Edito de Patrice Vergriete, maire de Dunkerque Extension du parc Ziegler et du parc Marine : moins de béton, plus de verdure ! Donnant côté boulevard de la République, la friche « Happy 5 » en cours de destruction va céder sa place à l’agrandissement à plus d’un tiers du parc Ziegler. Ce projet est symbolique de notre ambition urbaine : renouveler la ville sur elle-même et rendre toute sa place à la nature dans nos rues. Demain, le parc offrira ainsi une nouvelle ouverture sur le quartier, il sera plus visible et surtout plus grand ! Ce projet va permettre non seulement aux riverains de disposer à proximité de chez eux d’un espace de respiration de qualité, mais aussi aux Dunkerquois qui ne le connaissent pas encore de le découvrir. Passer d’une friche en béton à un parc urbain à proximité des habitations : voilà notre ambition pour la ville de demain. Dans le prolongement, la rue Maurice-Vincent sera elle-aussi embellie et transformée en rue verte. Un projet tout autant ambitieux, pensé avec et pour les riverains. Dans le même temps, d’autres projets continuent leur chemin. La promenade le long des berges des Glacis prend forme. De même que l’extension du parc Marine dans le cadre du nouvel aménagement de la rue des Fusiliers-Marins. Ou encore de la place du Palais de Justice, où nous planterons de nouveaux arbres qui entoureront l’historique fontaine Wallace qui y sera installée. Ensemble, continuons d’embellir notre cadre de vie ! Dunkerque définie comme nouvelle destination à la mode au JT de France 2 ! Souvent décrié pour son caractère industriel, notre territoire se retrousse les manches depuis 10 ans pour faire évoluer cette trajectoire et changer cette image. « C’est l’histoire d’une belle revanche ; celle d’une ville qui n’a pas toujours été vue sous cet angle. (…) Dunkerque, nouvelle station balnéaire dans le vent, est devenue ‘‘The plage to be’’. » France 2 dresse ainsi les louanges de notre parcours, et ne s’y trompe pas : cet été encore, malgré une météo peu favorable, le nombre de nuitées a augmenté de 5 %, et les excursionnistes, c’est-à-dire les déplacements à la journée dans le Dunkerquois, ont progressé de 10 %. Attirante pour ses plages et son art de vivre en bord de mer, notre ville tire son épingle du jeu et trouve désormais toute sa place parmi les destinations dans le vent, au bénéfice premier de nos commerçants. Preuve de cette nouvelle image de territoire prisé : Dunkerque avait eu l’honneur d’être choisie par l’acteur-réalisateur Gilles Lellouche pour son film « l’Amour Ouf ». Actuellement au cinéma, ses décors résonnent en nous autant avec familiarité qu’avec fierté ! Entrée dans le XXIe siècle, la piscine Paul-Asseman rouvre ses portes ! Métamorphosée, la piscine Paul-Asseman dispose aujourd’hui de tout le confort nécessaire à ses usagers et répond concrètement à la priorité écologique. En prime de cette réouverture (le 2 novembre) et en cohérence avec nos politiques publiques inclusives, la Ville de Dunkerque propose désormais aux Dunkerquois, Saint-Polois et Fort-Mardyckois qui le souhaitent et quel que soit leur âge d’apprendre gratuitement la natation. Parce qu’il y a des besoins essentiels qui n’ont pas de prix ! La police municipale, mobilisée jour et nuit à votre service Des effectifs qui ont plus que doublé en dix ans, une présence sur le terrain 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 à Dunkerque mais aussi désormais dans toutes ses communes associées : la police municipale est montée en puissance depuis 2014. C’était l’engagement pris par Patrice Vergriete pour rendre la ville plus sûre et contribuer à la tranquillité des habitants au quotidien. Un cadre de vie agréable au quotidien, ce sont des espaces publics adap­tés à toutes les mobilités, de la nature en ville, des commerces dynamiques et des services pour toute la population. C’est aussi une police municipale au plus près des habitants pour mener des actions de préven­tion et faire respecter un cer­tain nombre de règles. Au prin­temps 2014, Patrice Vergriete, élu maire, s’était engagé auprès des Dunkerquois à faire de ce sujet de la sécurité une priorité. Dès le début du mandat et dans un contexte de forte baisse des dotations de l’Etat, la mise en oeuvre de cette politique a été engagée, qui a conduit à une forte augmentation des effectifs de terrain en dix ans. A la fin de l’année 2024, la police munici­pale comptera ainsi 106 agents, « soit 9,7 policiers municipaux pour 10 000 habitants, plus du double du ratio moyen en France », cal­cule José Milliot, directeur adjoint de la police municipale. En 2014, la police municipale ne comptait que 45 agents. Cette montée en puissance s’est en outre accompagnée d’un élargissement du péri­mètre d’intervention. Depuis novembre 2023 et une délibération du conseil munici­pal, celle-ci est en effet unique pour tout le Grand Dunkerque, c’est-à-dire Dunkerque et ses villes associées (Saint-Pol-sur-Mer, Fort-Mardyck et Mardyck). « Saint-Pol-sur-Mer disposait déjà d’une unité, qui a été conservée, poursuit José Milliot. Trois autres brigades de proximité sont présentes, à l’ouest (pour Petite-Synthe, Fort-Mardyck et Mardyck), à Dunkerque Centre, et à l’Est (pour Malo-les-Bains et Rosendaël). » Toutes sont opérationnelles 24h/24 et 7 jours sur 7 et joi­gnables via un numéro unique : le 03 28 26 27 17. « Lorsqu’un appel arrive au central (lire par ailleurs), grâce à la géolocalisa­tion sur grand écran en temps réel, on déclenche la patrouille la plus proche pour intervenir », in­dique José Milliot. Parole d’élue : Frédérique Plaisant, adjointe à la Sécurité et à la Tranquillité publique En quoi était-ce important de renforcer la police municipale? Il était utile de répondre à un besoin de la population, d’être rassurée, de se sentir en sécurité et de savoir qu’en cas de doute ou de problème, la police municipale peut intervenir sur l’ensemble du territoire du Grand Dunkerque, 24h sur 24 et 7 jours sur 7. La proximité est au coeur des missions de nos agents. Nous avons répondu à une attente des habitants, notamment pour être présents la nuit à Saint-Pol-sur-Mer. Qu’est-ce que le « groupe de suivi tranquillité publique » ? En parallèle de l’action des agents au quotidien, cette instance se réunit, tous les deux mois. Elle regroupe différents acteurs (la police municipale, la police nationale, les mairies de quartier, les élus, de Dunkerque, Fort- Mardyck et Saint-Pol-sur-Mer, les bailleurs sociaux, DK’Bus, l’Education nationale, etc.) pour échanger sur des problématiques et surtout pour trouver des solutions. C’est un outil très précieux pour avoir une vision commune et harmonisée de la vie dans les quartiers. Quelle est la place des femmes dans la police municipale ? Nous ne visons pas la parité à tout prix, mais nous nous efforçons de donner toute leur place aux femmes au sein des brigades. On constate aussi que sur certaines interventions, une présence féminine dans nos équipes peut rassurer une victime. Et pour des situations sociales ou psychologiques particulières, il était important de pouvoir orienter ces personnes vers les bonnes structures. C’est pourquoi la police municipale est en lien avec une assistante sociale du Centre d’information sur le droit des femmes et des familles. Quelles sont les missions du policier municipal ? Une personne ivre dans la rue, une autre qui jette ses déchets n’importe où, un chien dangereux, le station­nement abusif d’un véhicule, une menace de violence, un comportement dangereux… Les policiers municipaux peuvent être ap­pelés pour une multitude de motifs. Ils sont assermentés pour : • Faire respecter les arrêtés municipaux et préfectoraux. • Assurer une mission de surveillance générale. • Sanctionner les atteintes à la salubrité et à propreté publique. • Encadrer les manifestations publiques. • Faire respecter le code de la route. • Lutter contre les nuisances sonores. La vidéoprotection, un outil supplémentaire au service