Edito de Patrice Vergriete : "Et surtout la santé !" À l’heure des vœux, cette formule nous fait souvent sourire, mais elle est pleine de bon sens. Notre corps est notre bien le plus précieux. Depuis 2014, j’ai tenu à faire de la prévention santé une priorité de nos politiques municipales, en matière d’activités sportives pour tous par exemple, mais aussi de restauration scolaire, pour proposer à nos enfants des déjeuners de qualité, accessibles à tous. Et je suis très fier de rappeler ici que la nouvelle tarification solidaire que nous avons mise en œuvre l’an dernier a permis à 200 enfants supplémentaires par jour d’avoir accès à un repas équilibré. L’accès aux soins aussi fait partie de nos priorités. La question est du ressort de l’État, mais avec mes collègues maires de la Communauté urbaine, nous nous en sommes emparés avec l’ambition de forcer notre destin en matière de démographie médicale. Il y a quelques jours, nous avons annoncé la création d’un premier centre de santé intercommunal. Il prendra place à la gare de Dunkerque. Ils veulent s’installer à Dunkerque « parce que ça bouge ! » Cette nouvelle génération plaide pour de nouvelles pratiques, pour plus de temps à consacrer à leurs patients en travaillant en équipe, dans des maisons de santé pluridisciplinaires par exemple, avec l’aide d’infirmiers en pratique avancée. Beaucoup sont tentés par le salariat : « être moins isolés, avec des horaires mieux définis et conserver un temps de vie de famille… » Enfin, et c’est essentiel à mes yeux, ils sont attachés à Dunkerque. « Soigner des Dunkerquois, c’est avoir le sentiment d’être utiles » disent-ils. Et ils parlent volontiers de la nouvelle attractivité de notre ville, « la nouvelle digue, la Bonne Aventure… Il se passe toujours quelque chose ici » Ils veulent pouvoir en profiter. Ils veulent que Dunkerque bouge. Ça tombe bien, 2025 nous promet de belles émotions collectives et festives. Marie, Emma, Théo, Naëlle, Donia, Pélagie... Ils et elles sont en première, 2e ou 4e année d’étude de médecine et veulent être urgentiste, chirurgienne, généraliste ou infirmière en pratique avancée. Nous faisons le choix de les aider aujourd’hui à financer leurs études car ce sont eux qui nous soigneront demain. Quelle plus belle rencontre pour démarrer l’année ensemble ! « Soigner les Dunkerquois, c’est avoir le sentiment d’être utiles » 10 % d’entre vous me disent ne plus avoir de médecin traitant. Un tiers de nos praticiens sont partis à la retraite depuis 2019. Alors nous encourageons les jeunes Dunkerquois à faire des études de médecine et nous faisons en sorte que l’argent ne soit plus un obstacle à leur ambition. Nous avons déjà obtenu cette année la possibilité de suivre une première année à Dunkerque. Et grâce à vous, nous aidons financièrement celles et ceux qui font le choix de venir s’installer chez nous. Parce qu’ils sont Dunkerquois ou font leurs études dans la région. Ce sont eux qui nous soigneront demain. Je tenais à les rencontrer et à les écouter, pour trouver ensemble de nouvelles idées à mettre en œuvre, mieux appréhender leurs difficultés financières. Fils d’ouvrier des chantiers navals, j’ai été à leur place. Dans ma situation à l’époque, je n’aurais pas pu faire médecine. Très belle année à tous L'interview de janvier Patrice Vergriete : Ouverture des Halles des sœurs blanches, agrandissements des parcs Ziegler et Marine, aménagements des berges du canal exutoire, commémorations et grandes fêtes estivales… Le maire nous présente les temps forts de l’année. Monsieur le Maire, quelques mots pour qualifier cette années 2025 qui s’ouvre à Dunkerque ? Elle sera gourmande, très nature, populaire et festive. C’est le Dunkerque qu’on aime et dont on est fiers. J’avoue attendre avec une certaine impatience l’ouverture des Halles des sœurs blanches. Je vous donne rendez-vous au mois de mai dans un lieu qui rappellera