Edito de Jean Bodart, maire de Dunkerque 200 000 gagnants : Les bailleurs sociaux s’engagent aux côtés du territoire ! Comme nous l’avons fait pour l’emploi, c’est par le jeu collectif que nous réussirons le défi du logement à Dunkerque. Nous sommes donc particulièrement satisfaits de voir les bailleurs sociaux Partenord, Flandre Opale Habitat et Vilogia s’engager auprès de la Communauté urbaine à renforcer leur coopération pour améliorer significativement la production de logements sociaux et l’accompagnement des locataires. Identifiés « Territoire engagé pour le logement », nous nous sommes engagés à produire 12 000 logements ces prochaines années pour permettre aux habitants du Dunkerquois d’être mieux logés, reloger les locataires concernés par les destructions d’immeubles vétustes et accueillir les nouveaux salariés des 20 000 emplois en gestation sur notre territoire. Avec un objectif de 40 % de logements sociaux sur ces 12 000 logements, tous à moins de 500 mètres d’un arrêt de bus gratuit, la mobilisation totale des bailleurs est indispensable à la réussite de cet engagement. Nous nous réjouissons de cette prise de conscience pour qu’ensemble nous puissions améliorer profondément la vie quotidienne de celles et ceux qui cherchent à mieux se loger. Dunkerque, ville amie des aînés Depuis 2014, nous n’avons cessé de mettre en œuvre de nombreux projets visant au bien-être de nos habitants et le bien vieillir de nos aînés : la résidence intergénérationnelle en Basse-Ville, le développement de l’offre de soins avec la modernisation du CHD, les nombreuses animations et activités proposées par la Ville et les associations, le magazine municipal « Les enfants de Jean-Bart »… Il y a un an et demi, nous avons souhaité aller plus loin en lançant une Fabrique d’Initiative Locale dédiée à la labellisation « ville amie des aînés » qui, déclinée en 17 rencontres dans tous les quartiers, a réuni l’ensemble des partenaires concernés et plus de 250 habitants qui y ont contribué. Au dernier conseil municipal, nous avons ainsi voté le déploiement d’un nouveau plan d’actions, qui poursuivra le travail et les réflexions engagés sur l’autonomie, les services, l’accès aux soins, le lien social, la mobilité et l’information aux personnes. Il nous permettra en plus d’améliorer la qualité de vie des habitants, d’obtenir une labellisation nationale pour que Dunkerque puisse adhérer au Réseau Francophone Ville amie des Ainées et faire de notre ville un modèle en la matière. Le savoir-faire du territoire : les anneaux des JO de Paris 2024 ont été laminés à Dunkerque ! Le laminage des anneaux olympiques qui seront apposés entre le premier et le deuxième étage de la Tour Eiffel a été réalisé par ArcelorMittal Dunkerque. Quelle fierté pour les travailleurs dunkerquois, et quelle belle image pour notre territoire industriel ! Expliquer avant de sanctionner pour assurer la mobilité des personnes en situation de handicap La Police municipale et les associations sensibilisent les usagers de la route verbalisés aux difficultés de déplacement rencontrées par les personnes en situation de handicap. Un échange aura lieu le samedi 25 mai, place Charles-Valentin, dans le cadre de l'opération "Respectons la mobilité de tous". « Le principe est simple, résume Frédérique Plaisant, adjointe au maire en charge de la Sécurité et de la Tranquillité publique, les automobilistes verbalisés pour un stationnement de leur véhicule sur un trottoir, un emplacement PMR ou sur un passage piéton ont reçu un papillon sur leur pare-brise les invitant à se présenter au siège de la Police municipale. En accord avec le procureur de la République, il leur est alors proposé de participer, contre l’annulation de l’amende forfaitaire d’un montant de 135 €, à des ateliers de mise en situation réelle animés, deux fois l’an, en mai et septembre, par des personnes ayant un handicap ». Une mise en situation pour mieux comprendre Ainsi accompagnés, les contrevenants effectuent « le parcours du combattant » qui constitue le quotidien de ces personnes en effectuant un parcours en fauteuil roulant puis les yeux bandés sur et autour de la place Charles-Valentin. S’ensuit un échange avec des associations (L’ Association des paralysés de France-France Handicap, Vis ta vue et Retina France) membres de la Commission communale pour l’accessibilité et un mini-questionnaire sur le code de la route établi par l’ADASARD (Association pour le développement des actions de sécurité dans les agglomérations de la région dunkerquoise). « J’ai été verbalisée un