des habitants Un effort significatif a également été porté sur la vidéoprotection, depuis dix ans. Dès le début du premier mandat de Patrice Vergriete, son déploiement a été affiché comme une priorité. Aujourd’hui, tous les secteurs de Dunkerque et de ses communes associées sont couverts. Dès 2015, quelque 26 caméras ont été installées dans trois secteurs : la gare, l’hypercentre et la digue de Mer. Le réseau s’est ensuite étendu à tous les quartiers de Dunkerque. Le dispositif est progressivement monté en puissance, pour atteindre à ce jour 301 caméras, qui délivrent 452 flux vidéo pour l’ensemble du territoire du Grand Dunkerque. « Au to­tal, 14 opérateurs, par roulement, sont dé­diés H24 à ce service », indique José Milliot. Ces agents, qui ont l’oeil en permanence sur les images de l’espace public captées par les caméras, effectuent leur mission depuis le centre de supervision urbain (CSU) implanté dans les locaux de la police municipale, en Basse Ville. Dans une pièce dédiée et sécurisée, une vingtaine d’écrans forment un grand mur affichant, telle une mosaïque, tous les flux vidéo en temps réel, avec la possibilité de déplacer l’objectif à distance, de zoomer. « Le logiciel floute automatiquement l’image dès que l’on se rapproche des espaces privés, prévient José Milliot. Le dispositif de vidé­oprotection est très encadré, et répond aux exigences de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) en matière de protection des données. » Les images, qui peuvent être consultées par la police na­tionale dans le cadre d’enquêtes et de ré­quisitions, sont par ailleurs enregistrées pour quatorze jours, avant de s’autodé­truire automatiquement. Centre névralgique de la police munici­pale, le CSU est aussi et avant tout le lieu de réception des appels de la population en demande d’interventions - entre 70 et 80 appels y sont reçus chaque jour- et de la liaison entre le service de quart de la police nationale et les agents de police municipale sur le terrain. C’est aussi de­puis le CSU que le contact est établi avec la société DK’Bus (lire par ailleurs). Les pas­sages aux fichiers des véhicules à identi­fier, déclarés volés, des permis de conduire ou des personnes recherchées y sont ef­fectués, de même que la saisie des mains courantes. « Depuis le début de l’année, 10 000 mains courantes ont déjà fait l’ob­jet d’une intervention », compte José Milliot. « Cela peut concerner de multiples infrac­tions, note Frédérique Plaisant, adjointe à la Sécurité : du stationnement abusif, des dépôts d’immondices, de la mendicité, du dé­marchage à domicile, etc. » Dans certains cas les caméras permettent de verbaliser les automobilistes en infrac­tion avec le code de la route. Ces derniers reçoivent des PV électroniques. Et depuis 2022, la police municipale est dotée d’un radar mobile, essentiellement pour préve­nir les excès de vitesse dans les zones li­mitées à 30 km/h où des îlots apaisés ont été mis en place par exemple. Prévenir et sécuriser, une priorité y compris durant la nuit Les situations d’insécurité, les conflits ou les nuisances ne se produisent pas uni­quement durant la journée. Pour appor­ter une réponse complémentaire à celle de la Police nationale, la police municipale a éten­du ses horaires de présence. Depuis 2019, une brigade de nuit est opé­rationnelle à Dunkerque et ses communes associées, notamment pour assurer un meilleur traitement des conflits de voisi­nage et des nuisances sonores (qui doivent être constatées au moment des faits par un agent assermenté). Les agents assurent un roulement 7 jours sur 7 (dimanche et jours fériés compris) de 21h à 6h le matin. La bri­gade canine de la police municipale inter­vient également en renfort sur certaines interventions. En parallèle, le « comité de vie nocturne », qui était en sommeil depuis 2011, a été re­lancé en 2019. Composé de représentants de la Ville, de l’État et de l’Union des mé­tiers des industries de l’hôtellerie, le comité formule des propositions pour prévenir les troubles liés au bruit, émet un avis sur les de­mandes de dérogations pour les horaires tar­difs des débits de boissons et gère les litiges. « L’objectif est de développer une vie nocturne dynamique et harmonieuse dans le respect de la réglementation et du voisinage », précisent les partenaires. Instance de concertation, le Comité peut aussi proposer des sanctions envers les professionnels de la nuit faisant preuve de mauvaise volonté. Une mise à jour de la « Charte de vie nocturne » a également été menée. Des caméras piétons pour apaiser les tensions Depuis trois ans, les poli­ciers municipaux du Grand Dunkerque, qui circulent à pied, à vélo ou en voiture, sont équipés de camé­ras-piétons lorsqu’ils partent sur le terrain. « Du fait de l’augmentation de nos effectifs, le nombre d’interventions est également plus grand, ce qui multiplie les situations potentiel­lement délicates, analyse José Milliot. Le déclenchement de la caméra, annoncé systématique­ment par l’agent à l’usager, per­met souvent de faire retomber la tension. » L’outil, qui n’a rien d’un gadget, permet aussi de lever les doutes et de disposer de preuves matérielles en cas d’intervention agitée. Les poli­ciers municipaux ont été for­més et à ce jour, 30 caméras sont à la disposition des îlo­tiers. « Ces caméras sont une garantie autant pour les usagers que pour les policiers », ajoute Frédérique Plaisant. Au plus près des habitants, une police municipale garante du bien-vivre ensemble Une police de proximité, ce sont des agents au contact de la population dans la rue mais aussi dans les transports en commun, aux urgences, au sein des écoles, etc. Une présence dans les bus et à l’hôpital Les policiers municipaux interviennent à bord des bus, grâce à une convention passée avec la société DK’Bus. « À la de­mande des conducteurs, qui ont accès à notre radio en cas de problème, nos agents se déplacent. Nous effectuons entre vingt et trente interventions importantes chaque mois », indique José Milliot. Cette présence des policiers municipaux complète celle de la Police nationale et de sa brigade de sécurisation des trans­ports en commun (BSTC), lancée en avril 2024. Des conventions ont également été passées avec l’hôpital Alexandra-Lepève de Dunkerque et avec les sapeurs-pompiers pour faciliter le travail des policiers municipaux lors de situa­tions tendues, dans le service des urgences par exemple, ou sur le lieu d’un accident s’il est nécessaire d’en sécuriser les abords. Axer la prévention, dès l’école La mission de préven­tion des policiers muni­cipaux est également à destination des plus jeunes. Régulièrement, des agents se déplacent dans les écoles pri­maires et les collèges pour dé­livrer les bons messages sur la sécurité routière, avec des mo­dules spécifiques pour les pié­tons mais aussi avec des ses­sions consacrées à l’usage des vélos et des trottinettes. « Deux à trois policiers municipaux par brigade ont été formés pour ani­mer ces visites », indique José Milliot. En parallèle, des ac­tions de prévention, ciblées sur l’éclairage des deux-roues, sont aussi organisées à la sor­tie des écoles et des collèges. Partenaire des « Voisins bienveillants » Expérimenté depuis 2015, le dispositif de partici­pation citoyenne « voi­sins bienveillants » est une réponse supplémentaire au bien-vivre ensemble dans les quartiers. La police municipale compte dans ses rangs une référente pour le dispositif. Celui-ci permet aussi de re­layer régulièrement des informations auprès des habi­tants sur la réglementation et/ ou sur des phénomènes précis (le vol par ruse par exemple). Répondre avec fermeté aux incivilités et sensibiliser Après avoir apporté une réponse dès cet été avec le soutien de la Police na­tionale et les agents municipaux char­gés de la médiation avec les personnes en errance, l’équipe municipale a mis en place un plan d’action, mêlant mesures d’accom­pagnement et de répression, pour assurer la tranquillité