se veut avant tout familial !" En effet, le genre est si large que les amateurs de super-héros, d'épouvante ou de science fiction pourront s'y retrouver. "Au milieu des troupes de cosplay, des romanciers et des sculpteurs sur mousse !"

L'occasion aussi pour Davide d'exposer quelques-unes de ses toiles... fantastiques évidemment !

Avril 2018


Julien, un boursier du SIDF devenu para dans l'âme !

A 21 ans, Julien Serre entame sa 3è saison de para. C’est en réalisant son premier saut le 24 avril 2016 lors du stage proposé par le Syndicat Intercommunal des Dunes de Flandre (SIDF) et assuré par le Para Groupe Jean Bart Dunkerque-parachutisme, que Julien, boursier en 2016 a confirmé sa passion. Rendez-vous compte : il a réalisé quelque 250 sauts en 2 ans !

Selon Julien, "cela a été une vraie chance d'accéder à cette bourse et à ce stage, sachant qu'un saut dans le civil coûte 30 €. Toutes les conditions ont été réunies pour réaliser l'un de mes rêves. L'équipe de formateurs, en plus, est géniale : ils savent à la fois rassurer et plaisanter. Au fond, c'est comme une semaine de vacances très conviviale avec des potes."

Il se rappelle de son 1er saut : "J'étais pressé, je faisais vraiment la tête brûlée. Pourtant une fois dans l'avion, avec le vide à côté de moi, je pense que je suis devenu blanc. Les 1ers sauts sont des chutes libres très courtes de 3 à 4 sec et lors de la mise sous voile automatique, j'ai crié dans tous les sens, pris par des sensations extrêmes et une adrénaline géniale. Là, on regarde l'horizon et les paysages au-dessus des nuages et on a juste à piloter pour venir se poser. Juste magique !"

Adepte de nombreuses activités dans le ciel (kitesurf, parapente), il s'adonne désormais à différentes disciplines dans le parachutisme : le vol relatif à 4, la wingsuit (cf photo), le freefly pour des figures en groupe à 4000 m d'altitude pendant une chute libre de 45 secondes. "Toujours des sensations géniales et différentes !", confie-t-il.

Vous souhaitez, vous aussi, candidater pour le stage offert* par le SIDF du 23 au 27 avril 2018 ? Profitez-en, la bourse est reconduite cette année encore par les Dunes de Flandre ! Toutes les infos ici : www.facebook.com/paragroupejeanbart/www.facebook.com/LesDunesdeFlandre/www.lesdunesdeflandre.fr/webcams

* moyennant une participation de 150 € couvrant la licence et l'assurance durant le stage qui a une valeur de 900 € minimum, comprenant frais de séjour et 19 sauts.

Avril 2018

Découvez la vidéo illustrant les premiers sauts des stagiaires du SIDF en 2016 :

Martine, formée à former !

Le 13 avril 2018 est une date est importante pour Martine Chesneau, bénévole pour l'association Aujourd'hui la vie. Il s'agit de la prochaine Journée de sensibilisation à la démarche palliative et à l'accompagnement.

Pour Martine comme pour son association, l'enjeu pour elle est de sensibiliser un large public à la démarche palliative et de trouver davantage de bénévoles. Des bénévoles qu'elle et son équipe s'engagent ensuite à former pour un meilleur accompagnement des personnes gravement malades et trop isolées. Car oui … Martine est non seulement bénévole pour l'association mais aussi formatrice depuis 2014 !

Le déroulé de cette journée de sensibilisation ?

Cet événement proposera, de 18h à 20h, un rappel historique des lois sur les droits du malade, sur les soins palliatifs et sur la vie de l’association, avant d'évoquer le rôle du bénévole ... "Nous projetons un joli film sur des bénévoles-accompagnants dans différentes structures. Ensuite, nous indiquons le cheminement pour devenir bénévole. Pour ceux qui le désirent, nous proposons une rencontre individuelle avec 2 accompagnants. La personne a un dossier à remplir puis rencontre la psychologue avant de pouvoir suivre la formation de 50h", explique Martine.

Son challenge : sensibiliser à la démarche palliative et à l'accompagnement

Ce qui importe pour elle, c'est de travailler sur le savoir-être, être là pour écouter la souffrance, la colère, le déni, l'angoisse, la peur du public concerné, ou être juste dans la présence parfois silencieuse. Cette bénévole dévouée traduit bien l’importance de la démarche : "La présence et l'aspect psychologique rentrent beaucoup en compte pour supporter et se battre contre la maladie. Dans ce moments difficiles, on dialogue avec les proches et aidons les familles à créer un lien apaisant avec le parent malade. Nous visitons également des personnes isolées en maison de retraite. Le soin palliatif prend en compte les soins de confort (kiné, massages, art thérapie) et surtout la douleur physique et psychique".

Le parcours des bénévoles expliqué par Martine Chesneau

L'association propose 2 journées de sensibilisation/an et une formation pour les bénévoles, qui, cette année, aura lieu à partir du 28 septembre. Tout y sera abordé et pour certains modules, des médecins interviennent : le bénévolat, la gestion des émotions, le droit du malade, la souffrance globale, la douleur, les pathologies neurodégénératives et le cancer, les maladies de la vieillesse et le cheminement de deuil. "Trouver des bénévoles qui accompagnent 3h par semaine serait déjà d'une grande aide", confie la formatrice-bénévole qui, elle-même, continue à se former !

Vous avez, vous-aussi, du temps à partager? Une seule adresse pour s'inscrire :

Aujourd’hui la vie

930 avenue de Rosendaël, 59240 Dunkerque.

03 28 69 66 60

Mail : afmasp@wanadoo.fr

Mars 2018


Lucile Dominique, un clip engagé contre les violences faites aux femmes...

C'était il y a un peu plus d'une année : Lucile Dominique, 20 ans, lit sur son smartphone qu'une jeune fille de son âge vient d'être victime de viol en plein centre-ville de Lille. "A Bordeaux, où j'étais en licence de chant, moi aussi je rentrais seule le même jour à la même heure ; je me suis identifiée et j'ai été très perturbée que ça puisse arriver, qui plus est dans une artère aussi passante que la rue de Béthune !"

Six mois avant l'affaire Weinstein

C'était il y a un peu plus d'un an donc, bien avant l'affaire Weinstein et la prise de parole planétaire qui en a découlé pour dénoncer les violences faites aux femmes. Les mots d'ordre donnés depuis ces dernières semaines sur les réseaux sociaux, la Dunkerquoise ne sait pas trop qu'en penser : "Moi, j'ai choisi d'en faire une chanson et un clip vidéo."

Dans ce contexte, la parution il y a quelques semaines de "L'Oracle", le premier EP (5 titres) de l'auteure, compositrice et interprète dunkerquoise trouve un écho certain. Le clip "Flamme", réalisé par Lucile avec la complicité de deux amis dunkerquois, Clément Labre et Théo Delezenne, dénonce cette réalité indigne du XXIe siècle. Un titre fort, "une chanson à texte" comme aime les écrire la musicienne aujourd'hui étudiante en médiation culturelle à Marseille. "Dans le clip, on ne sait pas très bien qui est le violeur ; une certaine ambiguïté demeure... et c'est très bien ainsi", explique la jeune femme. "Car en France, rappelle l'artiste, une femme est victime de viol ou de tentative de viol toutes les six minutes. Une femme sur sept sera victime d'une agression sexuelle au cours de sa vie, et bien souvent au sein même de la famille."

Un thème grave donc que celui de "Flamme" qui donne aujourd'hui l'occasion au public de découvrir l'engagement de Lucile Dominique et surtout son talent.

Facebook : Lucile Dominique

Découvrez son clip ici : https://m.youtube.com/watch?v=eCS3-h8JfIQ


Une chasse à l’œuf à Petite-Synthe: rien de plus FacIL !

Et si vous animiez la vie de votre quartier en bénéficiant du dispositif Fonds d'Accompagnement citoyen des Initiatives Locales (FacIL) proposé, sous conditions, par la ville de Dunkerque ? Découvrez ici, pour vous éclairer davantage, le témoignage de Bruno Kiecken, président de l’association Dunkerque, solidaire avec eux … Car vous aussi, vous pourriez être l'heureux bénéficiaire d'un FacIL !

Le rôle des Commissions d’habitants pour l’attribution des fonds

Bruno Kiecken a eu l’idée de proposer aux familles petites-synthoises, une occasion de fêter le début du printemps à sa manière …  Il raconte ainsi son expérience pour la mise en place de son projet : "J'ai rempli un dossier délivré en mairie de quartier où j'ai indiqué à quoi servait ce projet et de quel montant nous avions besoin pour le mettre en place (maximum 600 €). Puis j'ai été reçu par une Commission composée d'une dizaine d'habitants. L'argent du dispositif FACIL a ensuite été vite débloqué, 10 jours après l'entretien", indique-t-il.

Depuis 2016, une chasse à l'œuf est ainsi organisée tous les dimanches de Pâques afin de convier les enfants de 2 à 10 ans à se repérer dans l'espace tout en s’amusant ! Cette année, c'est le 1er avril de 9h30 à 13h que le fort de Petite-Synthe se transformera en véritable terrain de jeu !

Plus qu'un jeu !

Les enfants pourront investiguer 2 zones de recherche suivant leur tranche d’âge pour tenter de retrouver des boules de couleurs cachées dans la nature. Leur récompense : des oeufs ou un lapin en chocolat (le Graal !) en échange de la très convoitée boule dorée. La nouveauté de cette année : des personnages déguisés et des jeux supplémentaires prendront place dans le fort, pour le plaisir de nos petits aventuriers. Bruno, quinquagénaire dynamique, a souhaité mettre en place cette belle action collective à Petite-Synthe et l'explique : "C'était important pour moi de contribuer à dynamiser le quartier en provoquant des rencontres. Créer un moment de convivialité et de partage en famille, apprendre aux enfants à se repérer dans l'espace m'a paru ludique en même temps que pédagogique. L'année dernière, les enfants semblaient heureux de repartir avec des chocolats. C'était tellement drôle : les balles de golf avaient déteint sur leurs mains devenues toutes bleues, on aurait dit des Schtroumpfs !", se souvient, amusé, Bruno.

Plus d'hésitation à avoir pour profiter en famille de votre dimanche de Pâques … Divers stands et animations vous seront proposés, ainsi qu’une buvette. L’inscription des enfants aura lieu également sur place, au fort de Petite-Synthe.

Tarif : 2 €/enfant. Plus de renseignements au 06 63 48 48 52

Mars 2018


Le Drones Park prend son envol !

Depuis le 20 janvier, le Drones Park a ouvert ses portes, rue du Jeu de Mail. Érigé dans le cadre du programme d'extension de Work&Co, l'équipement dédié à l'apprentissage du pilotage de drones offre une aire d'évolution de 750 m3. "Outre l'aire de vol, nous proposons également un atelier, une salle de réunion et des locaux de stockage."

Pour tous les enfants de 8 à 108 ans

Mais à qui s'adresse ce nouveau lieu dédié aux loisirs 2.0 ? "À tous les enfants, de 8 à 108 ans !", affirme Olivier Victorii. "Au grand public, mais aussi aux collectivités, institutions ou, bien sûr, aux maisons de quartier. Les entreprises aussi sont les bienvenues."

Cœur d'activité du Drones Park, le pilotage évidemment et quelques bases de maintenance. Surtout, ce lieu spécifique proposera aux utilisateurs une multitude de supports pédagogiques et de défis de précision.

ensavoir+ : www.dronespark.fr

Découvrez le Drones Park en images :

Février 2018


Wonder Jane, l'affiche du carnaval 2018, c'est elle !

"Le carnaval, je l’ai fait pour la première fois dans le ventre de ma mère !" Avec un tel ADN, pas étonnant que la trajectoire professionnelle d'Hélène Dubois ait fini par croiser l'univers de la bande et de son iconographie. Car, derrière le trait de crayon et les couleurs de l'affiche 2018 du carnaval de Dunkerque, se cache Hélène Dubois, alias Wonder Jane.