samedi à 1 heure du matin en sortant de discothèque pour avoir garé en partie ma voiture sur un trottoir assez large, explique Valérie, contrevenante ayant participé à l’opération. Je ne pensais pas à mal dans la mesure où il était tard et qu’il ne me semblait pas gêner grand monde au milieu de la nuit. J’ai été surprise de voir un papillon de verbalisation accompagné d’une proposition de stage sur mon pare-brise. De prime abord, j’ai pensé à une blague. Je me suis inscrite au stage organisé place Charles-Valentin. Deuxième surprise, on m’a laissée choisir un créneau horaire de 20 minutes dans une tranche assez large, ce qui est plutôt arrangeant au vu de ma situation de contrevenante ». « On ne m’a pas jugé et j’ai beaucoup appris » « Mais la plus grande surprise, souligne Valérie, a été de prendre place dans un fauteuil roulant et de déambuler les yeux bandés avec une canne ! J’avais beau être accompagnée et conseillée, je n’en menais pas large. Là, j’ai compris ce que le moindre obstacle placé sur le trottoir ou sur la route peut engendrer de difficultés pour une personne à mobilité réduite. Et ceci est valable de jour comme de nuit. Ce qui nous paraît anodin prend toutes autres proportions en situation de handicap. J’ai été très bien reçu par les associations. On ne m’a pas jugée, on a beaucoup échangé et j’ai beaucoup appris. Je suis restée plus longtemps que mon créneau horaire imparti ! ». Parole d’élue Catherine Seret, adjointe au maire en charge des Séniors, du Handicap et de la Lutte contre les discriminations Comment vous a été inspirée l’opération « Respectons la mobilité de tous » ? L’idée nous est venue lors du carnaval de Malo-les-Bains l’an dernier. Il y avait tellement d’automobiles mal garées qu’une personne en fauteuil roulant ne pouvait plus sortir de chez elle. La Police municipale est intervenue pour quasiment la passer au-dessus des voitures ! Cela a constitué un déclic au sein de la Commission communale d’accessibilité que je préside et qui comprend des représentants de plusieurs associations de personnes en situation de handicap. Les débuts sont prometteurs… Expérimenté l’an dernier, le dispositif porte déjà ses fruits à entendre les commentaires des personnes y ayant participé. L’immense majorité d’entre elles comprend mieux ce que constitue le quotidien d’une personne en situation de handicap appelée à circuler dans la ville. Bien sûr, on aimerait qu’il y ait encore davantage de participants, car au-delà d'une amende supprimée, la présence à ce stage offre un nouveau regard sur le vivre ensemble fait de respect mutuel et d’empathie. C’est aussi une innovation… Je pense que Dunkerque est la première ville en France à avoir mis en place un tel dispositif fondé sur la pédagogie. Des villes nous ont déjà contactés pour appliquer la formule chez elles. C’est une grande fierté pour toutes les personnes, en situation de handicap ou non, associées à ce dispositif, car la mobilité est un élément majeur pour vivre sa ville. Et puis, les nouveaux comportements des automobilistes suscités par ce stage bénéficieront à d’autres habitants tels les mamans avec des poussettes, les jeunes enfants dont le champ de vision est plus restreint qu’un adulte ou encore des personnes âgées qui éprouvent des difficultés à se déplacer. L’accessibilité des commerces en question au Lycée Guy-Debeyre Cinq apprentis en classe de Terminale Bac pro commerce du lycée GuyDebeyre, accompagnés de leur professeur Marie Bebin, ont réalisé une enquête sur l’accessibilité des commerces en centre-ville dans le cadre de leur « chef-d’œuvre », un projet pluridisciplinaire biannuel en lien avec leur filière. Après une étude approfondie de la réglementation en vigueur, ils ont arpenté 15 rues du centre-ville pour visiter 250 boutiques et magasins. Ils ont ensuite présenté leur travail aux membres de la Commission communale d’accessibilité en leur proposant notamment la création d’un label Handi Shop qui valoriserait les magasins conformes. Au cours de cette étude, ils se sont également aperçus que l’accueil des personnes en situation de handicap n’était abordé dans aucun cours de commerce en lycée professionnel. Forts de leur expérience, ils iront sensibiliser leurs homologues des lycées des Plaines du Nord , Fernand-Léger et Vauban (environ 200 élèves) -, qui, comme eux, suivent un cursus commercial, en classes de Seconde, Première et Terminale. « Tous acteurs pour Dunkerque » : une semaine de défis à la portée de tous ! Du 31 mai au 8 juin, la Ville organise la semaine « Tous acteurs pour Dunkerque ». Lancé avec la Fête des voisins, l’événement se prolongera par une série de défis collectifs en faveur de la solidarité et des transitions. Huit jours pour agir… et vous faire de nouveaux amis ! Au cœur de la programmation du Printemps de la place Jean-Bart, les Dunkerquois se voient proposer, du 31 mai au 8 juin, une semaine rien que pour eux… et leur ville ! Pour cette sixième édition, l’événement « Tous acteurs pour Dunkerque » propose aux habitants, collectifs et associations d’agir de concert au profit de l’environnement, de la solidarité ou du vivre-ensemble. Une semaine qui donne l’envie de partager idées et élans pour faire bouger la ville. Fête dunkerquoise de l’engagement, du lien social et du vivre-ensemble, l’édition 2024 de « Tous acteurs » vous propose une semaine de challenges citoyens : une quarantaine de défis collectifs vous attendent à l’occasion notamment de collectes solidaires, d’opérations de recyclage ou d’ateliers « faire soi-même ». L’objectif : faire qu’en une semaine un habitant puisse relever un maximum de défis sur une large palette de thématiques et enjeux ! La liste des défis est disponible sur le site de la Ville (www.ville-dunkerque.fr), ainsi que sur la page Facebook « J’agis pour Dunkerque ». Vous pourrez également trouver les dates et lieux des challenges dans les équipements publics et auprès des associations participantes. Ces huit jours de dynamique collective et citoyenne s’achèveront par un temps festif programmé le samedi 8 juin de 14 h à 18 h, place Jean-Bart. Vous pourrez vous y informer sur les différentes formes d’engagement possible pour notre ville ! Pour vous guider, trois espaces seront organisés : une place aux assos (publiant les résultats des défis de la semaine et valorisant aussi les actions réalisées tout au long de l’année) ; une arène démo (présentant une sélection de challenges, ou d'activités dansées et sportives) ; le stand de la collectivité, où Ville, CUD et partenaires institutionnels vous présenteront les possibilités de s'engager et de participer à Dunkerque. Enfin, cette fête de clôture de la semaine « Tous acteurs pour Dunkerque » sera animée par une fresque artistique et collective et se terminera avec le dernier défi de la semaine : une photo... La semaine « Tous acteurs pour Dunkerque » est à suivre sur la page Facebook « J’agis pour Dunkerque ». Une Fête des voisins avec Fort-Mardyck et Saint-Pol Depuis trois ans désormais, la Ville a choisi de s’appuyer sur la Fête des voisins pour impulser la dynamique « Tous acteurs pour Dunkerque ». Temps de partage, de rencontre et d’échange, l’événement national relaye à merveille les objectifs de la municipalité : offrir aux habitants l’opportunité d’œuvrer très directement à la vie de quartier et de faire société ! Cette année, la Fête des voisins est programmée le vendredi 31 mai… et sera élargie à Fort-Mardyk et SaintPol-sur-Mer. Comme l’ensemble des organisateurs, associations, collectifs d’habitants ou simples particuliers, les voisins des communes associées pourront bénéficier de kits de communication (pour inviter l’immeuble, la rue ou le lotissement) et de paniers gourmands offerts par la municipalité et portés jusqu’à vous le jour J par les élus dunkerquois : un service « bonne humeur eat » ! Pour bénéficier de cet accompagnement, remplissez jusqu’au 20 mai le formulaire en ligne sur le site www. ville-dunkerque.fr ou sur papier, à l’accueil de votre mairie ou mairie de quartier. L’an dernier, quelque 170 rendez-vous estampillés « Fête des voisins » avaient été recensés. Les Gigapuces, c’est giga bien ! Les Gigapuces sont de retour le jeudi 9 mai, de 8 h à 18 h, en centre-ville. Un événement fédérateur qui célèbre autant le plaisir de se retrouver tous ensemble en quête de la bonne affaire, que la convergence de nos habitudes de consommation vers plus d’éthique et moins de carbone. Seconde main, circuit court, réparation, recyclage, réduction et tri des déchets… les Gigapuces cochent toutes les cases d’une manifestation éco-exemplaire ! La nouvelle forme donnée, il y a deux ans, par la municipalité au traditionnel marché aux puces dunkerquois a trouvé ses marques, pour preuve le record de fréquentation battu l’an dernier avec 92 000 visiteurs. Et cette année, les 650 emplacements proposés ont tous trouvé preneur en quelques heures ! Il est vrai que les Gigapuces ne sont pas de simples « puces » ; leurs trois villages et une animation non-stop - DJ, petits concerts, fanfares décalées, spectacles de rue… - leur confèrent un caractère unique. Avec « Fripe