publique dans les rues de la ville. La police municipale et les associations sensibilisent aussi les usagers de la route verbalisés aux difficultés de déplacement rencontrées par les personnes en situa­tion de handicap. En accord avec le pro­cureur de la République, il leur est pro­posé de participer, contre l’annulation de l’amende forfaitaire de 135€, à des ate­liers de mise en situation réelle animés, deux fois l’an, en mai et septembre, par des personnes ayant un handicap. Ainsi accompagnés, les contrevenants effec­tuent « le parcours du combattant » qui constitue le quotidien de ces personnes en effectuant un parcours en fauteuil roulant puis les yeux bandés sur et autour de la place Charles-Valentin. Des policiers armés et formés De plus en plus exposés à des faits de violence du fait de l’évolution de leurs missions, les agents du Groupe de soutien et d’inter­vention de la police municipale sont désormais armés. Depuis 2017, en complément des bâtons de défense et de bombes lacrymogènes, ils sont dotés d’armes de poing (pistolets automatiques). Les agents concernés ont suivi une formation spécifique, ont passé un entretien obligatoire avec un médecin agréé par la préfecture. Des tests sur la législation des armes à feu, des tests de tirs et de sécurité font également partie de leur formation, conformément à ce qu’exige la loi. L’équipement est également complété de­puis quelques mois par des pistolets à impulsion élec­trique. Assistant(e) maternel(le), un métier d’avenir qui recrute : pourquoi pas vous ? Après le succès de la première édition, l’an dernier, la Semaine de l’accueil individuel revient à Dunkerque, Fort- Mardyck, Saint-Pol-sur-Mer et Grande-Synthe. Du 18 au 23 novembre, de nombreux événements seront organisés pour mettre en lumière le métier d’assistant(e) maternel(le). Au programme : un forum, des stands, des ateliers, un temps d’échanges, un spectacle. Les enfants et les parents les ap­pellent affectueusement «nounous » ou « taties », mais connaît-on vrai­ment le métier d’assistant(e) maternel(le) ? Et sait-on qu’il s’adresse également aux hommes ? A-t-on bien conscience, par ailleurs, que le nombre de ces profession­nels, en France, et également au niveau local, est en baisse en raison de départs à la retraite trop peu compensés ? Pour toutes ces raisons, la Ville de Dunkerque et ses communes associées et la ville de Grande-Synthe ont lancé en 2023 la pre­mière Semaine de l’accueil individuel, dans le cadre de la Cité éducative. Le but : infor­mer sur le métier et, pourquoi pas, susci­ter des vocations qui pourraient déboucher sur des recrutements. Former et embau­cher de nouveaux professionnels est deve­nu un enjeu de société majeur, qui plus est au moment où le Dunkerquois s’apprête à accueillir de nouveaux habitants. Du 18 au 23 novembre, la deuxième édi­tion de la Semaine de l’accueil individuel va se décliner, à travers une vingtaine d’événements consacrés au métier d’as­sistant(e) maternel(le), à Dunkerque, Fort- Mardyck, Saint-Pol-sur-Mer et Grande- Synthe. Au programme, on retrouvera des ateliers (contes, snoezelen, marionnettes, yoga, etc.), des cafés-rencontres, des quiz, des portes ouvertes dans les crèches fa­miliales et les ludothèques, pour tous les parents mais aussi à destination des as­sistant(e)s maternel(le)s. Sous l’égide des Relais Petite Enfance des communes concernées (1), toutes les in­formations importantes seront délivrées lors de ces rendez-vous: sur les conditions d’accès au métier, l’obtention de l’agrément, ses modalités, le statut, le salaire, les droits et les congés ainsi que sur l’ensemble du volet administratif. Les partenaires et pro­fessionnels du secteur (CAF, Département, Entreprendre ensemble, CCAS, France Travail, etc.) seront présents pour répondre à toutes les questions qui se posent. Le temps fort de cette semaine est fixé le samedi 23 novembre, à la Halle aux Sucres de Dunkerque, avec une matinée qui s’an­nonce à la fois sérieuse et festive ! Après avoir profité des stands d’information, le public aura le plaisir d’assister à un spec­tacle, proposé de 10 h 45 à 12 h par la compagnie théâtrale La Belle Histoire. Sur le ton de l’humour et de la dérision, elle mettra en scène le quotidien des assis­tant(e)s maternel(le)s et les représenta­tions du métier, parfois méconnu. Rires et sourires garantis ! Relais Petite Enfance, 38 quai des Hollandais à Dunkerque-Centre. Tel : 03 28 26 29 85. Relais Petite Enfance, 16 rue Colbert à Saint-Pol-sur-Mer. Tel : 03 28 29 66 88. Relais Petite Enfance, 38, rue de l’Amirauté à Fort Mardyck : 03 28 21 56 84. Relais Petite Enfance, 20 place François-Mitterrand à Grande-Synthe. Tel : 03 28 24 99 00. L’heure des choix pour la future Cité de la musique et des arts vivants à Lamartine Ce sera l’heure des choix, le samedi 23 novembre dans l’enceinte de l’ancien collège Lamartine en centre-ville. En effet, la municipalité dévoilera le scénario de réhabilitation retenu pour transformer le bâtiment historique en une Cité de la musique et des arts vivants, créée autour du Conservatoire de musique et d’art dramatique (CMAD). Après travaux, l’équipement doit ouvrir ses portes en septembre 2030. Auditorium ou pas ? plateaux de danse ou pas ? Place dévolue aux pratiques hors conservatoire ? Voici trois ques­tions parmi d’autres qui trouveront leur ré­ponse le samedi 23 novembre, à partir de 17 h 30, en clôture de la FIL Lamartine. Lancée le 21 juin 2023, cette fabrique d’ini­tiatives locales a rassemblé 650 contribu­tions d'habitants, usagers et profession­nels afin de transférer, dans les meilleures conditions possibles, le Conservatoire dans les murs d’un ancien collège cher au coeur des Dunkerquois, mais également de créer un équipement convivial ouvert à tous, mu­siciens ou simples mélomanes. L'ambition de la Ville ne se limite pas en ef­fet à un simple déménagement, comme le soulignait Patrice Vergriete, l’an dernier, lors de la Fête de la musique : « Ce nouvel équipe­ment doit aller au-delà d’un seul conservatoire pour lequel nous avons par ailleurs une grande ambition. Comme la B!B, ce doit être un équi­pement largement ouvert sur la ville et qui doit tirer partie de sa proximité immédiate avec le Bateau Feu et ladite B!B. » Synthétisées, les propositions des Dunkerquoises et des Dunkerquois ont nourri, dès l’automne, les travaux d’un bu­reau d’études spécialisé afin de concilier au mieux les espaces disponibles dans le bâti­ment historique aux besoins du conserva­toire. Elles ont également été peaufinées lors de deux ateliers FIL organisés, au printemps dernier, autour des notions d’accueil et de convivialité, et d’espaces en libre accès. Une fois la feuille de route définie par la mu­nicipalité le 23 novembre, un jury établira, mi-janvier 2025, une présélection de quatre cabinets d’architectes. Ces-derniers pré­senteront leurs esquisses à l’été 2025 pour un choix du projet établi à la mi-septembre. Quant au chantier de construction-rénova­tion, il devrait débuter à la mi-2028 pour une livraison de l’équipement en septembre 2030. « Dunkerque au fil du TempO » fait la fête à Lamartine ! Proposée par la mairie et les maisons de quartier de Dunkerque-Centre, la 2e édition de « Dunkerque au fil du TempO » aura pour cadre l’ancien collège Lamartine, le samedi 23 novembre, de 13 h à 19 h. Organisé, comme l’an dernier, autour de la double thématique de la musique et de la danse, cet après-mi­di festif débutera à 13 h par une balade musicale et pa­trimoniale entre l’Hôtel de L’Armateur et l’ancien collège Lamartine. Elle se poursui­vra, de 14 h à 17 h 30, dans l’enceinte du bâtiment histo­rique, avec une série d’anima­tions (ateliers d’éveil sensoriel musical, ateliers participatifs, initiation à la guitare pour les enfants…) avec l’association A Tes Côtés, tandis qu’une scène ouverte musique et théâtre fera la part belle aux talents locaux. Dans le même temps, des visites du bâtiment et un atelier de petits décors