de beaux souvenirs aux plus anciens d’entre nous, dans un marché couvert authentique, mais nouvelle génération ! Un lieu chaleureux, accessible à tous, où l’on se retrouvera pour faire ses courses, « made in Dunkerque » ! et pour manger un bout avec les copains. J’en rêvais depuis longtemps. Et je pense que je n’étais pas le seul à Dunkerque ! Il y a quelques semaines, j’ai eu le plaisir d’en présenter les 14 premiers résidents : producteurs locaux, restaurateurs, pâtissier, traiteur, herboriste… Ils ont en commun d’être amoureux de notre ville ! Et ce casting va encore s’étoffer ces prochaines semaines, avec de belles surprises. Une nouvelle étape dans le développement du cœur d’agglomération ? Absolument. En 2025, à quelques minutes à pied des Halles, une nouvelle phase de travaux d’aménagement du parc Marine viendra préfigurer les Docks de la Marine. À l’horizon 2027, de nouvelles enseignes viendront faire le lien avec notre futur grand pôle de loisirs qui prendra place dans le secteur de la gare. « IMAGI PARK » sera le premier équipement à voir le jour, avec 20 pistes de bowling, mais aussi karting, jeux d’arcade, karaoké et de nouvelles attractions du type « Fort Boyard ». Puis verront le jour une nouvelle salle de spectacles et de sports à la hauteur des attentes des Dunkerquois, plus particulièrement des jeunes générations, et un nouveau casino, en plein cœur de ville, parce que c’est là, selon les professionnels du secteur, que cette activité attire le plus de clientèle. Des vœux 2025 placés sous le signe d’une ville « grandeur nature » ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’à Dunkerque, plus qu’ailleurs, pour faire face au défi climatique, nous construisons la ville sur la ville, pour lutter contre l’étalement urbain et pour préserver les terres agricoles. C’est ce que nous faisons en Citadelle, sur la friche Nicodème, à Petite-Synthe. Et dans le même temps, nous saisissons toutes les chances qui s’offrent à nous pour renaturer nos quartiers et désartificialiser les sols. Le plus bel exemple, c’est le projet que nous venons d’engager sur le parc Ziegler, entre Malo-lesBains et le futur écoquartier des Glacis. Le parc va gagner cette année 30 % de sa surface actuelle ! C’est un projet exceptionnel pour une commune de notre taille, en plein cœur de ville. C’est ce que nous faisons aussi quand nous profitons du réaménagement de la rue des Fusiliers-Marins pour agrandir le parc Marine. En 2025, nous poursuivrons l’aménagement paysager des berges du canal exutoire lancé à hauteur des Glacis et des espaces publics de la Tente Verte à Rosendaël. Nous engageons la réalisation d’un nouveau parc urbain à proximité de L’Alliance au Banc-Vert. Et nous confortons le rôle de poumon vert du Fort de Petite-Synthe. C’est pour la cohérence de l’ensemble de ces projets que la Ville a décroché en 2024 une 4e fleur au label des Villes et Villages fleuris de France. Et je saisis ici l’occasion de saluer le travail de nos agents municipaux et communautaires engagés sur ce terrain de la nature en ville. La réussite de notre Plan 200 000 arbres est aussi entre leurs mains. En 2025, les Dunkerquois auront aussi plus que jamais la fibre maritime ! Oui ! nous allons tout d’abord retrouver notre « Duchesse Anne » totalement rénovée, à l’identique de son état d’origine de 1901, c’est-à-dire comme vous ne l’avez encore jamais vue ! Je suis très fier de ce grand chantier que nous avons pu lancer grâce au soutien de la Communauté urbaine. Il s’agit là de notre identité maritime, d’un joyau de notre patrimoine commun. Je veillerai d’ailleurs à ce que les 200 000 habitants du territoire soient les premiers à le redécouvrir. Notre objectif est de rendre notre fameux trois mâts à la population au moment des Voiles de légende qui rassembleront quelques-uns des plus beaux voiliers du monde du 10 au 13 juillet. La fête promet d’être