Illustratrice de profession

Professeur de dessin au centre François-Mitterrand de Gravelines, la jeune femme de 38 ans, travaillait à l'illustration du troisième tome de sa BD, "Les Aventures du petit Yogi", écrite par Jérôme Gadeyne, quand elle a été contactée par l'agence Happy Day. "Carnavaleuse depuis toujours, j'ai évidemment accepté ce projet avec envie !" Un défi de plus pour celle qui réalise l'affiche du bal des P’tits Baigneurs depuis dix ans.

Alors, au moment de répondre à la commande de la collectivité, Wonder Jane s'est tournée vers ce lien quasi maternel avec le carnaval. "Il y a quelques années, ma mère et ses copines avaient créé un groupe de carnaval qui réécrivait les paroles des chansons en les féminisant : les Koukelours." Désireuse de travailler sur la place de la femme dans le carna, Wonder Jane s'est ainsi amusée à peindre une galerie de portraits symboliques. "J'ai cherché à rendre la femme plus présente dans l'imagerie de la bande, mais toujours dans l'harmonie homme-femme." Joueuse de fifre, cantinière, amoureuse... les carnavaleuses d'Hélène Dubois sortent donc de leurs bulles, éclatantes de couleurs, le sourire en étendard !

Équilibre

Voilà pour la genèse du fond ; quant à la forme, c'est du côté du manga des années 1980-90 qu'il faut chercher les caractères d'hérédité d'Hélène Dubois. Leiji Matsumoto, le père d'Albator, ou Go Nagai, le géniteur de Goldorak, ne sont effectivement pas très loin de certains masques de cette affiche 2018 du carnaval : notamment du personnage en bas à gauche, en pleine dégustation de hareng ! La filiation avec le loufoque Miguel, obsédé par les OVNI, ou l'ingénieux Toshiro Oyama, constructeur du vaisseau pirate Atlantis, saute aux yeux... "Mais Miyazaki et Moebius sont aussi parmi les maîtres que j’admire."

Les figures féminines, elles, plus occidentales dans leurs contours (comme dans la tradition manga d'ailleurs), s'intègrent dans une ligne héritée de Martine ou des dessins animés des années 1990... revue à la sauce dunkerquoise évidemment.

Les influences artistiques de Wonder Jane sont multiples donc, comme pour faire écho aux mille masques du carnaval ou aux énergies qui nous meuvent. Passionnée de manga, Hélène Dubois est aussi férue de yoga, de taïchi et de méditation. Entre deux tourbillons carnavalesques, elle signe l'illustration et la mise en page d'une série de BD sur les sept chakras du corps humains et leur couleur. Le troisième tome, "Jeannot et le dragon d’eau" vient de sortir. Une question d'équilibre !

www.wonderjane.com

Janvier 2018


Daniel Forafo, addict de la lecture et fier de l’être !

Daniel Forafo, retraité dynamique de 67 ans, a participé pour la 1ère fois au prix littéraire dunkerquois « Juledmond » en tant que membre du jury ; jury qui était composé de 15 passionnés de lecture, y compris le président, Olivier de Solminihac, écrivain dunkerquois.

Passionné de littérature depuis toujours !

Si l’on parle à Daniel Forafo de son rapport passionné à la lecture, il répond que « c’est le bon terme car la lecture est une vraie histoire d’amour… ». Il en a toujours été féru et depuis sa retraite, l’addiction a décuplé. Pour assouvir sa passion, il fréquente donc assidûment les bibliothèques dunkerquoises et en saison, la bibliothèque des sables qu’il affectionne particulièrement ! Il évoque un « concept magnifique car on peut y lire en terrasse mais aussi y faire ce qu’on veut». C’est là que Daniel Forafo a porté sa candidature pour être membre du jury de la 3è édition du prix Juledmond. Et c’est le 12 décembre dernier, au bout de 5 séances d’âpres débats, que le jury a choisi un seul lauréat parmi les 8 titres en compétition (la 2è sélection du prix Goncourt). Le secret reste bien gardé pour préserver l’effet de surprise … jusqu’à la remise du prix prévue en ce début d’année.

Tous les goûts sont dans la lecture avec le prix Juledmond !

 « J’ai adoré cette expérience qui consiste à partager des points de vue sur les mêmes livres parce que lire est un exercice solitaire et qu’on lit avec ce que l’on est, avec des approches et des points de vue différents. Parfois, on s’aperçoit qu’on a lu le même livre mais qu’on n’a pas lu la même chose et c’est tout à fait normal », explique Daniel. Ce prix Juledmond a aussi été l’occasion pour lui de découvrir des auteurs vers lesquels il ne se serait pas tourné de lui-même, ce qu’il ne regrette pas, bien au contraire. «Par devoir municipal, je m’y suis collé et j’ai appris plein de choses ! », conclut-il, ravi de son expérience de membre d’un jury.

Dévorer les livres, un réel acte militant pour Daniel

« Dans ce monde d’égoïsme, d’argent roi, de compétition, consacrer du temps à lire est, pour moi, un acte militant d’engagement et d’esprit critique dans cette société de consommation», explicite le malouin.

Un seul crédo pour Daniel Forafo : se nourrir par la lecture. Un bel acte de résistance en soi et de liberté revendiquée.

Décembre 2017


Kévin Truy, sa cuisine n'a rien d'industriel

À 28 ans, Kévin Truy est à la tête du restaurant Le Sweet, en Citadelle. "Je l'ai repris en juillet 2016, mais cela fait dix ans que j'y travaille."

L'occasion pour le trentenaire, en prenant les rênes de l'enseigne, de pousser plus loin la logique du terroir. Car, formé au CEFRAL où il était élève de Bertrand Bédu, notre chef est convaincu des vertus des circuits courts : "Quand vos produits sont cultivés juste à côté, par des passionnés, quand ils vous arrivent parfois cueillis du jour, ça n’a pas d'égal !"

Un militantisme que notre chef, vice-champion de France 2009 des Olympiades des métiers, défend à l'occasion du Challenge culinaire transfrontalier. "L'événement réunit 90 restaurateurs français et belges pour des échanges."

Malgré son jeune âge, celui qui est déjà juré des Olympiades des métiers devait animer deux ateliers fin novembre et mi-décembre. Il y parlera à coup sûr de sa passion pour les légumes de saison et pour les assiettes pétillantes !

Facebook : Le Sweet restaurant

En panne d'idées pour les fêtes ? Découvrez pas à pas, en vidéo, la recette concoctée par Kévin Truy ci-dessous, la liste des ingrédients est disponible en cliquant ici !

Décembre 2017


Piotr Kuzas, une fine lame venue de Pologne

Eh non, la Pologne ne produit pas seulement de bons plombiers ; elle est aussi une terre d'escrime ! D'où le choix de la Salle d'armes Jean-Bart de s'adjoindre, depuis 2015, les services de Piotr Kuzas.

Né il y a 36 ans sur les bords de la mer Baltique, cet ancien international espoir polonais (classé parmi les 50 meilleurs mondiaux) pourrait être un symbole des vertus de la construction européenne : "Ma technique, elle me vient de Pologne, mais la pédagogie, c'est en France que je l'ai apprise", répartit le maître d'armes dunkerquois. Une formule qui a permis au club de doubler le nombre de ses adhérents et de retrouver le championnat de France !

De Gdansk à Dunkerque

En effet à Dunkerque, Piotr Kuzas a trouvé une structure, la Salle d'Armes Jean Bart, soucieuse de se développer à nouveau. "L'équipement est superbe avec ses 14 pistes ! Et puis nous avons réussi à garder le groupe d'anciens au sabre et à enseigner aux plus jeunes le fleuret, ma spécialité." Particulièrement intégré dans la vie du club, Piotr, qui manie parfaitement la langue de Molière, s'est aussi très vite habitué à Dunkerque. "Avant mon arrivée à la salle d'armes, je n'y étais venu qu'une fois : en 2013 pour un championnat de France juniors de fleuret."

De la cité de Jean Bart, le Polonais n'avait eu le temps de goûter qu'à un welsh, dégusté en centre-ville. "Depuis, j'ai appris qu'il y avait aussi des restaurants sur la digue !" Totalement séduit par cette vie au bord de la mer, qui lui rappelle son enfance sur le littoral de la mer Baltique, notre fine lame s'est, paraît-il, changée en chef pour ce qui est des moules : "J'adore, mais une allergie m'empêche désormais d'en manger." Alors Piotr troque le fleuret et le masque pour la louche et le tablier, et cuisine pour les siens : "Les moules-frites sont devenues notre nouveau plat traditionnel du dimanche !" A la place de la soupe au poulet servie dans les assiettes dominicales en Pologne.

Loisirs... et compétition !

Maître d'armes et donc cuisinier à ses heures, notre homme est aujourd'hui heureux de voir son club d'adoption faire à nouveau le plein : "Nous avons près de 90 licenciés qui évoluent avec plaisir dans une ambiance très loisirs." Ravi de la convivialité dans la laquelle il travaille, Piotr Kuzas nourrit aussi quelques envies de haut niveau : "J'essaye progressivement de mettre en place une dynamique de compétition. Ce n'est pas pour tout de suite, mais dans quelques années..."

En attendant, le natif de Gdansk coache en parallèle Samuel Finch, un ressortissant britannique qui ambitionne de se qualifier pour les JO de Paris en 2024 ! Une participation olympique, même sur le bord des pistes, qui ne serait pas pour déplaire évidemment à Piotr Kuzas : "Moi, j'avais dû me contenter d'être sparring partner en Pologne pour les Jeux d'Athènes."

La Salle d'armes Jean Bart célèbre son 90e anniversaire les 16 et 17 décembre au gymnase du Grand Large.Facebook : Salle d'armes Jean Bart

 

Décembre 2017


Charlotte Boyaval, représentante de parents d’élèves pour la 1ère fois!

Ingénieur de métier et mère de 4 enfants, Charlotte Boyaval profite de sa mise en disponibilité pour s’investir davantage dans la vie de l’école. Pour cela, elle a souhaité devenir représentante de parents d’élèves pour la 1ère fois ! Elle a été élue le 13 octobre dernier, en tant que représentante(-suppléante) tout comme les 14 autres parents de l’école Jean Jaurès qui ont présenté eux-aussi leur candidature. Pour elle, la rentrée s’est faite lors d’une première grande réunion : le Conseil d’école le 9 novembre dernier …

Pourquoi une telle implication cette année ?

Cet été, la famille Boyaval a déménagé. L’école Jean Jaurès devient la nouvelle école d’affectation de la fille de 8 ans de Charlotte. Pour elle, c’est le début d’une nouvelle expérience : « une occasion de créer du lien » avec les parents mais aussi avec les différentes institutions (professeurs de l’éducation nationale, mairie) afin que chacun comprenne les rôles de chacun. «Je souhaite penser au collectif en essayant d'avoir une vision globale qui soit représentative des idées du plus grand nombre», voilà l’ambition de la mère de la petite Prune. Et cette mère investie a déjà au moins une idée qui pourrait être appliquée dans l’école de sa fille : la réalisation d’un trombinoscope pour que les parents d'élèves puissent visualiser et repérer qui les représente « pour qu’ils sachent ainsi que s’ils ont un souci, une question à poser, ils peuvent venir nous voir … », indique Charlotte. Sa motivation vient aussi des discussions qui auront lieu lors des conseils d’école autour du parcours de l'enfant, des enfants en difficulté, du périscolaire, de l'environnement de l'école, de la sécurité… «Il y a beaucoup de choses intéressantes à aborder, à rajouter parfois ou à éclaircir. Et la réussite scolaire des enfants en difficulté m'importe beaucoup… », détaille-t-elle.