sem­blables aux grès flammés qui ornent sa façade, seront ani­més par la Mission Patrimoine de la Ville. Après la prise de parole des élus, ce sont trois performances associant pro­fesseurs du conservatoire et danseurs de la Compagnie Just1kiff qui se succéderont de 18 h 15 à 19 h 15. Une enquête pour mieux accompagner les associations du Grand Dunkerque Après la FIL vie associative organisée en 2023 qui a permis de récolter 850 contributions, puis l’ouverture, en janvier dernier, de la Bourse aux associations au Carré de la Vieille, la Ville poursuit le dialogue et la concertation avec les associations et les citoyens engagés du territoire. Participez ! Cette concertation, intitulée « Observatoire dunkerquois de la vie associative », a pris la forme d’une consultation ouverte, jusqu’au 31 janvier, à tous les membres des quelque 1 500 asso­ciations du Grand Dunkerque : Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer, Fort-Mardyck et Mardyck. Menée avec le concours du Réseau National des Maisons des Associations, cette démarche permettra de bénéficier d’une photographie du monde associatif dunkerquois et de recenser les besoins ex­primés afin d’adapter au mieux les actions de la collectivité. Pour participer à cette enquête, rien de plus simple. Vous pouvez soit scanner le QR Code ci-joint et remplir le questionnaire en ligne, soit récupérer un questionnaire au format papier disponible dans les mairies et maisons de quartier, ainsi qu’à la Bourse aux associations qui se tient à votre dispo­sition pour vous apporter toute précision utile. Une journée d’information sur le sujet y sera d’ailleurs organisée le jeudi 14 no­vembre de 9 h à 19 h. Après analyse des réponses, les grandes tendances de cette enquête devraient être dévoilées en juin prochain, et un premier programme d’actions mis en oeuvre en fin d’année. En attendant, la Bourse aux associations (BA) offre une large gamme de services sept jours sur sept afin de soutenir le monde associatif. Outre la mise à disposi­tion de locaux pour des réunions de travail et des assemblées générales, et de maté­riels informatiques, la BA organise, avec le concours de nombreux partenaires, des ateliers thématiques, conférences, salon ressource (notre photo) et autres cafés échanges. Ils se succèdent à rythme ré­gulier, tout au long de l’année, pour in­former et dialoguer autour des bonnes pratiques. À titre d’exemple, la BA vous donne rendez-vous du 3 au 7 décembre pour sa première semaine du Bénévolat. Et toujours au chapitre des nouveautés, sachez encore que l’Espace Carré a ou­vert des portes, fin septembre, dans les locaux de l’ancienne école du Carré de la Vieille. Comme une prolongation de la BA, il accueille déjà plusieurs associa­tions - Centre de modélisme dunkerquois, FLEURE Accueil, Materlait, Injeno, Ecoute ton coeur et la Fabrique Verte - dans leurs activités au quotidien, tout en offrant de nouvelles salles de réunion et espaces de rangement, à proximité immédiate de la Bourse aux associations. Bourse aux associations (BA), Terre-Plein du Jeu de Mail, rue du Onze-Novembre-1918 au Carré de la Vieille. Tél. 03 28 66 54 20 ou vieassociative@ville-dunkerque.fr. Ouverture de l’accueil, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 18 h. Et si vous participiez à la commission FacIL de votre quartier ? Si vous habitez à Dunkerque et avez plus de 16 ans, vous pouvez intégrer la commission FacIL de votre quartier en remplissant, d’ici la fin novembre, un formulaire disponible sur le site Internet de la Ville ou dans votre mairie de quartier. Vous pourrez ainsi vivre une aventure collective en aidant et accompagnant les porteurs de projets qui agissent en proximité pour le collectif. Une expérience riche et passionnante ! Créé par la municipalité en 2016, le Fonds d’accompagnement citoyen des Initiatives Locales (FacIL) soutient fi­nancièrement les associations et les collectifs d’habitants pour la réalisation, dans chaque quartier, de projets d’intérêt général autour de l’animation, de l’initiation, du lien social ou du vivre ensemble. Il est porté par quatre commissions (une par quartier) composées chacune de dix habitants volontaires, d’un représentant d’À Tes Côtés et de deux élus qui ne prennent pas part à la décision. Chaque commission, nommée pour deux ans, étudie les demandes, reçoit les habitants porteurs de projets pour échanger avec eux et peut attribuer une aide d’un mon­tant maximal de 600 €. La réunion d’installa­tion des nouvelles commissions qui se réu­nissent environ tous les deux mois, aura lieu à la mi-décembre. Pas moins de 90 projets ont déjà été sou­tenus depuis 2021, au sortir de la crise sa­nitaire. Parmi les plus récents, on peut citer le Festival de théâtre de la Tente Verte à l’af­fiche en mars dernier à Rosendaël, un dres­sing solidaire porté par un groupe de lycéens à Dunkerque-Centre, le Noël féérique et soli­daire mis sur pied par des habitants du Carré de la Vieille ou encore le Relais en Nord initié par le Collectif Cancer Littoral Dunkerquois. Rappelons que pour proposer une action à la commission FacIL, il faut télécharger le formu­laire sur le site Internet de la Ville et le retour­ner dûment complété à la mairie de quartier concernée par le projet. Il est également pos­sible de se procurer ce document à l’accueil des mairies et maisons de quartier qui vous aideront à le remplir. Bourse aux associations. Tél. 03 28 66 54 20. La nature en ville : plus qu’un concept, désormais une réalité dans nos rues ! En septembre, Dunkerque était créditée d’une 4e fleur au label « Villes et villages fleuris ». Derrière cette distinction, c’est l’ensemble de la politique municipale en faveur de la végétalisation et de la préservation de la biodiversité qui se trouve conforté ! Dans chaque quartier, les nouveaux projets intègrent la charte de l’arbre, autant que les objectifs de la collectivité en matière de désimperméabilisation des sols. « Construire la ville du XXIe siècle, c’est faire preuve par exemple de sobrié­té foncière, pour éviter l’étale­ment urbain et une trop grande artificialisation des sols, tout en cherchant à adapter notre cadre de vie aux changements cli­matiques en cours ! » Derrière Patrice Vergriete, l’ensemble de la collectivité s’engage plus que jamais, en 2024, dans la préservation de la biodiversi­té et la végétalisation de notre cadre de vie. Une volonté forte saluée en septembre par l’obtention d’une 4e fleur au label national « Villes et villages fleuris ». Ils sont jardiniers, maçons, ani­mateurs, gestionnaires admi­nistratifs, agents de propreté, chargés d’études, écologues, conducteurs ou coordinateurs de travaux et tous, au sein des services municipaux et com­munautaires, relèvent au quo­tidien le défi de la transition écologique. Symboles de la ca­pacité d’adaptation et la trans­formation des savoir-faire des équipes, les cours végétalisées essaiment peu à peu dans nos quartiers : après l’école de la Porte d’eau, puis Kléber et Perrault, ce seront en 2025 les écoles Péguy et Jaurès qui profiteront d’une cour « buis­sonnière », désimpermabilisée et paysagée. À Malo comme à Rosendaël, ces aménagements déborderont même du strict périmètre scolaire pour irri­guer l’îlot de vie d’une véritable coulée verte : vers la digue via le passage Nicolas-II et la rue du Sous-Marin-Prométhée d’un côté, vers le rond-point de l’Oc­troi et l’entrée de ville de l’autre. Ces projets autotrophes en quelque sorte (qui produisent leur propre matière verte) portent en eux-mêmes le principe de nature en ville et de corridors de biodiversité. L’écoquartier en cours d’éla­boration aujourd’hui aux Glacis en constitue un autre exemple, de taille : le paysagement des berges du canal exutoire se prolongera vers le parc Ziegler, greffé d’un vaste parvis végé­talisé. « En parallèle des trames verte et bleue qui irriguent le ter­ritoire le long des quais, canaux et voies vertes, ces nouveaux projets renforcent à leur tour le