belle, gratuite, ouverte à tous, aux familles en particulier. Et nous pourrons la vivre quelques jours à peine après une arrivée d’étape du Tour de France, de retour chez nous, quasiment au pied du stade Tribut, le 7 juillet. Et en disant cela, je croise les doigts bien entendu en voyant nos « Maritimes » dans le peloton de tête de la Ligue 2 ! Et aux supporters de l’USLD mobilisés comme jamais depuis le début de la saison je veux lancer ici un message : je serai au rendez-vous d’une nouvelle tribune et d’un aménagement du stade si une chance de montée en Ligue 1 venait à se présenter en fin de saison ! Le sport, la musique, la danse… c’est aussi cela 2025 ? À Tribut, à la Bonne Aventure sur la plage ou dans les rues de Saint-Pol-sur-Mer pour les Polyfolies qui ont démarré en fanfares en 2024, les émotions sont belles parce qu’elles sont partagées ! On aime ça à Dunkerque. Le festival d’agglomération « Allure Folle » c’est cela aussi, la danse sous toutes ses formes à la portée de tous. C’est pour ça que Dunkerque et Saint-Pol-sur-Mer se mobilisent ensemble pour que l’activité danse puisse perdurer dans les quartiers. Regardez le succès énorme des guinguettes de Coquelle à Rosendaël ou de Dunkerque la Féérique ces dernières semaines encore. Ici, nous aimons ce qui nous rassemble ! Ce qui nous rassemble, c’est aussi notre histoire commune ? Effectivement, 2025 sera marquée à Dunkerque par deux commémorations très importantes à mes yeux : le 85e anniversaire de l’opération Dynamo et le 80e anniversaire de la Libération de la ville. Aux yeux de nos amis britanniques, le premier est symbole de résilience et de victoire, le fameux « Spirit of Dunkirk » dont nous nous revendiquons nous aussi aujourd’hui. Ce sera l’occasion de retrouver notamment ces « little ships » qui ont écrit une page si importante de notre histoire. Le second anniversaire fera écho lui aussi à la faculté de résilience des Dunkerquoises et des Dunkerquois. L’occasion de nous rappeler comment notre ville martyre, presque entièrement détruite pendant la guerre, a su se relever et retrouver ses habitants. Il est important de se souvenir ensemble de cette page de notre histoire commune. Car quand la mémoire s’efface, l’extrêmisme revient et l’histoire recommence ! Ces dernières semaines, vous avez pris la parole pour rassurer les Dunkerquois sur la dynamique de réindustrialisation du territoire. Vous comprenez leurs inquiétudes ? Bien sûr ! Elles sont légitimes. Le contexte national est très tendu, les annonces de plans de licenciements se sont succédé en fin d’année 2024 dans notre pays. L’Europe entière connaît une crise du marché automobile, avec la stagnation de l’électrique, et de l’acier. Deux secteurs qui nous concernent très directement. Mais je veux le dire très clairement : l’horizon est connu, le monde de demain sera décarboné ! car nous n’avons pas d’autre choix pour faire face au dérèglement climatique. Et c’est désormais le destin de notre territoire d’être un des pionniers de cette transformation écologique et énergétique en Europe et dans le monde, dans le secteur de la batterie électrique, du nucléaire et des énergies renouvelables. La dynamique collective que nous avons engagée ces dernières années est solide. Notre détermination à la poursuivre sera notre force. Nous gardons le cap ! Où en sont les projets industriels liés à la vallée de la batterie électrique à Dunkerque ? Après les engagements réaffirmés de Prologium et de Verkor ces dernières semaines, nous avons accueilli à Dunkerque en décembre les représentants du groupe français Orano et de l'entreprise chinoise XTC New Energy venus marquer une nouvelle étape dans le développement de leur projet commun. Ils ont officialisé la création de deux co-entreprises pour la production de composants de batteries pour véhicules électriques, deux co-entreprises qui devraient permettre la création 