Le rythme global de l’enfant au centre de ses préoccupations

Mais ce qui a incité réellement Charlotte Boyaval à se présenter, c’est la question de l’organisation du temps scolaire. En effet, les parents ont pu exprimer leur avis sur la question en 2015. Et Charlotte s’était déplacée pour aller voter à cette occasion. «Je me suis dit qu’avec cette perspective de votation en janvier 2018, c’était le moment de s'exprimer ! En tant que représentante de parents d'élève, nous allons partager autour des questions qui seront posées aux parents lors du vote, et ces questions seront déterminantes. Enfin, la décision finale viendra des parents d'élèves, suite à la tenue de quatre débats publics organisés par la Ville, d’ici la votation». En plus des Conseils d'école, Charlotte Boyaval mettra un point d’honneur à aller aux réunions spécifiques à la question des rythmes scolaires dans les mairies de quartier. «Je pense qu’il est important pour les représentants de parents d'élèves d'y aller et d'écouter justement ce que les gens ont à dire sur la question. Cela sera notre rôle d'aller les titiller un tout petit peu en disant que c'est quand même important d'aller donner leur avis. En tout cas, personnellement, j’irai voter, c'est sûr », conclut-elle sur le sujet.

Des idées, Charlotte Boyaval en a beaucoup. Elle souhaite s’exprimer également sur le raccourcissement de la journée scolaire, elle l’explicite : «l’idée de terminer tôt l'école me paraît intéressante mais je pense que c’est surtout la société qui doit évoluer par rapport à cela, peut-être par les associations sportives, culturelles qui prennent le relais, des groupes de parents, en tous les cas, il y a certainement des choses à faire …»

Novembre 2017


Une modéliste professionnelle au repair café !

Vous cherchez à réparer un quelconque habit plutôt que de vous en débarrasser ? Marion Laudriec, réparateur bénévole mais aussi couturière de métier, vous montrera au repair café comment procéder avec, comme simples outils, un fil et une aiguille! Et c’est tous les derniers mercredis du mois à la Maison de l’Environnement de 18h à 20h !

Son parcours professionnel pour devenir styliste-modéliste

Titulaire de deux diplômes spécialisés, cette nantaise de naissance a travaillé pour des grandes enseignes telles que la Redoute, Kiabi …  «Je suis arrivée à Dunkerque pour rejoindre mon compagnon. J'ai décidé alors de créer des patrons de vêtement en tant qu’indépendante et mon activité a pris déjà de l'ampleur en 6 ans. J’ai même pu recruter une employée pour pouvoir faire face aux demandes de retouches». Et justement, l’activité principale de la jeune créatrice de 32 ans, c’est de donner des cours de couture tout public dans sa boutique ouverte depuis 2012. «Parfois, on accompagne de vraies petites couturières en herbe de 6 ans qui ont envie de faire ce métier plus tard…» se satisfait-elle.

Une démarche citoyenne à finalité économique et sociale

Réparer les fermetures, des trous dans un pull ou faire un ourlet … Cette couturière offre son savoir-faire à destination des dunkerquois qui n’ont pas les moyens de payer le service d’un artisan. «Dans ce cas, je le fais de bon cœur. Aussi, on pense ne pas avoir de pouvoir d'achat alors qu’il y a des solutions», précise-t-elle. Elle ajoute : «Faire soi-même permet aux gens de pouvoir réparer sans avoir à racheter». Et pas question pour Marion de concurrencer les artisans locaux, bien au contraire! Le but de tous les repair cafés, c'est de diagnostiquer la réparation, d’orienter vers la profession indépendante et d'intervenir seulement si les professionnels suggérés se déclarent incapables de réparer. Il s’agit bien de préserver l'emploi local.

Action de sensibilisation au recyclage et au carnaval !

Afin de produire le moins de déchets possibles, Marion Laudriec a adopté une démarche bien à elle : «Moi je recycle beaucoup (fermetures, tissus). Lorsque ces derniers sont trop abîmés, je les apporte sur les lieux de recyclage comme le Relai où les chutes sont broyées pour en faire de l'isolant pour les maisons. Les ateliers de recyclage intéressent également beaucoup les dunkerquois pour le carnaval : cette technique permet de réparer costumes et chapeaux … Car en lui-même, le carnaval, c'est un recyclage géant à partir des vieux habits de nos grand-mères ! Le recyclage évite de jeter, et réparer soi-même est hyper important. Ma fille de 6 ans prépare son costume de carnaval, elle est tellement contente de le faire elle-même», indique-t-elle.

L'Aiguille à Idée & couture, 546 avenue Louis Herbeaux, 59240 Dunkerque 06 33 08 15 89

Mail : marion@remove-this.aiguille(dot)net Site : aiguille.net

Page facebook : https://www.facebook.com/marionvousaiguille

Pour une réparation couture gratuite avec Marion, se pré-inscrire à la maison de l’environnement au 03 28 20 30 40

 

Octobre 2017


Jamais un vendredi sans le torrent de Guynemer !

La nouvelle piscine Guynemer ... Mélanie Gernez et son fils de 8 ans Tristan y vont au moins une fois par semaine, tous les vendredi soir et pendant 2h30 !

Tristan y suit son cours pendant 1h avec le club de natation de St Pol/mer pour rejoindre ensuite sa mère pour un vrai moment de détente et d'amusement en famille. "Tristan a eu le choix entre le foot et la natation, et il a choisi la natation", raconte sa mère Mélanie.

Au programme : jeu, nage et détente en famille!

Mélanie Gernez, dunkerquoise de 43 ans, et son fils Tristan ont pris l'habitude d'aller très régulièrement à la piscine Guynemer depuis son ouverture en août dernier. "J'aime beaucoup cette piscine avec d'un côté son grand bassin pour la nage sportive et d'autre part un espace vraiment ludique où tout est accessible facilement : torrent, jacuzzi, toboggan, pataugeoire, boule à vagues !" Ainsi tous les vendredis, mère et fils profitent de TOUS les équipements de la piscine. Et pendant le cours de son fils, on trouve aussi Mélanie dans le grand bassin. Ancienne nageuse, elle enregistre chaque semaine environ 40 longueurs.

Leur préférence ? La rivière à contre-sens !

Les banquettes à jets d'eau, le courant entourant l'espace jacuzzi : tout y est d'après la maman pour s'y amuser. "Souvent mes parents nous rejoignent. C'est un espace où l'on rigole souvent à 4, on s'amuse de challenges. Et on a toujours du mal à en sortir!" Mélanie Gernez et son fils adorent passer du temps dans ce torrent, elle s'enthousiasme : "c'est tellement drôle de lutter ou, mieux encore, de se laisser porter par le courant!"  

Guynemer : un bain de lumière et de chaleur humaine !   

L'été, Mélanie et Tristan se rendaient facilement dans d’autres équipements aqualudiques "mais profiter de cette qualité d'équipements de façon régulière, c'est nouveau pour nous!" indique-t-elle, avant de rajouter : "L'autre force de cette piscine, ce sont ses grandes baies vitrées et la luminosité qu'elles laissent entrer. Sans oublier ce côté chaleureux qu'apporte le bois." En tant qu'utilisatrice abonnée à l'année, elle apprécie particulièrement l'ouverture de la piscine le dimanche après-midi, elle affirme à ce sujet : "je trouve cela top pour occuper nos dimanches hivernaux..."

Des appréhensions elle en avait pourtant par rapport à cette nouvelle piscine spacieuse, craignant un cadre impersonnel et froid. Elle en est aujourd'hui une vraie adepte et déclare :"Au contraire ; elle est tellement claire que l'on s'y sent bien ! Et avec les couleurs associées à ce bois, comme le orange, tout est vraiment très sympa."

Octobre 2017


Rémy Thellier, un jeune créateur que l'environnement inspire

Etudiant de 22 ans, Rémy Thellier, actuellement en Master 2 de l'Ecole Supérieure d'Art des Hauts-de-France, compte parmi les 6 étudiants dunkerquois qui rendront leur travail visible à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, les 16 et 17 septembre, dont le thème, cette année, est la jeunesse. 

Ce jeune créateur présentera son travail à la fois au Learning Center avec Echouage & Echouement, une installation alimentée avec un accrochage photographique en matinée à partir de 10h et au Musée Portuaire, une recherche plastique basée sur le territoire des Moëres en début d'après-midi. Puis en fin de journée, il animera un atelier plastique visant à entreprendre une démarche artistique avec les participants.

Né à Armentières, Rémy Thellier habite dans la ville de Nieppe, à une petite heure de train de Dunkerque qu'il considère comme "une ville qui offre en permanence une richesse artistique habitée par de nombreux pôles artistiques tels que le FRAC, le LAAC, l'ESA, la Plateforme, Fructose, bien d'autres encore, et aussi sa singularité environnementale."

Regard artistique sur l'impact de l'homme sur la nature

Aujourd'hui, inscrit en 2è année de second cycle, Rémy a pris "un engagement entre Art et Nature, en recherchant des propositions plastiques à travers des interventions dans la nature mais aussi au coeur des villes et des installations artistiques avec des objets naturels recyclés (roches-sable-terre, bois-eau-végétal...) mêlant sculpture, photographie et vidéo", affirme-t-il.

Lors de sa 1ère année aux Beaux-Arts en 2013, il a commencé par aborder la question du bateau échoué en peinture, en photographie et enfin en sculpture. « Je porte un intérêt très vif vers cet objet qui est anatomiquement entre construction et déconstruction" déclare-t-il.

En 2015, il réalise une vidéo qui retranscrit la totalité du processus du déracinement d'une plante verte, un Gold Crest issue de son jardin à Nieppe jusqu'à sa replantation sur la plage de Malo-les-bains, soit à 66 km. L'artiste voulait faire découvrir la mer à cette plante. Il a réitéré l'expérience non plus en train mais en avion pour aller visiter Barcelone, une édition composée exclusivement des photographies a été produite. "Interagir et composer dans le milieu naturel et urbain avec de la vie végétale, confronter les regards, les étonnements et la curiosité des citadins et touristes, dialoguer et échanger avec eux afin qu'ils puissent comprendre l'objet de cette démarche. Tout cela m'a nourri psychologiquement et artistiquement. Je me suis, en quelque sorte, mis dans la peau du jardinier dont la ville serait son jardin", explique-t-il. 

Une proposition plastique-phare : Echouage & Echouement

En avril 2016, Rémy Thellier s'est rendu à la plage de Zuydcoote, là où se trouve un navire échoué sur la plage. Il commente le lieu : "durant la marée basse, la mer le libère de son emprise et lors de la marée haute, celle-ci le reprend et le fait disparaître. Ce navire anglais échoué lors de l’opération Dynamo, le Created Eagle, de nationalité anglaise, est chargé d'histoire". En amont de la séance photo, cet étudiant en Beaux-Arts a récupéré des morceaux de bois laissés à l'abandon près de son lieu de domicile. Rémy explique alors sa démarche : "Le choix d'installer ces branches sur la plage n'est pas le fruit du hasard bien au contraire : il appuie le terme d'échouage, une action qui est volontaire, contrairement à  l'échouement qui est une action involontaire : un accident. La mer au loin souligne la montée des eaux dans ce contexte pessimiste. Une composition visuelle est alors réalisée."

Ses travaux sur le territoire dunkerquois des Moëres

A travers l'ARC Polder : -2m50 en dessous de la mer, proposé par Albert Clermont et Jean-Claude Mouton, enseignants en photographie de l'ESA, il a pu explorer intimement, en silence, cette nature si singulière que propose le territoire des Moëres. "Cette expérience du réel, capturer, ressentir allant même jusqu'à prélever et manipuler sa terre, son eau et sa flore m’a permis d’envisager une nouvelle conception de la nature", affirme-t-il. L'artiste explique la révélation qu’il a eue face à ce paysage : "j’ai remarqué que l’espace et l'horizontalité du lieu sont très profondes et poétiques et qu'il y a un rapport puissant entre l’eau et la terre. C’est pourquoi, je tenais à capturer cette perspective dans sa totalité. Mais je ne voulais pas en rester là, je tenais à extraire et à matérialiser la forte humidité du milieu que j'ai ressentie" conclut-il.