maillage de biodiversité auquel nous œuvrons depuis 2014 », recontextualise Laurent Mazouni, élu en charge de la Transition et de la Résilience. L’objectif est à la fois de favo­riser l’adaptation de notre ville au changement climatique, en désimperméabilisant autant que faire se peut, et de créer des îlots de fraîcheur et de na­ture reliés par de véritables corridors de biodiversité. En matière de choix des végé­taux, les essences locales sont globalement privilégiées tant pour leur valeur patrimoniale que pour leur adaptation aux conditions climatiques de notre région. Il s’agit notamment de chênes, merisiers, saules, fu­sains d’Europe, sorbiers des oiseleurs, ifs communs… D’autres espèces, horticoles et ornementales, ont, elles, toute leur place dans les espaces centraux, les parcs et d’une manière générale dans les en­droits ou leur valeur esthétique revêt une importance particu­lière. Des érables champêtres, peupliers tremble, ormes de Hollande, cerisiers du Japon, liquidambars et amélanchiers ont trouvé leur place cette an­née dans Dunkerque, pour leur adaptation au contexte urbain et littoral. On compte également une trentaine de fruitiers, ceri­siers, pruniers, pommiers et poiriers été plantés dans les 3 vergers de maraude créés à Dunkerque : rue de Cambrai à Malo-les-Bains, plaine du Doodweg à Petite-Synthe et plaine Dunant-Garennes à Rosendaël. Mais aussi et sur­tout de nombreux arbustes à fruits complètent encore le panel de plantations, tels que des cassissiers, groseilliers, framboisiers… Une ville incon­testablement plus verte dans laquelle croquer avec envie et sourire ! Parole d’élu : Laurent Mazouni, adjoint en charge de la Transition et de la Résilience Dunkerque a reçu une 4e fleur au label national « Villes et Villages Fleuris ». Que signifie cette distinction ? Ce label récompense l’engagement de la Ville en matière de fleurissement de ses espaces publics ; mais pas seulement. Plus que le nombre de fleurs ou de végétaux plantés, c’est bien l’ensemble de la politique dunkerquoise en matière de cadre de vie, de préservation de la biodiversité et de valorisation et développement de la nature en ville, qui a été salué par le jury. Sur quels outils s’appuie la collectivité dans sa gestion au quotidien des espaces verts ? Dès 2017, nous avons travaillé à l’élaboration d’un Atlas de la biodiversité : véritable inventaire des espèces animales et végétales présentes sur notre territoire. Il permet de mieux connaître notre patrimoine naturel, pour mieux le protéger. Chaque arbre, notamment, fait l’objet d’une fiche sanitaire, fort utile pour séquencer le remplacement des essences les plus fragiles ou les plus vétustes. À partir de cet atlas, nous avons établi et continuons de développer une charte de l’arbre, prolongée par une véritable stratégie arborée : cela commence par des plantations diversifiées et calibrées. Je prends souvent l’exemple du culbuto, prêt à basculer au premier coup de vent… Historiquement, nos arbres furent plantés dans de trop petites fosses, l’agglomérat racinaire et son faible encrage fragilisent bien trop l’arbre lors des épisodes de grands vents et de tempêtes ! Désormais, nous veillons à prévoir des fosses de plantations mieux calibrées. Les derniers chantiers de verdissement évoquent également les principes de strates végétales ; de quoi s’agit-il ? Par exemple, l’opération entreprise sur les berges des Glacis, dans le cadre de la démarche d’écoquartier, se donne comme objectif de reproduire les différentes strates arbustives que l’on trouve dans la nature, dans les forêts et les bois notamment. À cette diversification par la taille, on intègre une plus grande diversité des essences : des arbres, arbustes à fleurs, à fruits, valorisant aussi une plus grande biodiversité et donc un cadre de vie plus riche. La cour végétalisée Kléber en est une parfaite illustration. Transition écologique : le printemps des quartiers dunkerquois Ces dernières années, les projets favorisant la nature en ville se sont multipliés dans nos quartiers. Un fleurissement d’initiatives, vecteurs à la fois d’amélioration du cadre de vie, de renforcement de la biodiversité et de préservation des ressources. Petit florilège de ce printemps de la transition écologique à la dunkerquoise ! Tente Verte la bien nommée ! Inauguré cet été, le Coeur de la Tente Verte est un nouvel espace public, lové entre les équipements structurants du quartier et la véloroute voie verte. Il s’est paré ces dernières semaines d’un large et bel écrin végétal. Quelque 5 000 bulbes de narcisses ont été plantés, ainsi que 30 000 crocus ! Se sont encore ajoutés près de 1 500 plants de vivaces et d’arbustes ainsi que 45 arbres : ormes, sorbiers des oiseleurs, pins sylvestres, chênes verts, ta­maris, amélanchiers et autres fruitiers d’ornement (mûriers, ce­risiers et pommiers). Une haie champêtre a encore été installée, qui constitue une ceinture végétale vecteur de biodiversité, où oi­seaux et petite faune trouveront refuge. Un corridor vert de la zone horticole vers la plage À Rosendaël toujours, un véritable corridor vert prend forme, de la zone horticole aux abords de la plage. Après le réaménage­ment du sentier du Lieutenant, la création d’une zone naturelle de liberté pour nos amis canins, puis la plantation d’un verger sur la friche Dunant-Garennes, c’est au tour de la plaine Primevères de faire l’objet d’un projet de renaturation. Après deux années de travail partenarial avec les BTS du Lycée agricole, les services municipaux et communautaires planchent sur l’aménagement du plateau situé au pied de la résidence éponyme. Ces propositions intégreront tout ou partie des suggestions produites par les étu­diants rosendaëliens, pour une réalisation fin 2025. Le jardin de L’Alliance, un vrai parc urbain pour le Banc Vert L’année 2024 aura été marquée par la livraison, au Banc Vert, de L’Alliance : un équipement public polyvalent. Rassemblant écoles, restaurant scolaire et maison de quartier, le bâtiment s’accom­pagne d’un parvis végétalisé, planté ces derniers jours. Une fois la déconstruction des anciennes écoles (Giono et Meurisse) et mai­son de quartier opérée (d’ici le printemps prochain), l’îlot de vie accueillera un véritable parc ! Un vaste jardin doté de deux aires de jeu, où nature en ville et usages urbains dialogueront dans une nouvelle vision de la vie de quartier. La place du Palais de Justice végétalisée La rénovation du coeur d’agglomération, ces deux dernières an­nées, s’est traduite par un cadre de vie apaisé, où une plus juste place a été donnée aux piétons et cyclistes. Suivant les témoi­gnages de la grande consultation communautaire « Changer la vie ensemble », les opérations entreprises ont également eu comme objectif de multiplier les poches de nature en ville : rues Poincaré et Thévenet, comme place Dewulf, notre environnement s’est considérablement verdi. Dernier projet lancé en centre-ville courant octobre, la végétali­sation de la place du Palais-de-Justice est, cette fois encore, tra­vaillée dans la concertation avec les habitants. Autour d’usages nouveaux et futurs, l’enjeu est de créer une ambiance urbaine adoucie, où le minéral s’efface au profit d’une nature, certes do­mestiquée, mais bien plus présente. Le dialogue avec les rives du canal, en contre-bas de la place et de la passerelle vers la Basse Ville, constitue un autre champ à investiguer… Ces cours buissonnières qui rayonnent au-delà de l’école… Qu’on les appelle résilientes, végétalisées ou buissonnières, ces nouvelles cours de récréation, réfléchies à Dunkerque depuis 2020 changent les mentalités, offrent de nouvelles perspectives aux équipes pédagogiques, autant qu’elles bougent les lignes en ma­tière d’aménagement urbain. Déjà la cour Kléber-Perrault à Malo-les-Bains trouvera un premier prolongement sur le parvis dont elle doit être dotée. Mais celui-ci se verra pousser en plus comme une ramification vers la digue via le parking et la