1 300 emplois sur notre territoire. Il s’agit d’un signal important. Avec mes collègues maires de la Communauté urbaine, nous nous battons avec la même énergie pour maintenir et développer nos industries historiques, où qu'elles se trouvent sur notre $ territoire et quel que soit leur domaine d’activité. Nous défendons avec la plus grande détermination leur pérennité et leur croissance. Je pense en particulier aux salariés d’ArcelorMittal, confrontés aux défis de la décarbonation de leur site dans un contexte où le marché de l’acier est sous forte tension, notamment face au dumping social et écologique de la Chine. Je plaide depuis plusieurs mois pour que la Commission européenne renforce la clause de sauvegarde pour protéger notre sidérurgie et rétablir des règles du jeu équitables. Je l’ai dit aux organisations syndicales : je suis à leur écoute pour poursuivre avec elles la mobilisation sur ce point. La chimie n’échappe pas aux turbulences mondiales. Je pense ici aux salariés de VERSALIS, alors que son propriétaire ENI cherche un repreneur pour le vapocraqueur de Dunkerque. Comme nous l’avons fait avec succès pour ASCOMETAL et Valdunes en 2024, nous resterons pleinement mobilisés pour garantir l’avenir et l’excellence de nos fleurons industriels. Les 20 000 emplois sont toujours l’objectif ? Oui ! J’ai reçu depuis la rentrée de nombreux témoignages de Dunkerquois bénéficiaires de ces nouveaux recrutements. Je n’en citerai qu’un ici, celui de Delphine, Saint-Poloise de 53 ans, qui s’est retrouvée sans emploi en 2018, a connu quelques années difficiles de petits boulots et de missions temporaires et qui vient d’être embauchée à Verkor, grâce à sa ténacité et à la formation qu’elle a engagée pour devenir conductrice de machines industrielles automatisées ; grâce aussi à l’accompagnement sans faille d’Entreprendre ensemble. Les 20 000 emplois, je peux vous l’assurer, sont de plus en plus concrets pour les Dunkerquois qui cherchent un job ! 20 000 emplois, ce n’est évidemment pas 20 000 nouveaux arrivants ?! Non ! Ces emplois nouveaux je veux qu’ils profitent d’abord aux Dunkerquoises et aux Dunkerquois ! Mais ils seront occupés aussi par des gens qui habitent ou qui habiteront à Calais, Saint-Omer ou Hazebrouck. C’est pourquoi j’ai œuvré, dans mon court mandat de ministre des Transports, à la mise en place d’un service express régional de transports à l’échelle de l’ensemble de ce territoire qui va bénéficier de notre dynamique de réindustrialisation. C’est acté et nous y travaillons aujourd’hui tous ensemble. De la même façon, je veux insister sur le fait que dans notre plan communautaire 12 000 logements, 9 000 sont directement dédiés aux habitants actuels de la CUD. Je tiens aussi à souligner que les succès industriels tout à fait uniques dans notre pays que nous connaissons depuis plus de deux ans, après 10 années de travail, vont de pair aujourd’hui avec une renaissance démographique du Grand Dunkerque. La courbe s’est inversée. Nous regagnons doucement mais sûrement des habitants. La ville se mourait en 2014. Nous l’avons relevée tous ensemble ! Moi, Je suis fier de Dunkerque, fier de nos victoires collectives, tout autant d’ailleurs quand il s’agit de la labellisation « Ville amie des aînés » que nous venons de décrocher, que de notre sélection à l’exposition universelle d’Osaka en mai prochain sur la thématique de la ville d’avenir. Dunkerque échappera donc aux turbulences nationales et internationales en 2025 ? Ces turbulences, nous les vivons nous aussi aujourd’hui. Mais nous sommes mobilisés et en prenant un coup d’avance sur les nouvelles filières de l’industrie décarbonée il y a 10 ans, nous nous sommes donné les moyens d’y faire face et de garder le cap, aussi, en matière de protection et de pouvoir d’achat des habitants. Sur les déplacements du quotidien, sur l’accès au logement social et à la rénovation de