En ce moment en pleine réflexion sur une installation constituée uniquement de bois, d'un tronc d'une longueur de 3m50, découpé en tranche, et d'une seconde composée de pierres, Rémy Thellier continue d'être inspiré par l'environnement, "Je n'apprécie pas le terme "oeuvre d'art", je préfère proposition plastique" précise-t-il, modeste ... 

Retrouvez ici le programme complet des Journées européennes du patrimoine : <link decouvrir-sortir-bouger les-agendas lagenda actualites journees-europeennes-du-patrimoine-demandez-le-programme>www.ville-dunkerque.fr/decouvrir-sortir-bouger/les-agendas/lagenda/actualites/journees-europeennes-du-patrimoine-demandez-le-programme/

Septembre 2017


Des emplois à la plage : Lucie, la serveuse du Bikini Beach et Maik, le cuisinier d’On the beach.

Ils font partie de ceux pour qui le tourisme à Dunkerque redynamisé par la ville est surtout synonyme d’emploi !

Lucie, serveuse au Bikini Beach !

Un bar de plage avec un toit occultable pour passer outre les petites averses d’été, des paravents amovibles pour que l'apéro ne soit pas gâché par les vents d’ouest et du nord ... Voilà le cadre dans lequel Lucie Holin, à peine 18 ans, travaille, pour la première saison, en tant que serveuse. Ce cadre a un nom : c’est le Bikini Beach !

Dunkerquoise depuis l'âge de 2 ans, Lucie, étudiante en droit l'année dernière, a été prise en CDD de 6 mois pour la période avril-fin septembre, à temps partiel ; environ 25h/semaine pour justement aider au service de ce bar de plage.

Le Bikini Beach et son nouvel espace bain de soleil

Ce bar de plage vous offre plusieurs types de confort : des mange-debout, des banquettes, des chiliennes. Et au nord, nouveauté de cette année : 16 places en bain de soleil pour être face à la mer, un rafraichissement à la main, les doigts de pied en éventail! Ce service est proposé 6 euros la demi-journée et 10 euros la journée. Raynald Symoens, gérant de l'Espadrille depuis 7 ans justifie l'évolution de son équipe par la création de ce nouvel espace tout confort : "Les gens qui payent la location d’un bain de soleil ont envie d’avoir une prestation légèrement supérieure à ceux qui s’installent là gratuitement, c'est une prestation différente qui demande un peu plus de personnel".

Cet agrandissement de la terrasse sable a contribué à ce que l'équipe de l'Espadrille continue encore de s'étoffer. Et c'est pour assurer le service au Bikini Beach, que Lucie a été recrutée pour la saison estivale. En effet déjà en 2016, l'équipe était passée à 16 saisonniers, c'est à dire le double par rapport à l'avant terrasse sur sable. Maintenant, grâce à l'agrandissement sur le sable autorisé par la Mairie avec l'espace bain de soleil et celui de leur terrasse-digue depuis que Raynald et son associé ont racheté la sandwicherie d'à côté, l'équipe compte 30 personnes, dont 14 CDI avec, parmi eux, 9 salariés à temps plein.

Le patron de l'"Espa" s'enthousiasme : "Ce qui est bien, c’est que la municipalité nous a donné la possibilité d’avoir des terrasses dans le sable avec alimentation électrique. Sans l’alimentation électrique, rien n'aurait été possible. Ils ont fait passer des fourreaux sous la digue pour que l’on soit alimenté afin d'avoir à disposition frigo, pompes à bières, machines à granité, lumière et musique."

Les avantages du métier de serveuse

Lucie a appris ici, sur le tas, et elle est polyvalente désormais. Elle l'explique : "On m’a formé, plusieurs serveurs m’ont appris comment bien m’organiser, tenir le plateau, savoir le positionner, faire les cocktails … ".

Aime-t-elle travailler là ? La réponse est clairement "oui"! D'abord parce que malouine, elle habite à deux pas de son lieu de travail, ce qui est éminemment pratique en horaires décalés. Ensuite, spontanément Lucie Holin s'exclame : "Après, travailler sur la plage : qui n’aimerait pas ? Moi tous les matins, je viens ici, je vois la mer, je vois du monde, ça me rend un petit peu heureuse. Aussi l'ambiance est cool, parce que c’est vrai que parfois c’est compliqué quand il y a du monde, quand ça court de partout et que les nerfs montent, mais on arrive à se relâcher. On se fait des blagues, on rigole bien ensemble et au final, moi j’adore travailler ici", en sourit-elle. Raynald rajoute : "Le gros avantage aussi, c’est qu'à partir du moment où l'on a les clés de ce métier, que ce soit en tant que serveur, barman, cuisinier, on trouve du boulot partout dans le monde. Si il y a bien une chose qu’on n'arrêtera jamais de faire : c’est de sortir, de manger et de boire, dans tous les pays!"

Une attractivité renforcée de la station balnéaire pour un réel "boost" économique

Raynald Symoens, né à Lille et dunkerquois depuis 11 ans, affirme : « Cette volonté municipale de développer les animations gratuites sur la digue, c’est parfait, c’est génial. Je dirai même que la municipalité met carrément les watt pour que Dunkerque soit attractive et connue!" Il rajoute : "En plus du développement des animations gratuites, la municipalité fait tout pour que Dunkerque soit une terre de tournages dans le cinéma -"Dunkirk", "Le baron noir"...-, dans la musique (le clip de Vianney récemment), et même dans les publicités. Concernant notre bar, c'est la Cristallerie d’Arcq qui nous a contacté pour faire des photos de leur nouvelle collection de verres face à la mer … Et du coup, on apparaît dans leur catalogue, et ça c’est quand même grâce à la municipalité.", avant de conclure, convaincu : "On a 5 km de côte de sable fin, c'est formidable, il faut l’exploiter, il faut la dynamiser et c’est vraiment ce que la municipalité fait."

Août 2017


Maik Claes, un cuisinier "On the beach" !

Maik Claes est passé par un centre de formation pour apprendre le métier de cuisinier : Campus Pro à Tétéghem. Formé pendant 3 ans et demi : il a été 2 ans en CAP Cuisine et 1 an et demi en Bac Pro Cuisine,  formation qui s’est terminée il y a 3 ans. Il raconte : "Mes 2 premières années de formation, j’ai travaillé aux Jardins de l'Haezepoël à Hondschoote. Puis, je suis venu postuler au restaurant On the beach et le patron m’a pris pour les 1 an et demi qu’il me restait en Bac Pro "...  

Un emploi saisonnier régulier et évolutif

Depuis la fin de sa formation, Maik a été embauché chaque année pour la saison estivale au restaurant On the Beach, il assure aussi des extras régulièrement pendant les grosses périodes d'affluence : Carnaval, Nouvel An, Noël, Pâques ; "j’ai donc une place fixe en tant que renfort", indique-t-il. Actuellement, il est en CDD à plein temps (39h/semaine) 6 mois pour la période mai-octobre. A 28 ans, Maik Claes a le grade de chef de partie : "je suis le second du second. Il y a le chef, le second et le chef de partie, cela a été long à avoir mais je l’ai eu, j’y tiens!" explique-t-il, avant de préciser : "C'est cette année que j’ai eu mon gros contrat, sinon j’étais toujours commis, là cette année j’ai pris un galon. Le chef de partie, comme son nom l’indique, il s’occupe d’une partie, il gère ses stocks, son approvisionnement, il gère avec le chef la mise en place qui est à effectuer. Il va encadrer aussi les commis qui sont sous ses ordres, c’est nettement plus de responsabilités. Le On the beach est un bon établissement et je veux continuer à bosser avec le chef M. Leroy Marcel ".

Un métier-passion au service d’un réel travail d'équipe

Le chef de cuisine lui permet de peaufiner certaines recettes personnelles. D'ailleurs, un plat commence à voir le jour : un risotto aux pommes et au cidre, avec du poivre de Sichuan. "Je me suis inspiré d’un dessin animé. J’ai essayé de faire une ébauche de recette, le chef m’a dit c’est bien mais il manque plusieurs choses. J’ai retravaillé le plat et je lui ai présenté une version terminée de la recette, il y a 2 semaines. Là, il m’a demandé de lui faire la fiche technique pour qu’elle apparaisse probablement en accompagnement sur la prochaine carte. C'est un travail d’équipe basé sur l’expérience du chef Marcel.", explique Maik. "Avant chaque proposition de carte, le chef nous prépare des plats et nous les fait goûter en cuisine et en salle, cela arrive même parfois que des clients participent à la dégustation afin d'améliorer encore et toujours. C’est grâce au chef que j'ai découvert la passion de la cuisine, son importance, comme celle d’aimer mon métier", parle-t-il de son chef avec admiration.

Une belle terrasse sable et des animations = des emplois à la clé !

"Grâce à la terrasse sable créée en 2016, il y a eu une hausse de fréquentation au On the beach", explique Frédéric Struyf, gérant du restaurant depuis 2007. II rajoute : "On peut proposer 50 couverts de plus grâce à la terrasse sable où l’on peut aussi boire un verre en dehors des heures du repas. De plus, le restaurant propose aux clients jusqu’à 3 services 12h/14H et 15h-15h30 en fonction du temps et de la fréquentation. Le soir, la restauration débute dès 18h afin de s’adapter aux touristes étrangers qui aiment dîner tôt. Le restaurant dispose désormais d'une capacité totale de 110 couverts en extérieur. Ce développement a nécessité depuis la création de la terrasse sable l'embauche de personnel saisonniers supplémentaires." Frédéric Struyf, dunkerquois, est à l'origine de cet accueillant restaurant créé en 2007 et trouve qu’il y a de plus en plus d'animations estivales sur la digue, même si ces dernières ne sont pas devant le restaurant même.

Bon à savoir : un guitariste vient aussi chanter en terrasse un répertoire de chansons italiennes à la demande les samedi par beau temps au On the beach.

Et tous à vos agendas : le 2 septembre à 20h, le groupe « La hit box » comblera votre soirée en extérieur. Les 2 musiciens-chanteurs proposent des morceaux étrangers et français aux clients. Ces derniers peuvent choisir sur une liste leurs chansons ... Ambiance assurée au "On the beach" !

                                                                                                        Août 2017


Symbil Kanté : le carré plage à la folie !

Dunkerquoise depuis 2010 et malouine depuis 1 an et demi, Symbil Kanté a profité, pour la première fois, des animations du Carré Plage. Et depuis qu’elle y a goûté, elle continue à varier les plaisirs et les découvertes, tout en étant assidue à certaines animations “coups de coeur”, découvertes grâce au Carré Plage.

Cette lilloise d’origine a essayé depuis le début de cet été, de nombreuses initiations : longe-côte, marche nordique et pirogue hawaïenne.  Responsable du service relai de Dunkerque-Assistante Maternelle Parents, elle se rend régulièrement aussi aux cours de zumba après le travail les mardi et/ou jeudi soir, en plus d’aller, quand elle le peut, au Qi Gong au parc de Malo le samedi matin…

Prochainement, elle testera le paddle. Et elle compte bien tenter l’initiation à la zumba strong, elle précise : “Là, je pense que c’est plus musculaire, j’aimerais découvrir ça”.

Un coup de coeur qu’elle compte bien pratiquer dès la rentrée

Symbil aime danser dans l’absolu, et elle a adoré la zumba en découvrant les cours dirigés par la très entraînante Sandrine Guébel. “J’adore les rythmes latinos, et la zumba c’est à la fois du sport et de la bonne humeur, c’est vraiment sympa, joyeux, ensoleillé”, explique-t-elle. Elle rajoute : la zumba, je vais en faire à la rentrée. Les animations du Carré Plage m’ont permis de découvrir, certaines je les ferai de façon ponctuelle comme la marche nordique et d’autres régulièrement à l’année par l’intermédiaire d’associations."