Style, le royaume de la fripe ! », la rue Clemenceau sera entièrement dédiée à l’univers de la mode de seconde main : vêtements, chaussures, accessoires, bijoux, maroquinerie… Une fripe géante à ciel ouvert, où les associations côtoient les particuliers dans un climat décontracté. Pour parfaire l’ambiance, l’animation intégrera un DJ set signé Morgan Pavaut et un shooting photo et vidéo digne des grands défilés ! Installé place Charles-Valentin, le Green Village sera dévolu aux éco-gestes. Les partenaires du Green Village présenteront de manière ludique et pédagogique les nombreux leviers, faciles à actionner, qui vous permettront de réduire votre impact carbone, de préserver votre santé, votre budget mais aussi la nature. Une panoplie de gestes à prendre ou à apprendre, éco-responsables et éco-gagnants. Le Plus, Bio-Topia, la Halle aux sucres, la direction réduction et valorisation des déchets, l’Eau du dunkerquois, l’ADAV, Econox, les Chrysalides… et toutes les énergies associatives et citoyennes de l’agglomération proposeront ainsi une animation continue de 9 h à 17 h, faite de jeux, d’ateliers, de rencontres, sans oublier un manège, un salon de lecture, une épicerie… Une scénographie poétique et inventive promet aux visiteurs, petits et grands, une pause rafraîchissante et éducative. Brocanteurs, antiquaires, collectionneurs seront quant à eux rassemblés avec mobilier, vaisselle, vinyles et autres éléments de déco rétro aux pieds de Jean-Bart, dans un univers 100 % vintage. Et pour sublimer la douce ambiance nostalgique de cet espace « De chic et de broc », l’association Dunkerque en Torpedo exposera des véhicules de collections, à l’image d’une Citroën C3 de 1923 ayant appartenu à Marcel Tribut, père du football dunkerquois ! Sachez encore qu’une collecte des déchets, dotée de quatre centres de tri, sera mise en place dans tout le périmètre des Gigapuces. À la fin de la journée, les exposants pourront, s’ils le souhaitent, déposer leurs invendus dans des boîtes à dons afin que ces vêtements intègrent directement le circuit éthique du marché de seconde main. Les Gigapuces, on le voit, c’est une myriade d’acteurs engagés auprès des citoyens, une force collective pour une planète plus saine et plus juste qui n’oublie pas le sens de la fête ! 3 000 logements supplémentaires en hypercentre pour répondre aux besoins des Dunkerquois Soutenu par le dispositif d’État « Territoires engagés pour le logement », Dunkerque-Centre bénéficiera, d’ici 2027, de 3 000 logements supplémentaires. Ils seront accessibles à tous, avec une attention toute particulière portée au cadre de vie, aux commerces et services, ainsi qu’à la mobilité avec un arrêt de bus systématiquement situé à moins de 500 mètres. Territoire modèle de la réindustrialisation décarbonée de la France, Dunkerque est engagée, depuis 2014, dans une démarche d’innovation et d’expérimentation pour construire la ville de demain, plus sobre, résiliente et inclusive. Conscientes de la tension du marché immobilier qui cause à de nombreuses familles dunkerquoises des difficultés pour se loger, la Ville et la CUD se sont lancées dans un vaste programme de construction et de réhabilitation de 12 000 logements, répartis sur le territoire, en évitant autant que possible l’artificialisation des sols et en prônant un nouvel urbanisme pensé, cohérent et responsable. L’objectif affiché afin de répondre à cette crise du logement qui touche l’ensemble du territoire national est de trouver la solution d’habitat la mieux adaptée et au meilleur coût pour l’ensemble des familles dunkerquoises, tant en location qu’en accession à la propriété. La ville et son quartier de Dunkerque-Centre, en qualité de centre d’agglomération, seront un fer de lance de cette politique d’habitat avec la réalisation de quelque 3 000 logements à l’horizon 2027, répartis en une cinquantaine d’opérations. Ce dispositif particulier fait suite à l’appel à projets national « Territoires engagés pour le logement » annoncé, en novembre, à Dunkerque par la Première ministre Elizabeth Borne et validé récemment pour notre agglomération, par le gouvernement de Gabriel Attal. Concrètement, l’État accélérera les procédures réglementaires et débloquera les fonds nécessaires pour satisfaire, aux côtés de la Communauté urbaine, ce besoin de logements de qualité exprimé par les Dunkerquois. Peu dense mais déjà riche en services offerts à la population et parfaitement desservi par le réseau de bus gratuit, Dunkerque-Centre a en effet les capacités d’accueillir de nouveaux logements