l’habitat, sur l’eau, sur les économies d’énergie, nous ne lâcherons aucun de nos dispositifs éco-gagnants que nous mis en œuvre avec la Communauté urbaine. Notre dynamique économique est la plus belle de nos assurances en la matière. L'INNOVATION Imagi Park, la future destination loisirs de Dunkerque Le projet de création d’un vaste pôle de loisirs se précise dans le secteur de la gare. La salle multiloisirs, baptisée Imagi Park, accueillera de nombreuses activités : bowling, karting, trampolines, billards, restaurant… L’ouverture est prévue début 2027. Une nouvelle étape franchie dans le projet de création du pôle de loisirs dans le secteur de la gare. Pour rappel, celui-ci accueillera à terme un nouveau casino, une salle de spectacles et de sport et un grand espace dédié au divertissement, pour les jeunes et pour les adultes. C’est ce dernier volet qui se précise : le groupe Hadrena a remporté l’appel à projets pour développer son concept à Dunkerque, baptisé Imagi Park. Grâce à un investissement de 17 millions d’euros, Hadrena va construire un bâtiment à proximité du quai de Leith, sur la friche ferroviaire. Le groupe retenu va y déployer plusieurs de ses enseignes de loisirs ainsi qu’un restaurant familial, le tout sur une surface globale de 8 000 m² agrémentés d’une terrasse au deuxième étage. Considérée comme la « locomotive » de ce futur pôle de loisirs, l’enseigne Speedpark sera assurément plébiscitée par les familles dunkerquoises ! Sur plus de 5 000 m², les visiteurs pourront s’essayer au bowling, qui comportera vingt pistes, ou encore au karting, sur une piste de 200 mètres de long pouvant accueillir dix karts (électriques) en même temps. Sensations garanties ! Speedpark, qui compte déjà vingt implantations en France et en Espagne, proposera aussi onze tables de billard, 300 m² dédiés aux jeux d’arcade, deux salles de quiz immersif, trois salles de karaoké, 300 m² de laser game. Parmi les autres activités envisagées, Hadrena annonce l’arrivée de Fort Boyard Aventures, le jeu d’action officiel développé avec les producteurs et décorateurs de l’émission, avec un parcours de trente cellules sur 1 000 m², qui permettra aux visiteurs de s’immerger dans l’univers du jeu télévisé. L’enseigne sera la première des Hauts-de-France. Le pôle multi-loisirs devrait également être complété par l’enseigne Kojump, qui s’adresse à tous ceux qui aiment bondir et s’agripper ! Sur 1 300 m², le concept, déjà bien développé en Belgique, propose en effet des activités autour du trampoline et de l’escalade ainsi qu’une plaine de jeux pour enfants. Ce centre serait le troisième en France et, là encore, le premier des Hauts-de-France. « Hadrena a choisi le centre-ville de Dunkerque pour l’ouverture de son deuxième centre multi-loisirs Imagi Park. La qualité de l’emplacement et son accessibilité vont contribuer au succès de cette destination qui deviendra la référence du divertissement pour les familles et les entreprises de la région », indique Charles d’Harambure, directeur marketing d’Hadrena, qui prévoit en outre la création d’une cinquantaine d’emplois. Pour Patrice Vergriete, ce projet est aussi un signal très positif pour la population. « Il me tient à cœur car il s’adresse à toutes les générations, et en particulier aux jeunes générations qui vont pouvoir s’y rendre à pied, à vélo ou en bus ! » Le début des travaux a été fixé au mois de mars 2026 pour une ouverture espérée de l’ensemble en janvier 2027. QUARTIERS DUNKERQUE-CENTRE Basse Ville : une nouvelle dynamique autour des espaces publics Le 18 décembre s’est tenu en maison de quartier de la Basse Ville un Forum actu : une nouvelle forme d’information et d’échange avec les habitants. Autour de Davy Lemaire, maire adjoint, et des équipes de la Mairie de quartier, les bailleurs sociaux Partenord Habitat, Flandre Opale Habitat et SIA Habitat, ainsi que les personnels d’ÀTesCôtés