Surprise par une activité étonnante et sympa : la pirogue hawaïenne !

C’est d’ailleurs une nouveauté au Carré Plage cette année, et pas des moins inattendues. Le petit plus, c’est le collier de fleurs offert en souvenir ! Symbil raconte son expérience : “Dès le début, on est dans l’ambiance, on nous parle de la pirogue hawaïenne, on nous explique combien de km on peut faire. A la fin, on a eu le collier, c’était très sympathique, la petite touche finale !"

Ce que ces activités lui ont apporté ?

Symbil répond : “Je trouvais cela dommage d’habiter si près de la mer et de ne pas y faire d’activités. Cela m’a permis de découvrir des choses en y allant en groupe avec mes amis, et d’être en contact avec des animateurs sympas, des groupes sympas, ça donne un petit avant-goût de vacances parce que faire de la zumba face à la mer, c’est quand même super! Ces initiations créent aussi des échanges avec les associations qui proposent ces activités, et cela donne plein de pistes, plein d’infos. Et on se rend compte qu’il y a pas mal de choses, après il faut faire des choix, mais cela aide à aiguiller, à voir ce à quoi on accroche et ce à quoi on accroche un peu moins»

Qualité d’accueil et choix : les deux grands atouts du Carré Plage

Il y a de tout parmi les activités proposées : des activités ludiques, des activités plus intenses en émotions, des activités plus calmes qui font du bien aussi, comme le Qi Gong. Il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts”, dit-elle conquise par le programme estival du Carré Plage.

Des appréhensions elle en avait, celles d’une mer trop fraîche ou trop agitée, mais au final rien ne lui a déplu, de belles découvertes pour Symbil Kanté et ses amis ! Il suffit de se lancer finalement, je n’ai pas souffert du froid et me suis toujours sentie totalement en sécurité durant les sorties en mer …conclut-elle

Août 2017


Née à Ostricourt, Sylvie Fanucci est malouine depuis 1983 et professeur de Qi Gong depuis 7 ans. Dans le cadre des activités estivales du Carré Plage, elle enseigne le Pilates, la gym spécial du dos et le postural ball. Et tous les samedi à 11h, elle propose, au parc de Malo, une initiation au Qi Gong, au « Carré vert », comme elle l’appelle, où elle réunit jusqu’à 150 personnes ! Les séances sont gratuites et sans inscription au préalable.

Le Carré Plage se déplace au « Carré Vert » pour la deuxième année consécutive !

Le parc de Malo est le « poumon vert » de Malo, et pour initier au Qi Gong, il est important pour Sylvie de se retrouver dans un écrin de verdure. «J’ai choisi de travailler plus sur le Carré Vert parce que tout se passe sur la plage. Or là, des animations sont proposées au sein du parc, en plus des concerts, Malo revit, c’est génial », s’enthousiasme Sylvie. Elle rajoute : « C’est pour cela que je tiens à remercier vivement Martine Arlabosse, l’adjointe de quartier de Malo-les-bains car elle a toujours cru en ce projet.»

Formation et activités professionnelles très complémentaires

Sylvie Fanucci a cette passion en elle, depuis l’âge environ de 15 ans. Et pour devenir prof de Qi Gong, elle est passée par l’Institut de Médecine Traditionnelle Chinoise, qui lui a apporté notamment la connaissance des méridiens qui sont nos « merveilleux vaisseaux », comme elle dit.

Elle a créé L’envol de la grue, jeune association dunkerquoise qui a pour but de faire découvrir et pratiquer les arts corporels traditionnels chinois, et dont Philippe, son mari, est le président.

Sinon, elle travaille essentiellement pour l’association Gym’V où elle dispense différents cours dont le Qi Gong. Sylvie entreprend aussi depuis peu la voie du yoga, pour enrichir son Qi Gong.

Qu’est-ce que le Qi Gong ?

Pour Philippe qui a toujours été son élève, la réponse est spontanée : « Le Qi Gong pour moi, c’est avant tout un rééquilibrage énergétique pour mieux connaître son corps et mieux l’appréhender. Ce rééquilibrage, se fait à la fois, par des respirations et par des mouvements par lesquels on prend conscience qu’on mobilise son énergie. » Sylvie rajoute : «C’est la circulation de l’énergie vitale, on est une énergie vitale mais celle-ci va s’épuiser comme un capital, si l’on y fait pas attention. Moi quand j’inspire et que j’expire, je nourris, je dispatche, j’apprends… Le Qi Gong qu’on appelle « sport de la longévité » attire les gens qui cherchent à être bien, et ce longtemps».

Comment se déroule une séance-type de Qi Gong ?

Sylvie nous accompagne : « On arrive, mon mari met des musiques Feng Shui qui s’inspirent d’une méthode de bien-être japonaise. On est debout, c’est l’été. On est une jolie fleur, et la tête est dirigée vers le ciel. On fait le « salut » qui signifie : « je vais sacraliser le temps que je me donne ».  Au début des exercices, c’est linéaire, on réalise des petits mouvements pour apaiser le cœur. Ensuite, on commence doucement à travailler sur d’autres organes, car en Qi Gong, on ne travaille rien sans avoir stimulé TOUS les organes. Le fil rouge de l’été, c’est le cœur qui ne fonctionne pas tout seul. Il a 2 copains avec lui : l’intestin grêle et le poumon. Mes exercices tournent toujours autour de l’organe-saison. »

Sylvie précise la notion de verticalité dans cette discipline : «On est principalement debout au Qi Gong. Le Qi Gong s’adapte aux saisons. L’hiver, saison de gestation, on est plus dans des méditations, et plus on va vers l’été, plus on est tourné vers l’extérieur. Et à partir du 15 août, on commence de nouveau un travail d’intériorisation pour s’économiser».

Avis aux amateurs de sérénité et de recherche d’authenticité : vous êtes les bienvenus le samedi matin, au Carré Vert de Malo-les-bains !

Août 2017


Exclusif ! Interview de Gaspard Malo !

La Mairie de Malo présente du 30 juin au 17 septembre 2017 l’exposition “La famille Malo, une ambition pour le territoire”. L’occasion pour nous, de vous proposer une interview exclusive de Gaspard Malo, et pour cause ! Une rencontre donc posthume (forcément!), réalisée après sa mort, qui nous emmène à la rencontre de l’illustre dunkerquois du 19è siècle. Une interview “DKlée” dans le temps …

Gaspard Malo répond à une série de questions, notamment sur Malo-les-bains, créée en 1891.

1/ Vous êtes devenu l’industriel le plus important de la région, le seul à construire à Dunkerque des navires à vapeur en fer, et une filature de lin qui restera longtemps l’entreprise la plus importante de la région et l’une des premières filatures mécaniques de lin à fonctionner en France. Etes-vous conscient d’avoir à ce moment-là un esprit moderne et inventif ?

Gaspard Malo : "Célestin et moi avons eu la chance de recevoir un enseignement “moderne” qui nous a ouvert l’esprit et donné les connaissances nécessaires pour comprendre notre époque. Notre père, par ailleurs, avait une très grande ouverture d’esprit qu’il s’est évertué à nous transmettre. Il nous a légué également une fortune suffisante pour que nous puissions commencer à investir dans ce qui nous semblait porteur d’avenir. La chance aidant, nous avons réussi à saisir des opportunités et à les faire fructifier. Nous avons toujours aussi attaché beaucoup d’importance à établir avec les personnes avec qui l’on travaillait un climat de confiance réciproque."

2/ Vous avez été élu en 1848 représentant du Nord à l’Assemblée Nationale, puis membre de la Chambre de Commerce de Dunkerque. Et suite à votre grande réussite dans le négoce et l’industrie, vous vous êtes montré comme un homme de grande générosité, en mettant à l’occasion votre fortune au service du bien public. Etait-ce une volonté chez vous de préserver votre image ou était-ce réellement par souci du bien public?

Gaspard Malo : "1848 est une grande année dans la vie de la famille. J’ai activement participé à la campagne des banquets qui a mené à la révolution de février et les électeurs m’ont fait confiance en me portant à la députation. Pendant ce temps, mon frère Célestin qui siégeait au conseil municipal de Coudekerque-Branche, est élu maire. Malheureusement, Louis Napoléon Bonaparte avec son coup d’Etat du 2 décembre 1851 a mis fin à toute activité politique de notre part. Nous étions opposés à l’Empire autoritaire et le sommes restés au prix d’une mise à l’index de toute commande d’Etat en particulier pour le chantier maritime. Dans notre vie privée, nous sommes restés fidèles à nos idées libérales et avons veillé, Célestin et moi, à faire profiter nos concitoyens des largesses que notre activité industrielle nous avaient apportées. Nous étions, bien entendu, très attentifs, à préserver ce que l’on appelait à l’époque notre “respectabilité” mais étions également attentifs au bien public."

3/ Que pensez-vous de la construction de Malo aujourd’hui ?

Gaspard Malo : "J’ai eu l’ambition de favoriser la création d’une station balnéaire à l’instar de ce qui commençait à exister à l’époque et je suis particulièrement fier, d’une part que l’on ait donné mon nom à cette ville et surtout j’admire le développement qu’elle a pris. Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé pareille croissance. Permettez-moi d’avoir une double pensée en ce qui concerne la promotion de Malo-les-Bains grâce au film de Nolan. D’une part, une très grande fierté car le nom de “ma” cité va parcourir le monde. Mais d’autre part, je suis triste que ce soit à l’occasion d’un évènement qui a coûté autant de vies humaines. J’aurai préféré quelque chose de plus humain, de moins tragique. Mais on ne refait pas l’Histoire."

4/ Est-ce que des bâtiments malouins remarquables ou des aménagements encore visibles ou perceptibles peuvent vous être attribués ?

Gaspard Malo : "Très peu, la Seconde guerre mondiale a causé tant de destructions ! Mais il y a la maison que je m’étais faite construire à partir de 1860 et que l’on appelait à l’époque la ferme Malo, c’est là où je m’installe en 1870 et où je décède en 1884. Démolie durant la guerre, elle a été reconstruite à l’identique et c’est aujourd’hui la maison du gardien du parc aménagé sur mes terres à partir de 1923. Dans son prolongement, le corps de ferme reconstruit lui aussi, abrite le musée aquariophile. En 1923, la Ville a fait aménager autour de ma maison, sur mes terres potagères, un très joli parc. J’en suis très heureux !"

"Je me souviens aussi qu’entre 1880 et 1883,  cinq de mes amis séduits par la beauté des lieux ont fait construire des villas voisines au bord de mer. Parmi elles, la villa les Flots construite pour le critique de théâtre parisien Francisque Sarcey. La villa a été rachetée et restaurée après la seconde guerre mondiale, c’est hélas la seule qui subsiste aujourd’hui. Vous pouvez la voir au 41 de l’avenue About, sa façade est séparée côté digue par un mur de béton qui retient le sable mais qui n’existait pas à l’époque. "

5/ Pensez-vous que le livre “La famille Malo ou l’intelligence d’entreprendre” (publié par la Société Dunkerquoise d’Histoire et d’Archéologie) reflète bien votre parcours ?

Gaspard Malo : "L’équipe qui s’est attelée à retrouver tous les aspects de la vie de ma famille a fait une recherche sérieuse. Elle a su retrouver les lignes de force qui ont guidé notre action depuis mon père jusqu’à mon fils. Je suis particulièrement sensible à la place qu’elle a réservé à mon frère Célestin qui était souvent oublié. En ce qui me concerne personnellement, je dois dire, que je me retrouve assez fidèlement même si parfois je suis étonné de l’indulgence des auteurs à mon égard."