rue du Sous-Marin- Prométhée. Ainsi, c’est bien l’ensemble de l’îlot de vie, depuis la rue de Tourcoing jusqu’à la plage, qui profitera demain de l’ambiance de cette cour verte ! Le même principe de « porosité » entre les espaces publics et les équipements structurants d’un îlot de vie sera au coeur de la future cour végétalisée des écoles Péguy et Jaurès. À Rosendaël, parents d’élèves, communauté pédagogique et représentants de la Ville tra­vaillent au projet. L’objectif : relier la cour et ses abords aux enjeux d’urbanisme liés demain au réaménagement du périmètre d’entrée de ville. Il s’agit ici de concilier au mieux les principes d’îlot apaisé au­tour des écoles et d’espaces publics plus verts et mieux partagés… Les premières fois vertes d’un quartier de Malo, démonstrateur du possible On ne s’en rend pas forcément compte en évoquant la station balnéaire, où l’animation du front de mer s’im­pose évidemment à l’esprit, pourtant Malo-les-Bains fait figure de pionner à Dunkerque, quand on parle d’écolo­gie urbaine. Depuis 2014, le quartier et ses habitants en ont connu des « premières fois » ! Les expérimentations se sont en réalité succédé depuis dix ans, conférant ainsi au quartier le statut de véritable démonstrateur du possible. Le premier boisement dans l’esprit des forêts denses, le long du boulevard de l’Europe. Avec des essences locales, sans changer la nature du sol ni apport d’eau, les plantations se sont développées en créant un contexte favorable, par leur seul hu­mus et les substrats produits. Quelques années plus tard, c’est un sol nouveau qui s’est fabriqué, offrants aux plants les condi­tions d’une croissance saine : les sillons de 60 cm de l’époque sont aujourd’hui plus forts que les espèces qui les précédaient. La première piste cyclable associée à la végétalisation du stationnement, avenue Kléber. Un principe aujourd’hui large­ment reproduit dans l’agglomération et demain, notamment sur l’avenue de Petite-Synthe. Les premières cuves de récupération d’eaux pluviales, à l’école de la Mer. Les eaux de ruissellement des toitures sont stockées pour alimenter l’arrosage en goutte-à-goutte des espaces verts du site. Le dispositif a depuis été dupliqué à Saint-Éloi par exemple. La première reprise complète d’un alignement de rue, ave­nue de la Mer. Les travaux de réaménagement de la voirie ont conduit à remplacer la totalité des arbres d’alignement, im­plantés après-guerre. L’opération a permis d’intégrer toute une logique de récupération d’eau de pluie, de fosses et d’es­sences adaptées au site. La première cour désimperméabilisée, pour les écoles Kléber et Perrault. Si la cour résiliente n’est pas la première du genre (elle a été réalisée à l’école de la Porte d’eau à Dunkerque-Centre), elle est la première à inverser le caractère du site : on est passé de 80 % de surfaces minérales à 80 % de surfaces végétalisées ! La première renaturation d’une friche urbaine, au parc Ziegler. Les locaux déconstruits en proximité du site permet­tront de créer une extension considérable et la transformation de la rue Maurice-Vincent en véritable rue verte ! De nouvelles actions à découvrir par les séniors En juin 2022, la Ville s’est engagée dans une démarche « Dunkerque, ville du bien vieillir », tout en adhérant au réseau francophone « Ville amie des aînés ». Initié par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), celui-ci rassemble plus de 250 territoires dans le monde afin de partager les bonnes pratiques. Mises en oeuvre par la Mission séniors, les initiatives municipales se multiplient depuis lors, à l’image du nouveau portail numérique Dunkerque-seniors. Dans un Grand Dunkerque qui compte déjà un habi­tant sur cinq âgé de plus de 65 ans et qui verra un tiers de sa population franchir le cap des 60 ans à l’horizon 2030, l’objectif est d’adapter dès à présent la ville aux séniors et personnes âgées, d’offrir un cadre de vie adapté à tous à partir de neuf thématiques pouvant concourir au mieux vieillir : lien social et solidarité ; autonomie, services et soins ; culture et loisirs ; transports et mobilité ; participation ci­toyenne, emploi ; transition écologique ; espaces extérieurs et bâtiments ; information et communication ; habitat. Adapter la ville aux séniors Pour ce faire, quoi de mieux que de demander leur avis aux séniors eux-mêmes, ce qui a été fait l’an dernier à tra­vers des ateliers FIL (Fabriques d’Initiatives Locales) organisés dans chaque quartier. Depuis lors, un plan de 35 actions et de plus de 150 sous-actions a été élabo­ré par la Ville, ses partenaires et les habitants qui vient com­pléter les nombreux disposi­tifs déjà développés durant ces dix dernières années. Il a été validé par le conseil municipal le 5 avril dernier. Parmi ces idées à mettre en oeuvre, citons un renforce­ment des dispositifs permet­tant de développer les liens sociaux et de lutter contre l’isolement avec notamment un partenariat à venir avec le lycée professionnel de l’Île Jeanty ; l’organisation de stages de remise en selle pour la pratique du vélo ; la forma­tion à l’utilisation des outils numériques ; le développe­ment d’initiatives intergéné­rationnelles ; l’installation, début 2025, d’une quaran­taine de bancs adaptés aux séniors dans l’espace public à Dunkerque et Fort-Mardyck ; le développement de formes d’habitat plus inclusives à l’image des programmes en voie d’achèvement aux Glacis (voir articles pages 24-25) et en Basse Ville ; la création, l’an prochain, d’un réseau d’am­bassadeurs de « Dunkerque, ville du bien vieillir » ; l’organi­sation d’ateliers de pratiques aux écogestes… Très concrètement, plusieurs initiatives ont déjà été prises ces derniers mois : des ani­mations intergénération­nelles développées au collège Guilleminot à Dunkerque- Centre et au restaurant municipal de la Tente Verte à Rosendaël, la publication du magazine « Les Enfants de Jean Bart » tous les deux mois ou encore la création d’un portail séniors qui per­met de s’inscrire à une foule d’activités depuis son domi­cile (voir encadré). Mission séniors, 30, rue du Château en centre-ville. Tél. 03 28 58 87 18 ou mission.seniors@ville-dunkerque.fr. Parole d’élue : Catherine Seret, adjointe au maire en charge des Séniors, du Handicap et de la Lutte contre la discrimination Les séniors, une priorité pour la municipalité ? Ils sont une priorité car avec l’augmentation de l’espérance de vie, nous savons d’ores et déjà que Dunkerque comptera davantage de séniors dans les années à venir. C’est pourquoi, nous agissons depuis 2014 déjà afin qu’ils se sentent bien dans leur ville, qu’ils y trouvent des conditions de vie agréables, des possibilités d’échanges et des services qui leur facilitent le quotidien. C’est tout le sens de notre engagement « Dunkerque, ville du bien vieillir » qui prend en compte la question du vieillissement sous toutes ses dimensions, tout en sachant que les aménagements réalisés au bénéfice des séniors profitent à tous ! Quelle place pour les séniors à Dunkerque ? Une place de choix ! Les séniors sont à la fois une chance et une opportunité pour Dunkerque. Nombre d’entre eux s’investissent déjà dans la vie associative et jouent un rôle important auprès de leurs enfants et petits-enfants. Ils sont acteurs de leur ville, de leur quartier ! En créant en janvier 2021 la Mission séniors, qui compte aujourd’hui 16 000 inscrits, nous leur avons dédié un interlocuteur unique capable de leur fournir toutes les informations utiles, qu’il s’agisse de services (repas à domicile, lutte contre l’isolement par exemple) ou d’animations. Et ce n’est pas fini. L’adhésion de la ville de Dunkerque au réseau francophone « ville amie des aînés » et les échanges qu’elle suscite au niveau international, nous permettront de prendre de nouvelles initiatives et d’innover dans les mois et années à venir et ce, toujours en concertation avec les séniors dont l’avis est pris en compte à Dunkerque ! Une nouvelle plateforme numérique www.dunkerque-seniors.fr Informations, inscriptions aux activités, démarches en ligne…, les aînés sont de plus en plus connectés ; la Ville vient d’ouvrir un portail numérique Dunkerque-seniors à leur intention : www.dun­kerque-seniors.fr regroupe toutes les ac­tivités proposées par la Mission séniors. Il est désormais facile de s’inscrire directe­ment en ligne à la programmation qu’elle développe (manifestations, sorties…) en ayant connaissance en temps réel de l’état des disponibilités, notamment pour les places de spectacles, de balades, de sor­ties sportives… Cette interface d’usage fa­cile et créé avec des séniors dunkerquois informe également des reports d’activi­té liés aux conditions climatiques. Si vous avez besoin d’aide pour maîtriser ce nou­vel outil, sachez que vous pouvez contac­ter la Mission séniors au 03 28 58 87 18. 