ont accueilli une centaine de riverains et usagers. Un premier temps d’information a permis à chacun de prendre connaissance de l’état d’avancement des différents projets de logements en cours. Puis les services de la Ville et de la CUD ont ouvert la concertation autour des espaces publics de l’îlot de vie avec le soutien de l'Agence d'urbanisme et de la Maison de quartier. Après le réaménagement du square Ovion, d’autres secteurs de la Basse Ville méritent aujourd’hui de bénéficier de la même dynamique d’aménagement. Quels sites ? pour quel type d’usages ? avec quelles évolutions sur les cheminements, piétons et cyclistes notamment ? Autant de points sur lesquels, les habitants ont pu exprimer leurs attentes. Au total, près de 250 propositions ou réflexions ont ainsi pu être partagées et collectées. Parmi les endroits du quartier pointés comme les plus propices au réaménagement de l’espace public, le secteur des résidences de la Verrerie et ses débouchés vers le canal de Bergues. Quant aux différents usages, les envies des Dunkerquois de la Basse Ville se concentrent en trois tendances principales : pouvoir bouger et faire du sport; faire l’expérience de moments conviviaux autour d’événements ; se reposer dans des espaces calme, pour flâner ou jouer. Enfin, la question du stationnement s’est également posée pour une majorité des participants au Forum actu. Forts de ces données, la collectivité et ses partenaires associatifs et institutionnels se donnent comme objectif de revenir vers les habitants au cours du premier trimestre de cette année, pour approfondir les pistes. MALO-LES-BAINS Fêtez le Nouvel an chinois lors d’un après-midi Après le dragon en 2024, l'année qui s’ouvre est placée sous le signe du serpent dans le calendrier chinois. Marquant le début de l’année selon le calendrier lunaire, le Nouvel an chinois, parfois appelé « fête du Printemps », sera célébré en grande pompe en Asie avec des défilés, des feux d’artifice des danses et de la musique. A Dunkerque, Philippe Mahou, professeur de chinois au lycée Jean-Bart, propose un après-midi festif le 29 janvier à la mairie de Malo-les-Bains. En collaboration avec la mairie de quartier et l’association L’Envol de la grue, il proposera des démonstrations et des ateliers afin de mieux découvrir cette culture riche et ancestrale. L’après-midi débutera dès 13 h 45 par une conférence sur le thème « Le jardin chinois, une peinture en trois dimensions », présentée par l’écrivain et sinologue français Cyrille Javary. Une séance de questions-réponses suivra la conférence. À 15 h, place au spectacle musical avec une place de choix pour le guzheng (une sorte de harpe chinoise). Des démonstrations de Qi gong, des déclamations de poèmes en chinois par des collégiens et des lycéens, des conversations et de la chanson en chinois complèteront les festivités, dont le point d’orgue sera un défilé de mode, suivi de la fameuse danse traditionnelle avec le lion et le dragon. À partir de 16 h, des ateliers seront organisés autour de la calligraphie, du papier découpé, des volants chinois, etc., pour permettre au public de se familiariser avec les coutumes du pays. PETITE-SYNTHE L’Association des habitants du Banc Vert a soufflé ses 20 bougies au service de la vie de quartier Le samedi 18 janvier, l’Association des habitants du Banc Vert (AHBV) organisera sa traditionnelle galette des Rois à la salle de la Concorde. Un temps de partage attendu comme chaque année par les familles, et qui prendra une couleur toute particulière puisque l’association vient de célébrer son vingtième anniversaire. « L’AHBV a été créée le 4 décembre 2004, précise Jean-Michel Hatron, l’actuel président. Mais pour des raisons de calendrier, c’est le 29 novembre dernier que nous avons fêté ce bel anniversaire ! » L’épiphanie constituera une belle opportunité de prolonger les célébrations. Imaginé il y a vingt