Avec les réponses par Jean-Pierre Mélis, co-commissaire avec Myriam Morlion, de l’exposition “La famille Malo, une ambition pour le territoire” et historien de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Dunkerque, qui s’est glissé le temps d’une interview dans le rôle de Gaspard Malo.                 

                                                                                                                                           Juillet 2017


Carole Costard - Ses élèves revivent la Bataille de Dunkerque

En prenant il y a deux ans ses fonctions au lycée Jean-Bart, Carole Costard, 26 ans, Bretonne d'origine, ne s'imaginait sans doute pas vivre une telle expérience. Associée à ses collègues Laurence Lestavel et Christophe Després, la jeune professeure d'histoire-géographie a accompagné tout au long de l'année une vingtaine d’élèves de 1ère dans un étonnant travail de mémoire autour de la Bataille de Dunkerque.

"Je connaissais cet épisode de la Seconde Guerre mondiale, mais pas dans les détails. J’ai véritablement découvert Dynamo à travers les recherches menées avec les élèves !" L'occasion pour elle de parfaire sa culture, mais aussi et surtout pour ces jeunes Dunkerquois : "Les élèves savent bien qu'il s'est passé quelque chose à Dunkerque en mai 1940, mais ils ne s'imaginent pas ce qui s'y est joué."

A partir de documents d'archives, le groupe a redonné vie à six destinées dunkerquoises. Avec le soutien du Studio 43, les élèves ont réalisé un film mêlant scènes jouées (ou plutôt dites) et photos d'époque... Le résultat final est aussi bluffant qu'émouvant et pédagogique !

Découvrez "Eclairons la mémoire, la Bataille de Dunkerque mai-juin 1940", l'étonnant travail des lycéens de Jean-Bart dans cette vidéo :


Fin de saison du Bateau Feu...

Depuis le mois d’avril, de nombreux ateliers de création ont commencé en Basse-Ville et au Jeu de Mail dans le cadre des projets participatifs proposés pour la fête de fin de saison du Bateau Feu, La Grande Loupiote, en partenariat avec le Théâtre la Licorne.

Pendant 2 semaines, 2 couturières de la Compagnie De Fil et d’Os ont réalisé à laMaison de quartier du Jeu de Mail http://www.jeudemail.aduges.org/8 robes haute-couture, avec les couturières et brodeuses du Jeu de Mail, du Carré de la Vieille et de la Maison de quartier de la Basse Ville. Des habitantes se sont portées volontaires pour participer à ce "Bestiaire articulé", défilé marionnettique tout à fait étonnant et présenter les créations dans lesquelles, petite originalité, se dissimule un animal ! La 1ère représentation a eu lieu le 28 mai dernier à 14h, lors du Bal International du Jeu de Mail, et la prochaine aura lieu le 17 juin à 21h rue du Fort Louis.

Zoom sur 2 volontaires de basse ville pour le "Bestiaire articulé" : 1 brodeuse et 1 mannequin

Retrouvez-ici les portraits de Lysiane Fasquel et de Stéphanie Ferlin, 2 participantes volontaires pour participer au "Bestiaire articulé", projet participatif du Bateau Feu et du Théâtre La Licorne, habitant en Basse Ville...

Lysiane Fasquel, brodeuse en basse ville, modeste de nature mais fière de participer au projet !

Bénévole en Maison de quartier depuis 10-12 ans, Lysiane Fasquel connaît quasiment tout le monde en Basse Ville, il y est née et a toujours vécu. Et c’est spontanément qu’elle a répondu positivement à la proposition du Bateau Feu de participer à ce projet participatif du Bestiaire articulé.

Générosité et modestie à toute épreuve

Lysiane Fasquel est même Vice-Présidente de ce lieu mais par modestie, elle n’aime pas le dire. C’est donc Aurélie Cambresy, la Directrice de la Maison de quartier de la Basse Ville qui aime le rappeler à sa place.

Et tous les lundis après-midi : c’est broderie en points de croix au programme de la Maison de quartier ! Pour le "Bestiaire articulé", Lysiane a brodé sur la robe de l’aigle royal, ainsi que Josette, Annette, Valérie et Marlène pour le masque. "Très habile de ses mains, elle est notre monitrice", indique-t-elle sur cette dernière. Lysiane ne manque pas une occasion de parler de tous les bénévoles.

Une expérience "rigolote et intéressante" pour Lysiane, "à reproduire dès que possible"

Aux dires de Lysiane, on sent que cela a été vécu intensément : "C’est une expérience à refaire, parce qu’on a bien aimé ! On a fait ça dans la rigolade". Elle ajoute même : "On a réalisé quelque chose que l’on n’avait jamais fait et on a vu que tout avait été fait à base de récup’, pour les tissus, les fils... On n’avait jamais vus cela, c’était intéressant à voir".

Ce qu’elle a préféré dans cette expérience ? Sa réponse est sans détour : "C’était de redorer le blason à la Maison de quartier de la Basse Ville parce que c’est rare qu’on ait des choses comme ça en basse ville, ça fait revivre le quartier et nous apporte de la fierté."

Stéphanie Ferlin défilera en robe-araignée version écolo !

A 29 ans, Stéphanie Ferlin, jeune bénévole de la Maison de quartier de la Basse Ville, est toujours partante... Elle pense que c’est une bonne idée de l’avoir mis dans le quartier, ce Théâtre La Licorne. Pour preuve, lorsqu’elle a été sollicitée pour participer à un défilé haute-couture dans le cadre du projet de la Grande Loupiote, elle s’est dit de suite pourquoi ne pas essayer

Une expérience marquante à renouveler

Elle raconte qu’au départ, les membres de la Compagnie de Fil et d’Os "nous ont pris les mesures et le résultat a été nickel au moment des essayages. Couturières et brodeuses ont fait du magnifique travail." Elle rajoute avec enthousiasme : "J’avais juste chaud, mais j’ai trouvé que leur travail était vraiment une réussite. Le plus marquant a été les entraînements, j’ai adoré ça, c’était marrant. Il est certain que je recommencerai si l’occasion se reproduit !"

Sa robe de l’araignée, et les 7 autres robes haute-couture créées en partie avec de la récup’

Pour leur 1ère collaboration avec La Licorne et le Bateau Feu, c’est bien la Compagnie professionnelle qui a émis l’idée de la récup', en accord avec la thématique imposée du bestiaire articulé. Seule contrainte : chaque création haute-couture devait cacher un animal ; araignée, aigle royal et hérisson pointeront donc le bout de leur nez à la tombée de la nuit, rue du Fort Louis, le 17 juin à 21h.

Presque la totalité de cette robe de l’araignée a été confectionnée avec des toiles de coton déjà utilisées pour d’autres projets, et du jersey en tube qui était destiné à être jeté à cause de la date de péremption. Des broderies ont été récupérées aussi sur un voile en coton de type djellabah donné pour l’occasion par une habitante de la basse ville.

C’est donc dans le cadre d’un travail collectif et convivial, mais aussi écologique, que se sont déroulés ces ateliers de création de la Grande Loupiote !

Juin 2017


Delphine Lagache compte sur vous pour les Journées Nationales de la Croix Rouge !

Du 10 au 18 juin 2017, c'est la Collecte pour les Journées Nationales de la Croix Rouge Française dans vos magasins (super/hypermarchés), et au stand de vente d'objets "Goodies" Croix Rouge, aux alentours du marché de Dunkerque. Tout l'argent récolté lors de cette semaine sera utilisé sur le Dunkerquois pour la population locale.

Une Présidente de l'unité locale de Dunkerque CRf, débordante d'énergie !

Se sentir utile, continuer à construire des projets, voilà le crédo de Delphine Lagache. Son parcours ? Elle nous l'explique : "La Croix Rouge française m'a permis d'évoluer et d'acquérir également des compétences. J'ai 18 ans de bénévolat derrière moi, j'ai commencé en tant que PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1*) et aujourd'hui, je suis chef d'intervention et formatrice PSC1 grâce à la Croix Rouge."

Son message ? "Devenez bénévole, aujourd'hui toutes les associations ont besoin de bénévoles pour pouvoir continuer leurs actions. Sans bénévoles, beaucoup de choses n'existeraient pas."

Beaucoup de générosité sur le territoire

Enseignante de 39 ans au lycée Vauban à Dunkerque, Delphine ne tarit pas d'éloges sur son équipe de la CRf : "Pas facile de gérer vie professionnelle, bénévolat et vie privée mais bien organisé, cela fonctionne, et avec une équipe géniale, les difficultés s'’effacent. J'ai à mes côtés une équipe qui s'implique et sur laquelle je peux compter, cela facilite grandement la tâche."

Elle reconnaît que "demander de l'argent dans un territoire relativement pauvre peut paraître difficile mais le territoire dunkerquois est solidaire, et généralement les personnes en difficulté mettent un point d'honneur à participer."

Vous souhaitez devenir bénévole ? Venez aux locaux de la Croix Rouge, un mercredi vers 18h30 pour le secourisme ou un mardi vers 13h30 pour l'action sociale, ou sur la page facebook : https://www.facebook.com/CroixRougeFrancaiseUniteLocaleDeDunkerque ou le site internet : http://dunkerque.croix-rouge.fr

* Permettant d'acquérir par équivalence le Brevet Européen des premiers secours (BEPS)

Juin 2017


Bhan Soechit, Pdg de la Nouvelle Rizerie du Nord

Soutenue par la CUD et la Région, la Nouvelle Rizerie du Nord vient d’investir 1,5 million d'euros dans la modernisation de ses machines. Une nouvelle étape pour cette société dunkerquoise, propriété d'une famille originaire du Surinam. A sa tête Bhan Soechit, Pdg élevé dans la culture de la qualité. Son père avait débuté comme courtier sur le marché du paddy, riz brut encore recouvert de son écorce. Dans les années 1970, la famille construisait ses premiers séchoirs, puis sa propre entreprise.

Autour du père et de ses partenaires, les cinq frères développent l'outil familial pour atteindre les 50 000 tonnes de riz. Un client européen, la société dunkerquoise Dewulf, fondée en 1867, leur achète alors 250 tonnes en quatre mois. Suffisant pour attiser la curiosité de l'industriel, désireux de créer une "joint venture" en Europe. Sauf que le donneur d'ordres connaît des difficultés. Les Soechit décident alors de racheter le site dunkerquois. Nous sommes en 1981.

36 ans plus tard, la Nouvelle Rizerie du Nord fait plus que jamais partie du paysage industriel dunkerquois. Spécialisée dans l'importation de riz de première qualité, la société conditionne la marque Palmier et s'approvisionne au Surinam, en Italie et surtout en Asie : Thaïlande, Inde, Cambodge. Ses clients couvrent tout l'éventail de la distribution : des petits détaillants aux industriels en passant par les grossistes. "Le marché français représente 10 à 15 % de notre activité", situe Harry Soechit, directeur.

Avec un parc machines vieillissant et un chiffre d'affaire retombé à 6,7 millions d'euros, la société perdait en productivité. L'heure était venue de redynamiser l'activité par un investissement d'importance réalisé l'an dernier donc : "Nous avons consacré 1,5 million d’euros à moderniser nos outils", indique Bhan Soechit, avec l'objectif de créer 7 emplois supplémentaires.

Soutenue par le territoire

Pour ce projet de développement, les Soechit trouvent en Dunkerque Promotion le partenaire idéal. L'agence dunkerquoise assiste en effet l'industriel dans la gestion de dossiers financiers. C'est ainsi que la Communauté urbaine de Dunkerque a accordé une aide de 250 000 € (remboursable sur 5 ans), complétée par un soutien de la Région. "Notre objectif : 20 à 25 000 tonnes annuelles, soit le double de la production actuelle", ambitionne Bhan Soechit.

Riz extra long, doux, basmati mais aussi riz parfumé ou aromatique, voire précuit, la marque Palmier propose une gamme diversifiée de produits de qualité, consommés dans le monde entier.

La Nouvelle Rizerie du Nord en chiffres :

-    1867 : création de la société Dewulf.