48 logements locatifs ouverts à tous les âges aux Glacis Construites dans les années 1950, les anciennes résidences Descartes et Roux, réhabilitées et enrichies de nouvelles constructions, vivent une seconde jeunesse dans un quartier des Glacis en plein renouveau. Désormais intégrées à la nouvelle résidence Marcel-Delhaye, elles offrent un bel exemple d’habitat inclusif et intergénérationnel en accueillant des séniors, des personnes en situation de handicap, des familles à besoins spécifiques et des étudiants. En mars 2020, la Ville a confié à l’or­ganisme HLM Sia Habitat la mise en oeuvre d’un programme de 48 lo­gements novateurs à l’arrière de l’église Saint-Jean Baptiste. Aujourd’hui, le chan­tier de construction touche à sa fin : un quart de ces logements est déjà occu­pé, d’autres le seront à compter de la mi-novembre, tandis que les derniers locataires sont attendus fin 2024-dé­but 2025. « Ce programme de logements sociaux avec des loyers et des charges maîtrisés est symbolique de ce que nous voulons faire sur le Dunkerquois », se félicite Patrice Vergriete. Et le premier magistrat de rap­peler que « les constructions en cours et à venir dans le Dunkerquois seront acces­sibles à tous, qu’il s’agisse de locatif so­cial (40 % de l’offre), de locatif intermédiaire (15 %), de l’accession sociale (5 %) et de l’ac­cession privée (40 %). » Répartis en six immeubles, les 24 anciens logements de type T2, devenus obsolètes au fil du temps, ont été entièrement ré­habilités, tandis que trois nouveaux bâ­timents (18 appartements T1 et T2) ont été intercalés entre chacun d’entre eux, rues du Docteur Roux et Descartes. Ce programme immobilier est complété par la construction de six maisons de plain-pied sur l’emprise de l’ancienne salle de sports devenue trop vétuste, allée des Glacis. De type 3 et équipées de pan­neaux photovoltaïques pour la produc­tion d’électricité, elles ont été attribuées à des familles dont un enfant souffre de troubles cognitifs. Dotés d’ascenseurs et de deux locaux à vélos pour cycles adaptés, les ensembles collectifs, qui mêlent harmonieusement la brique et le bois, sont reliés entre eux par des coursives extérieures qui favorisent la rencontre entre les résidents. Tous les lo­gements sont entièrement équipés pour recevoir des personnes à mobilité réduite. Ils bénéficient d’innovations en matière de domotique, à l’image d’un système de lu­mières et de volets à commande vocale, d’un thermostat pilotable à distance ou en­core d’un flash lumineux pour accompagner la sonnette. L’objectif de ce programme im­mobilier est de favoriser l’autonomie des locataires en situation de handicap ainsi que le maintien à domicile des séniors. Outre des jardins partagés dotés de carrés potagers surélevés, les locataires dispose­ront également d’une salle commune pour se réunir et vivre ensemble des moments conviviaux. Une résidence intergénérationnelle fondée sur l’entraide La nouvelle résidence Marcel-Delhaye permet aux Dunkerquois, de tous âges et quels que soient leurs moyens, d’accéder à un logement adapté à leurs souhaits et plus économe en énergie. Elle fait également la part belle à l’inclusion et à l’entraide intergénérationnelle, car elle accueille à la fois des séniors, des personnes en situation de handicap, mais aussi, et c’est une grande première, des familles dont un enfant souffre de troubles cognitifs ainsi que trois étudiants en médico-social. Ces-derniers, inscrits à l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) ou à l’Institut régional du travail social (IRTS), bénéficieront d’une gratuité du loyer contre un peu de leur temps libre consacré au service du collectif. Ils n’auront donc à régler que les charges communes de leurs logements et leurs consommations personnelles en gaz, eau et électricité. En mémoire de Marcel Delhaye D’un coût total de 7,2 millions d’euros financé par la CUD, la Ville, Action Logement et le bailleur SIA Habitat, la nouvelle résidence a également bénéficié d’un legs d’un montant de 1,792 millions d’euros de la part d’un généreux Dunkerquois, Marcel Delhaye (1922-2017). La Ville a ainsi respecté les dernières volontés du donateur qui souhaitait voir cette somme affectée à la construction de logements pour personnes âgées et donné son nom à la nouvelle résidence. Mais outre le nom du donateur défunt, la Ville a donné le nom d’une femme illustre à chacun des trois bâtiments principaux : Paulette Guichard (1949-2021) infirmière en psychiatrie et secrétaire d’Etat aux personnes âgées ; Helen Keller (1880-1968), écrivaine américaine aveugle, sourde et muette de naissance ; Zélie Brice (1887-1976), religieuse et infirmière, directrice du bureau de bienfaisance de Dunkerque. Inauguration du Pôle associatif et de l’Espace 20 000 emplois à Saint-Pol-sur-Mer Le 15 octobre dernier, le Pôle associatif de la commune associée et l’Espace 20 000 emplois ont été inaugurés. Vecteurs de lien social et de proximité, ces deux équipements faciliteront aux Dunkerquois l’accès aux nouveaux emplois autant qu'ils garantiront le lien avec les partenaires et les entreprises du territoire. Forte de 75 associations rassemblant plusieurs centaines de bénévoles, la commune associée dispose désor­mais d’un nouvel outil au service des ini­tiatives locales et de la participation des habitants à la dynamique économique que connait l’agglomération dunkerquoise. Situés place du Chevalier de Saint-Pol, ces espaces permettront à la commune de nourrir encore davantage le soutien appor­té de longue date par la Ville de Dunkerque au tissu associatif tout en dynamisant et fa­cilitant la mise en relation de la population avec les partenaires et entreprises pour­voyeuses d’emplois. La fermeture de la perception locale a per­mis à la municipalité de Saint-Pol-sur-Mer de rénover et réaménager les lieux en un espace polyvalent, accueillant et chaleureux répondant aux besoins des associations lo­cales à travers notamment : une salle de ré­union de 34m2, quatre bureaux mis à dis­position, un open-space et des lieux de convivialité (cuisine, espace détente) favo­risant les échanges. Dans la continuité de la création en coeur de ville de cette nouvelle Maison des as­sociations et parce que les commerçants représentent un maillon essentiel de la dynamique de proximité, la commune as­sociée a profité de cet aménagement pour y intégrer un bureau du développement éco­nomique, du commerce et de l’artisanat ain­si que la direction des grands événements. Ce regroupement de services et leur cohé­rence en un lieu idéalement situé font ain­si de ce Pôle associatif (ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h) un atout majeur de la nouvelle dynamique im­pulsée par la commune associée. Au-delà des 20 000 emplois annoncés dans les nouvelles filières industrielles (directs et indirects et avec 7 500 postes induits dans les secteurs de la santé, de l’aide à la per­sonne, le BTP, le commerce…) qui seront à pourvoir dans les prochaines années, c’est une véritable mobilisation générale qui s’est engagée sur le terrain de l’emploi et de la formation pour que cette nouvelle