ans, selon les statuts pour « organiser des manifestations proposées essentiellement aux habitants du quartier du Banc-Vert », l’AHBV reste aujourd’hui fidèle à ses engagements. « Nous programmons un concours de belote mensuel de septembre à mai à L’Alliance, notre galette des Rois en janvier et nous participons aussi à la Fête des voisins, à la Fête de la gastronomie de la maison de quartier, aux Féeries de Noël ou encore au Marché de Noël de PetiteSynthe », liste Jean-Michel Hatron. Dernièrement, l’association a d’ailleurs fait don à l’APSA des recettes collectées lors des fêtes. Et si la vingtaine de chevilles ouvrières est active au Banc Vert essentiellement, elle n’hésite pas à se délocaliser à l’occasion : comme lors de la brocante organisée dans le cadre des Estivales du Fort. « Nous en montons une seconde, chaque année, au mois de septembre, dans le cadre de la Fête de quartier Louis XIV - Banc Vert qui s'étend jusqu'à L’Alliance. » C’est d’ailleurs au sein du nouvel équipement public du quartier que l’association a désormais son siège. En outre, elle anime, à la résidence Ebène cette fois, chaque lundi un après-midi belote, de 14 h à 17 h (gratuit) : une trentaine de personnes viennent s’y détendre et parfois rompre un sentiment d’isolement accru avec l’âge… Pour résumer, « nous sommes, une association qui se bouge pour son quartier », sourit le président de 59 ans : s’il ne réside plus au Banc Vert, ses souvenirs d’enfance y sont encore très présents et, surtout, sa mère, Paulette, y vit toujours. ROSENDAEL L’école Lamartine accompagnée au jardin par la Fondation d'entreprise Hermès Face aux défis posés par le changement climatique, la Fondation d’entreprise Hermès a conçu Manuterra, un programme pédagogique dédié au monde vivant. Initiant les jeunes générations à la permaculture, Manuterra a pour vocation d’éclairer les citoyens de demain sur le rôle crucial joué par la nature, tout en insistant sur les grands enjeux de sa nécessaire préservation. Pour la première dans l’académie de Lille, une école bénéficie de ce dispositif de mécénat : l’école Lamartine de Rosendaël ! Sous la férule du Conservatoire botanique national de Bailleul, missionné par la fondation, les 24 élèves de CM1 de la classe d’Elvire Senzier découvrent, depuis la Toussaint, le métier de jardinier et le principe de biodiversité. À raison d’un rendez-vous mensuel, les ateliers sont dispensés dans le jardin de l’école. Apprentissage des végétaux, introduction au monde du jardin et aux auxiliaires de jardin, semis, réalisation de nichoirs à oiseaux, mangeoires et autres abris pour hérissons, les enfants attendent chaque mois avec impatience Olivier Lebleu, Thibault Pauwels et Nathan Guillaume, leurs maîtres de classe verte. Avant les vacances de Noël, nos jardiniers en herbe ont pu planter des semis de fleurs sauvages et poser des nichoirs : l’occasion d’apprendre comment fixer un abri sur un arbre sans endommager la circulation de la sève ou comment préparer un sol avant de l’ensemencer… De son côté, Elvire Senzier capitalise en classe les notions approchées au jardin : « Ces ateliers constituent un apport de connaissances, un vécu, sur lequel il nous faut ensuite travailler pour établir le lien avec le programme de sciences. » L’école s’est ainsi dotée de 6 bacs de culture : la fondation en fournit 3 autres, ainsi que les graines et l’outillage adapté aux enfants. Des légumes et plantes grimpantes viendront bientôt enrichir le jardin de l’école Lamartine… Prévu pour une durée de 12 mois, le dispositif Manuterra sera marqué, avant l’été, par un temps festif qui permettra de valoriser le travail effectué et de partager les connaissances acquises avec les parents notamment. Une nouvelle opportunité pour l’école d’élargir sa palette pédagogique, elle qui entretient également depuis trois ans une aire marine éducative sur le front de mer dunkerquois.