-    1981 : reprise de la Rizerie du Nord par la famille Soechit.

-    Effectifs : 22 salariés.

-    Chiffre d’affaires annuel en 2016 : 6,7 millions d’euros.

-    Provenance du riz : Surinam, Thaïlande, Inde, Cambodge, Italie mais aussi Uruguay et Argentine.

-    10 à 15 % de la production de la Nouvelle Rizerie du Nord sont vendus sur le marché français, le reste à l’international.

Un point de vente en direct !

Le saviez-vous ? Installée à Dunkerque, 7 rue de Calais, la Nouvelle Rizerie du Nord dispose d'un point de vente en direct ouvert au public ! Passé l'immense porte de l'entreprise, le client que vous êtes ne doit pas craindre de poursuivre sa route jusqu'aux bureaux situés en cœur de site.

Du lundi au vendredi, il vous est possible d'acheter sur place tous les produits de la gamme Palmier. Evitez ainsi les intermédiaires et choisissez un riz de très grande qualité !

Juin 2017


Timothée Donay - Le cinéma : sa passion... et son métier

Fin mars, le Studio 43 a programmé le film canadien "Werewolf", distribué par Ligne 7, la société du tout jeune Dunkerquois de 28 ans, Timothée Donay.

"Ligne 7, c'est en référence au métro que j'emprunte à Paris et au 7e art", explique le Malouin d'origine, installé dans la Capitale depuis cinq ans. Ce statut de professionnel du grand écran, c'est l'aboutissement d'une passion qui a grandi dans le Dunkerquois, entre les classes option cinéma des collège Boris-Vian et lycée du Noordover, et aussi et surtout dans les salles du Studio 43. "J'ai tout appris au Studio, où j'ai été bénévole en caisse après le bac, puis salarié durant trois ans, en parallèle à mes études de cinéma à Lille III."

Pourquoi distributeur et pas acteur ou réalisateur ? "C'est un peu un hasard, explique Timothée qui avait débuté dans la programmation. Avec l'association Kamea Meah, nous avions cherché à produire et distribuer le documentaire "En quête de sens". Et en 4 mois, il est sorti." D'autres propositions sont venues et l'idée de monter sa propre entreprise s'est alors imposée.

"A Ligne 7, on veut surtout défendre des premiers films et sortir des schémas classiques, en prenant le temps d'accompagner les films dans les salles." Ce qui était précisément le cas avec "Werewolf" dont le sujet, un jeune couple en quête d'ailleurs et aussi face à l'addiction, nécessitait médiation et débat. Timothée et Ligne 7 travaillent actuellement sur un documentaire intitulé "Déclics de conscience" : "Le film traite de la prise ou de la reprise du pouvoir par les citoyens et du pouvoir d'agir des habitants."

Éduquer le public à l'image

Pur produit de la filière dunkerquoise d'éducation à l'image, le jeune homme revient évidemment pour nous sur le phénomène "Dunkerque". "J'étais passé à Dunkerque pendant le tournage et j'ai plein de copains qui ont fait de la figuration pour Nolan. C'est bien pour la ville, pour l'économie. Comme tout le monde, j'ai hâte de voir le résultat. Voir ce qu'un aussi grand réalisateur aura pu faire de cette page de notre histoire."

Vu de Paris, "Dunkerque" est l'occasion pour Timothée de parler du Studio 43, "que tout le monde connaît, pour les rencontres cinématographiques, pour avoir aussi réussi le tournant du numérique". Central, quand on parle cinéma dans le paysage dunkerquois, le Studio est pour le jeune distributeur de film le symbole de la volonté de la Ville de sensibiliser les Dunkerquois au 7e art. "Cette volonté d'éducation à l'image est quelque chose d'important à Dunkerque ; quelque chose que la Ville doit continuer de défendre."

Mai 2017


Stéphane Vandevelde, un collectionneur 100% Puriste !

Véritable passionné des voitures anciennes, Stéphane Vandevelde vient pour la première fois au Printemps de la Place Jean Bart. Portrait...

Stéphane Vandevelde, grand passionné d'automobiles anciennes, et investi !

En cessation d'activité depuis peu, Stéphane Vandevelde a choisi désormais de se libérer du temps. Et du temps, il en consacre notamment pour le rassemblement annuel de voitures de collection "Embouteillage à Leffrinckoucke" tous les premiers dimanche d'avril. Manifestation qu'il organise avec Olivier Langlet, Directeur de la Maison pour Tous.

Collectionneur de voitures anciennes françaises avec pour préférence le Lion !

Stéphane Vandevelde n'en possède pas moins de 5 ! Peugeot 203, Peugeot 403, Renault 10,  Simca Aronde P60 et Peugeot D4A. "Je suis collectionneur de Peugeot parce qu'au niveau voiture française ancienne, c'est celle que je préfère" explique-t-il. Les voitures de ses rêves ? Les Peugeot 403 et 404 cabriolet (celle de Columbo de préférence !)

Une passion qui se transmet... de grand-père en petit-fils !

Un père, propriétaire pendant son enfance d'une Renault 10 tandis que son grand-père maternel, grand amateur des Peugeot. C'est donc bien son grand-père qui lui a transmis le virus des Peugeot. En effet, ce dernier a acquis, tout au long de sa vie : 203, 403, 404, 504, 104, 305 pour finir avec une 306. Ce grand-père qui l'emmenait, lui et son petit cousin, se balader à la plage, au Port... toujours en Peugeot.

Accessoires et mécanique d'antan

Là encore, Stéphane Vandevelde se souvient de son grand-père maternel et comme lui, il explique que "tout a son importance ; l'étiquette de vidange d'époque, le porte-clé, le petit store d'époque à l'arrière...". Attaché à la mécanique ancienne, il rajoute : "Moi je suis un puriste, il faut qu'il y ait un max de choses d'origine, avant on pouvait entretenir, réparer. A l'oreille, on savait les régler et déceler une bougie défectueuse, une panne d’allumage, un problème de batterie..."

Son plus beau voyage à bord ?

"Ce sont les 50 ans de la 403 à Paris en 2005 avec mon fils Emeric, alors âgé de 17 ans", rétorque-t-il spontanément. "C'était super, on a circulé dans Paris le dimanche matin, tout le monde nous regardait, on était bien une centaine, des cabriolets, des camionnette-plateaux, des familiales, des berlines comme la mienne...".

Il se souvient de cette 403 comme un vrai "poulailler roulant", et fait l'inverse du copain d'enfance de son père qui lui, était fils et petit-fils d'un casseur-démolisseur de voitures anciennes, comme il en existait dans les fifties pour cause de pénurie de ferraille.

Au contraire, Stéphane Vandevelde aime les restaurer, et les conserver comme à l'origine : 100% Vintage !

Nolwenn Buteux et sa cox !

Avec sa cox, Nolwenn Buteux, comme de plus en plus de femmes, ne manque plus une occasion d'aller aux rassemblements du Club Vintage, organisés par son compagnon Olivier Rouliat, grand passionné de voitures anciennes.

Une surprise de taille en cadeau d'anniversaire !

Le jour d'un rassemblement au Pôle Marine, le 13 septembre 2015, Olivier, lui offre à l'apéro son cadeau d’anniversaire... "Il avait mis les clés de la cox dans un écrin à bijou, sous une mini cox rouge... Je ne savais pas mais la voiture était garée derrière moi...", se remémore-t-elle.

Pourquoi le choix d'une cox ?

Parce que c'est la première voiture que son mari a eue, il l'a même vendue, au bout de 15 ans, à quelqu'un de son entourage, pour la retrouver et la racheter bien des années plus tard... à la même personne !

Avec les années aux côtés d'Olivier, la passion s'est installée chez Nolwenn Buteux. A tel point que cette conseillère en mode, a transmis son goût pour ces rassemblements, à sa petite sœur de 20 ans. Elle explique leur plaisir : "Cela nous rappelle des souvenirs d'enfance, voitures de nos parents, vêtements et objets vintage".

Avis aux amateurs du vintage : Olivier Rouliat a même créé sur Facebook une page Bons Plans Vintage où l'on peut acheter, vendre ou échanger des objets !

Les potaumobiles débarquent place Jean Bart !

Ce 29 avril 2017, Anne-Charlotte Mampaey, collectionneuse d'automobiles anciennes liévinoise, débarque place Jean Bart avec son groupe d’amis "les potaumobiles", comme ils se sont surnommés eux-mêmes ! Des passionnés qui sont de sortie quasiment tous les week-ends...

Deux Peugeot 404 et une Youngtimer BX

Membre du Club 404, cette vraie passionnée d'anciennes en possède 2 : une Peugeot 404 coupé et, excusez du peu, un cabriolet 404 avec laquelle elle viendra au Printemps de la place Jean Bart. La 3e est une youngtimer BX 16 tzs boîte automatique. Sur cette dernière, elle confie : "Ces voitures ayant été produites en grand nombre, elles n'ont pas le même charme ; Les Youngtimers n'ont pas encore leur place dans les rassemblements d’anciennes...". Ce qui ne l'empêche pas de la prendre pour aller travailler, tant elle est pratique et confortable.

Baignée dans l’univers des 404

Son père a collectionné les Peugeot anciennes : 202, 301, 302, 203, 304, 204, 404, 205, 504, 505 mais surtout les 404 ! Puis en tant que déléguée régionale du Club 404, elle s'est mise à participer aux différents rallyes à travers la France, et c'est à ce moment-là que la passion ne l'a plus lâchée...

Ses plus beaux voyages à bord : le Tour de Bretagne en cabriolet 404 et l'assemblée générale du Club 404 à Besançon en coupé 404. Néanmoins, son rêve désormais, c’est la Peugeot 402 éclipse.

Anne-Charlotte, une collectionneuse-mécanicienne ?

Secrétaire médicale à l'hôpital de Lens, elle le dit sans ambiguïté : "Je ne suis pas mécanicienne du tout. J'ai un ami qui m'entretient mes voitures régulièrement". Mais les pièces de ses 404, elle les connaît toutes, elle les chine dans les bourses de pièces et sur internet. Et surtout, cela ne l'empêche pas de prendre la route seule pour traverser la France à l'occasion du rassemblement annuel du Club 404. "Et en cas de panne, il y a toujours des personnes pour s'arrêter pour vous aider et au pire l'assistance de l'assurance est requise", précise-t-elle.

Suite au grand succès de l'année dernière, cette liévinoise vient donc avec ses potaumobiles pour tester cette 2ème édition du défilé des voitures de collection qui lance le Printemps de la place Jean Bart...

Avril 2017


L'exposition "Au cœur de nos émotions" : apprendre aux enfants le bien-vivre ensemble !

L'histoire d'un beau projet peut parfois commencer tragiquement... C'est le cas de l'exposition "Au cœur de nos émotions" puisque l'incendie criminel de la Maison des Services Publics en mai 2015 en est à l'origine. Le multi-accueil du Jeu de Mail avait alors été délocalisé au Carré de la Vieille, le temps des travaux pendant plus d'un an. Et c'est à ce moment-là que le multi-accueil du Jeu de Mail, en lien avec les maisons de quartier Ile-Jeanty, Jeu de Mail et Carré de la Vieille, a décidé de se lancer dans un projet d'envergure (ou d'action citoyenne) sur les valeurs éducatives.

Transmettre les valeurs de la République

C'est pour ce projet que Sandrine Riquez, auxiliaire de puériculture de 33 ans, a développé, dans le cadre de sa Valorisation des Acquis de l'Expérience (VAE) pour devenir éducatrice de jeunes enfants, un nouveau concept d'exposition "Au cœur de nos émotions". L'occasion pour cette hesdinoise de naissance de "travailler avec les familles du multi-accueil du Jeu de Mail" précise-t-elle, et avec plusieurs partenaires : les Maisons de quartier "Petit Territoire Centre" (Jeu de Mail, Carré de la Vieille, Ile Jeanty), mais aussi des élèves de l'école maternelle publique du Carré de la Vieille et de l'école Lucien Maillard. "En développant des projets pédagogiques de ce type, cela donne une image positive du quartier ; l'ancienne Maison des Services Publics est devenu un lieu de rencontres avec des groupes de parole, les familles s'y sont bien investies", explique-t-elle. La finalité de cette exposition : la transmission, dès le plus jeune âge, des valeurs éducatives universelles comme le respect, le bien-vivre ensemble, l'apprentissage des droits et devoirs des citoyens, en somme des valeurs de la République.