dyna­mique bénéficie en priorité aux habitants de l’agglomération. C’est pourquoi depuis 2022, la CUD a mul­tiplié avec ses partenaires les initiatives en ce sens : cafés et soirées emploi, diffusion des offres d’emploi dans les bus, site web 20000emplois.fr, Fabuleuse Factory, 4 jours de l’industrie, Forum des Fabuleux métiers, Forum « Trace ton avenir », DkJob, évolu­tion du Palais de L’Univers et des Sciences en tant que lieu ressources sur les métiers d’avenir… Pour autant, la CUD et la Ville de Dunkerque ont souhaité également ouvrir des lieux d’information permanents, ac­cessibles à tous pour qu’aucun habitant ne passe à côté de l’information. La création du nouveau Pôle associatif constituait en ce sens une réelle opportunité pour y ouvrir ce premier Espace 20 000 em­plois. Dédié aux habitants (quels que soient leur niveau de diplôme et parcours profes­sionnel) ainsi qu’aux partenaires et profes­sionnels de l’accompagnement des entre­prises, cet espace a vocation à informer les visiteurs sur la dynamique économique du territoire et à les orienter vers les bons interlocuteurs. Outre la présentation des 20 000 emplois à pourvoir, des entreprises recruteuses, des métiers concernés et l’ensemble des dispo­sitifs existants (formation, mobilité, grade d’enfant, logement…), cet espace propose un véritable panel de ressources, services et conseils sur le recrutement, les compé­tences recherchées, les implantations… S’intégrant dans un réseau de lieux d’in­formation déjà existant sur l’orientation, la formation et l’emploi (Job Labo et Espace métiers du PLUS, Port Center) et construit en cohérence avec les événements dédiés (Fabuleuse Factory, Forum des Fabuleux Métiers, DkJob), cet espace pourra poten­tiellement être également utilisé par diffé­rents publics : étudiants, salariés en recon­version, Éducation nationale, partenaires économiques, institutionnels, de l’emploi et de la formation, entreprises… Soutenu par la CUD et animé par les équipes d’Entreprendre Ensemble, ce pre­mier Espace 20 000 emplois logé au Pôle associatif de Saint-Pol-sur-Mer devrait s’accompagner de l’ouverture d’un second Espace d’ici fin décembre 2024, place de la Gare à Dunkerque. Haine, racisme, sexisme, complotisme : parlons-en ! À l’heure des réseaux sociaux débridés et du repli sur soi, propos et actes violents fleurissent sur Internet comme dans la vie quotidienne. La Ville a décidé d’aborder frontalement ces questions avec les Dunkerquois en organisant des rencontres sur les thèmes de la haine, du racisme, du sexisme et du complotisme. Rendez-vous le jeudi 28 novembre à 19 h à la B!B. « Je ne veux pas que des discours anti­républicains circulent sur notre terri­toire », souligne Patrice Vergriete, maire. Afin de détricoter les idées toutes faites, la Ville propose aux habitants un cycle de rencontres avec des personnalités di­verses, souvent issues du Web ou des mé­dias, ainsi que des ateliers pour réfléchir et avancer ensemble. Haine, racisme, sexisme, complotisme : quatre problématiques différentes, mais qui partagent le même ADN, à base de préjugés, de stéréotypes et de désinfor­mation, et qui engendrent défiance et re­jet de l’autre. Pour déconstruire ces repré­sentations qui font du mal, la Ville choisit le dialogue, en invitant les Dunkerquois à des temps d’échange. Il ne s’agit pas de venir écouter une leçon, mais de réfléchir ensemble, avec coeur et intelligence, à nos comportements individuels et collectifs. En effet, nous sommes tous concernés, que l’on soit victime, témoin ou acteur, parfois même sans s'en rendre compte. Alors, com­ment réagir ? Après un temps fort inaugu­ral qui a rassemblé 500 personnes, fin sep­tembre, au Kursaal lors d’un Catch-impro (nos photos) animé par la Ligue d’improvisa­tion de Marcq-en-Baroeul, un second volet démarre en novembre avec quatre rendez-vous thématiques qui réuniront des invités dont l’expérience ou les travaux apportent un éclairage nouveau. Mieux comprendre les mécanismes à l’oeuvre dans la haine de l’autre, le racisme, le sexisme et le complo­tisme, voilà l’enjeu ! Le premier rendez-vous est fixé le jeu­di 28 novembre à 19 h à la B!B, autour de la question « Jusqu’où peut mener la haine et comment en sortir ? ». Samuel Buisseret, ancien complotiste et fonda­teur de la chaîne You Tube Mr. Sam, qui en­quête sur les théories du complot, Karim Mokhtari, ancien détenu et désormais mi­litant contre l’endoctrinement en milieu carcéral, et William Deligny, skinhead de­venu moine Vaisnava, répondront aux questions de la journaliste Florence Biard. Ces habitués des plateaux télé nous racon­teront leur histoire, comment leur percep­tion du monde a évolué et quelle est leur vie aujourd’hui. Le jeudi 23 janvier, à 19 h, place sera faite aux rumeurs et fake news à la Halle aux sucres. La soirée commencera par une ex­périence sociale dans le hall du bâtiment. Mehdi Moussaïd, chercheur et auteur de la chaîne « Fouloscopie », réalisera une série d’exercices avec des volontaires présents dans le public. Il s’agit ainsi mettre en lumière la vitesse à laquelle se propage une rumeur et l’ampleur qu’elle peut prendre. Il rejoin­dra ensuite l’auditorium pour poursuivre le débat sur les fakes news avec la journaliste d’investigation Aude Favre (« Zone inter­dite », « Complément d’enquête »…) et au­trice de la chaîne YouTube « Aude WTFake » ainsi que Thomas Huchon, journaliste spé­cialiste du web, des « intox » et des théories complotistes. Deux autres rencontres suivront le 27 mars puis le 15 mai sur les thèmes du sexisme et du racisme. Des ateliers pour libérer la parole Outre les rendez-vous thématiques, vous êtes invités, quel que soit votre âge, à des ateliers afin de réfléchir, en petits groupes, à différents sujets, telles les questions de genre, l’homophobie, les réseaux sociaux… Le but est que la parole circule, que la réflexion avance. Ces ateliers pourront aider chacun à développer un autre regard et un esprit critique, vis-à-vis du numérique notamment, ou apprendre à vérifier les sources d’une information. Ils sont le fruit d’un travail avec des partenaires sociaux et éducatifs du Dunkerquois. Il peut s’agir, par exemples, d’apéros philo dans les maisons de quartier, de cinés-débats au Studio 43, de contes philosophiques dans les écoles, mais également d’ateliers d’écriture comme celui proposé à la B!B, 2, rue Benjamin-Morel. Intitulé « Punchlines de la drague », il accueillera les 13-16 ans, les mercredis 6 et 27 novembre ainsi que le samedi 9 novembre à 16 h 30. Inscriptions gratuites au 03 28 28 22 70. Une formation contre les discriminations À l'initiative de l'équipe municipale, une formation a été créée par la Ville de Dunkerque, en collaboration avec le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) à destination de 700 agents municipaux et communautaires en contact avec les publics. L’objectif est de leur fournir des outils efficaces pour lutter contre toute forme de discrimination. C’est la première formation du genre en France ! Tradition : La Saint-Martin célébrée aux quatre coins de Dunkerque Il y a des signes qui ne trompent pas : la chute des feuilles, le changement d’heure et l’envie presque irrépressible de se retrouver autour d’un peu de lumière ! L’automne est là et avec lui revient le temps de la Saint-Martin. Peut-être aujourd’hui le premier rendez-vous d’émotions collectives dans la vie des plus jeunes Dunkerquois. À Fort-Mardyck dès le mardi 5, puis dans chaque quartier de Dunkerque le vendredi 8, avant une dernière sortie le samedi 9 à Mardyck, saint Martin et son âne fugueur inviteront les enfants fièrement flanqués de lanternes et betteraves ouvragées à rejouer une fois encore la légende… Retrouvez les horaires et itinéraires de la Saint-Martin dans la page de votre quartier ou de votre commune associée. Pour le concours de lanternes, les bulletins d’inscription sont à retirer dans les mairies de quartier ou dans les mairies de Fort-Mardyck et Mardyck.