Pour rajouter encore à la cohérence de ce projet de bien-vivre ensemble, Sandrine Riquez tient absolument à rendre hommage à toute l'équipe ; "Tout le monde - auxiliaires de puériculture, éducatrices, agents d'entretien et de restauration (pour le temps des mamies conteuses notamment) - a été tellement motivé, investi, dynamique. Cela aide quand on veut se lancer dans un projet. Si on est toute seule dans son coin, ça n'aurait pas pu prendre autant d'ampleur", reconnaît-elle.

Avec ses partenaires et fans du projet, Sandrine Riquez a donc axé son travail avec les enfants sur ces valeurs, et les émotions. Pour elle, il est primordial de "permettre à l'enfant d'exprimer ses émotions, de veiller à ce qu'elles ne deviennent pas négatives si elles ne sont pas exprimées. Il a le droit d'être en colère et sans écoute, il va s'exprimer de manière négative". Et rien n'est plus dangereux que d'empêcher la vapeur de s'échapper d'une chaudière...

Bien plus qu’une exposition ; une activité éducative et parentale

Le projet a donné lieu à des activités éducatives qui favorisent l'éveil des enfants et qui génèrent de l'empathie chez eux. Par exemple, l'enfant qui réussit un jeu est applaudi par ses copains... Ce projet les sensibilise aussi aux différentes émotions en utilisant des outils intéressants : le tableau des humeurs, des "bons de colère" ou "bons pour un câlin". A noter aussi la petite boîte d'outils "magiques" proposée aux parents pour aider à les faire revenir au calme, où l'on peut trouver : bouteille de retour au calme, coussin de la colère, balles anti-stress... Maman de 2 jeunes enfants, Sandrine Riquez nous le dit : "J'ai testé à la maison, ça marche, ça aide personnellement, il y a vraiment des choses qui marchent".

Ces activités manuelles ont donné lieu à la réalisation de toiles par les enfants où un même monstre figure sur toutes et illustre diverses émotions (colère, peur, joie...). A l'aide de collages, de peintures et d'assemblages comme l'insertion de textures -comme des bulles- dans une bouteille, les enfants ont expérimenté des découvertes sensorielles pour la réalisation de cette exposition riche en couleurs ! Découvrez quelques photos de l'exposition ci-dessous.

"Au cœur de nos émotions" à retrouver les 7 avril et 10 juin

L’exposition "Au cœur de nos émotions" inaugurée le 4 février 2017, sera de nouveau visible le samedi 10 juin lors d'une manifestation autour du livre organisé par la Maison de quartier du Jeu de Mail en lien avec le réseau des Balises de la Communauté Urbaine de Dunkerque.

Toujours dans le cadre de cette exposition, un atelier sera proposé le 7 avril 2017 de 17h15 à 18h30, à destination de tous les enfants de 2 mois ½ à 3 ans révolus, inscrits par les parents au préalable. A ce propos, Karine Haloui, directrice du multi-accueil du Jeu de Mail, met à l'aise les mamans intéressées : "C’est ouvert à tous !" Tél 03 28 59 69 09.

Un beau projet qui a porté ses fruits, au regard de l'intérêt qu'il a suscité chez les enfants et leurs familles, et qui a véhiculé positivement les valeurs de la République !

Mars 2017


Sky is the limit !

"Sky is the limit", disent les Américains. Un principe appliqué quasiment à la lettre par le Dunkerquois Arnaud Charron, 50 ans (gestion administrative, commerciale et artistique, et son associé, Réginald Balcerek, 44 ans (gestion technique, artistique, pilotage et post-production), qui entrevoient les possibilités sans limites ou presque offertes par... les drones !

Equipés d'appareils vidéo et de mesure, les petits bijoux de technologie de leur toute jeune société, WeDroneU, repoussent l’horizon, au propre comme au figuré.

Une infinité d’applications

"On a travaillé sur ce projet de prise d'images par drone durant neuf mois", précise Arnaud Charron, ancien responsable de cinéma à Dunkerque. "Notre activité de prise de vues aériennes (photos et vidéos HD) par drones télé-pilotés à destination des particuliers et professionnels s'articule autour de trois volets : la mise en valeur de biens, structures et patrimoines ; la valorisation d'activités, de savoir-faire, de métiers ou d'événements ; enfin, les missions plus techniques de diagnostic, modélisation 3D, calcul de surfaces."

Pour quels débouchés ? "Les applications sont nombreuses, on en découvre chaque jour de nouvelles : les visites virtuelles bien sûr, l'intégration d'éléments réels dans les jeux vidéo, les calculs de volumes pour les géomètres et les ingénieurs, la topographie, l'archéologie, les impressions 3D..."

Pour les professionnels comme pour les particuliers

Créée depuis fin octobre 2016 et enregistrée auprès du RCS de Dunkerque et de la DSAC N°ED01095 (DGAC), la société dunkerquoise s'adresse véritablement à tous les publics : professionnels comme particuliers. "Chaque projet est pour nous digne d'intérêt, assure Arnaud Charron, de la simple prise de clichés en moins d'une heure jusqu'à la réalisation de films optimisés, finalisés et personnalisés." Les clients déjà séduits par cette technologie sont : des particuliers pour des bons cadeaux offerts à des proches à l'occasion des fêtes de Noël, d'autres pour la mise en valeur de leurs biens immobiliers, des associations locales pour présenter leurs activités, des collectivités, des campings pour des films de présentation, des agences de communications pour l'intégration de prises de vues aériennes dans des plans média plus larges, des industriels, des agences immobilières...

Après le Drones Park d'Olivier Victorri au Jeu de Mail, WeDroneU creuse un peu plus le sillon d'une dynamique nouvelle et connectée dans le monde de l'entrepreneuriat dunkerquois.

Plus d'infos sur le site Internet www.wedroneu.fr ou sur le facebook WeDroneU

 

Un cadre juridique strict

Utiliser un drone professionnellement est en fait bien plus qu'un loisir : "Notre activité, expliquent les entrepreneurs dunkerquois, est enregistrée auprès de la DGAC/DSAC de Lille et nos drones immatriculés et homologués auprès des mêmes services. Nous devons tenir à jour un manuel d'activité particulière, où sont consignés les documents officiels à présenter aux autorités sur demande lors de nos missions (autorisations, certificats de conformité des aéronefs et notices constructeurs, plan de maintenance à jour, suivi de formation des télé-pilotes et diplômes, rapport de vol, rapport d'activité annuel…)."

En outre, l'utilisation professionnelle d'un drone laisse peu de place à l'improvisation : "Nous n'imaginons pas voler sans préparer nos missions : faisabilité règlementaire et technique - déclaration préfectorale préalable si nécessaire - autorisation éventuelle d'utilisation de l'espace public - information du voisinage - respect du droit à l'image, plan de vol et story-board des plans à réaliser, check-list aéronef avant vol et après..."


Mars 2017


Dunkerquois, marathoniens et solidaires !

Maxence et Léo sont sportifs dans l'âme. Solidaires aussi, puisque Dunkerquois !

Ils vont prendre part ensemble au marathon de Barcelone le 12 mars prochain et utiliseront cette compétition pour collecter des fonds pour deux nobles causes. Aidons-les !

Pour Maxence, agent maritime en alternance, ça sera sa première fois sur un 42 km, tandis que Léo, masseur-kinésithérapeute, réalise son 2e marathon. Tous deux n'étaient jusque-là coureurs occasionnels.

Âgés respectivement de 20 et 22 ans, les 2 jeunes courront pour l'association "Il y a ton sourire". Cette association a pour but de financer la recherche médicale sur le syndrome CACH (maladie orpheline qui cause de graves troubles musculaires perturbant la marche), dont est atteint la petite Cerise, âgée de 3 ans.

Pour collecter les dons qui iront à la recherche, une cagnotte en ligne a été créée. Elle sera clôturée à leur arrivée de la course, le 12 mars prochain. Vous pouvez contribuer à cette noble cause en suivant le lien ci-dessous : https://www.lepotcommun.fr/pot/1c37n2kn

Quant à Léo, actif auprès de l'association "des étoiles dans les yeux", qui œuvre pour l'installation de salles de sports dans les hôpitaux, il portera également les couleurs de celle-ci.

Deux jeunes bien dans leurs baskets et qui se mettent au service des autres... De vrais Dunkerquois, en somme !

Mars 2017


Michel Vanbaelinghem, alias Snustre VIII - 30 ans à la tête de la bande

Le 4 mars, Michel Vanbaelinghem, ou plutôt Snustre VIII, célèbrera ses 30 ans à la tête de la bande de Petite-Synthe. Un anniversaire qui fera de lui le tambour-major le plus expérimenté du carnaval de Dunkerque avec Daniel Tirmarche, alias Cacaille ! Plus capé même que le légendaire Cô Pinard et ses 29 années passées à la tête de la bande de Dunkerque, de 1959 à 1988.

Une aube en guise de clet'che

Le secret d'une telle longévité ? "Je m'amuse ! Autant que les musiciens et que les carnavaleux." Le plaisir, tel est donc le moteur de celui qui est tombé dans la bande à l'âge de 13 ans : "C'était à Petite-Synthe et c'est mon aube de communiant qui m'avait servi de clet'che."

Entré dans les rangs de l'harmonie du quartier quelques mois auparavant, Michel entamait donc par la voie sacrée son parcours initiatique dans l'univers carnavalesque. Fidèle à ses passions et à ses engagements, Snustre VIII soufflera donc ses 30 bougies cette année, tandis que Michel, le musicien, comptera lui 45 années au sein de l'harmonie-batterie de Petite-Synthe. Il officie d'ailleurs en tant que tambour-major protocolaire de l'OHVD.

Trente ans d'anecdotes

Des anecdotes, le membre des Snustreraer en a évidemment des dizaines. Comme la fois où il avait voulu rendre hommage à un copain que la maladie privait de carnaval... «Pour qu'il soit quand même un peu parmi nous, j'avais décidé de me peindre son masque sur le visage. Qu'est-ce que je n'avais pas fait là ! Un tambour-major doit rester digne et ne jamais se grimer. Je n'ai plus jamais osé recommencer !"

Étonnant encore le lien qui unit Snustre VIII à Céline Wallyn, sa cantinière. "En entrant dans l'association des Snustreraer il y a six ans, explique la jeune femme, j'ai retrouvé Michel. Il s'avère que lorsque j'avais 5 ans, dans le cadre du centenaire de Malo, j'avais joué le rôle d'une petite fille que son papa aidait à fuir la guerre. Michel était ce papa de circonstance !" Une filiation qui s'est depuis un peu plus concrétisée après l'intronisation l'an dernier de Céline comme cantinière de Petite-Synthe.

Mais savez-vous pourquoi il est en retard le jour de la bande de Petite-Synthe, notre Snustre VIII ? "Si j'suis en retard, c'est la faute à Cô Pinard !", a-t-il l'habitude de chanter : "C’est que pour ma toute première bande en tant que tambour-major, le Cô m'avait interdit de quitter le café de la rue des Corsaires sans faire jouer la musique." Une tradition était née, que Snustre VIII est heureux de perpétuer chaque année.

Quand il n'est pas vêtu du costume de tambour-major, Michel Vanbaelinghem fait carna en baigneur, avec un vichy bleu et blanc. Un grand enfant on vous dit !

Février 2017