accessibles à tous, qu’il s’agisse de constructions neuves ou de logements à rénover comme ceux répertoriés vacants dans le parc d’habitat de copropriétés de la Reconstruction. Parmi les espaces disponibles pour relever ce défi, citons des friches urbaines en Citadelle ainsi que des friches industrielles et portuaires, sans oublier la réhabilitation d’éléments du patrimoine architectural telle la résidence De-Clebsattel ou d’îlot de vie complet, à l’image du futur écoquartier des Glacis. De même, le site de la future ex-clinique Villette sera réinvesti en entrée de ville, à Rosendaël, tandis que la Basse Ville mêlera réhabilitation de logements anciens et constructions neuves sur des terrains délaissés. Il en ira de même pour les quartiers de la Gare et de l’Île Jeanty qui seront réunis par une passerelle. Le projet immobilier et commercial des Docks de la Marine proposera quant à lui de nouveaux appartements au cœur de l’hypercentre, tout en le prolongeant vers le quai de Leith, et au-delà vers le futur pôle de loisirs programmé sur l’actuel parking de la gare. Toujours en matière de logements neufs, citons encore les constructions à venir au Grand Large, mais aussi une expérimentation d'habitat flottant avec de petits immeubles de conception originale, organisés en module autour de pontons. La co-construction se poursuit pour la Cité de la musique et des arts vivants Le projet d’aménagement d’une Cité de la musique et des arts vivants dans l’ancien collège Lamartine sera au cœur des débats, les 27 mai et 21 juin, lors de deux rendez-vous de la fabrique d’initiative locale (FIL). Quant au choix du scénario de réhabilitation du bâtiment historique, il sera connu et annoncé à l’automne par la municipalité. Lancée en juin dernier lors de la Fête de la musique, la fabrique d’initiative locale (FIL) consacrée à l’installation du Conservatoire de musique et d’art dramatique (CMAD) dans les locaux de l’ancien collège Lamartine en centre-ville a connu une étape importante, quelques mois plus tard, en novembre, avec la collecte de 650 contributions de Dunkerquoises et de Dunkerquois. Parmi les idées exprimées par les habitants, citons le souhait d’un lieu ouvert, convivial et festif qui fasse entrer la musique et le théâtre au cœur de la ville, l’émergence d’un espace de découverte et de croisement des pratiques pour tous les âges, à l’image de ce qui a été réalisé à la B!B, mais aussi un partage d’activités entre celles du Conservatoire et d'autres propositions culturelles. Ces contributions ont été transmises au bureau d’étude désigné par la Ville pour les intégrer et en étudier la faisabilité dans l'ancien collège. Ce dernier travaille depuis lors sur plusieurs scénarios afin d’intégrer l’ensemble des activités du Conservatoire dans le bâtiment historique qui devrait bénéficier d’importants travaux de réaménagement. Le 10 avril, Sylvie Guillet, adjointe à la Culture, a annoncé lors d’un atelier FIL couplé à une visite des cours du Conservatoire, rue de la Cunette, que la création de la Cité de la musique et des arts vivants se fera en deux temps : « d’abord, la réhabilitation complète de l’ancien collège Lamartine avec un lancement des travaux mi-2026 pour une ouverture de l’équipement en 2028, puis la construction d’une extension, côté B!B, comprenant un auditorium et un espace consacré à la danse. » En attendant, un atelier FIL vous accueillera le lundi 27 mai à 18 h au collège Lamartine cette fois-ci avec au programme un débat sur les espaces communs, l’accueil et les services proposés par le futur lieu, mais également une réflexion sur les espaces publics situés autour du bâtiment et la signalétique interne et externe de celui-ci. Une restitution partielle et festive du travail du bureau d’étude et des ateliers FIL suivra le 21 juin avec la présentation des scénarios. Puis, ce sera la restitution finale programmée à l'automne, et au cours de laquelle la municipalité présentera le modèle d’organisation du futur équipement. La concertation ainsi conduite sera la garantie pour les Dunkerquois d'être pleinement bénéficiaires des services et espaces du nouveau conservatoire, comme ils se réjouissent de l'être avec la BIB, plébiscitée lors de l'enquête de satisfaction menée en mars sur les réalisations de la décennie 2014/2024. Quelques clics pour signaler les problèmes du quotidien Un nid de poule commence à se creuser dans la chaussée, des détritus ont été déposés au coin de votre rue, le banc public où vous avez l’habitude de vous poser est cassé…Pour résoudre ces petits problèmes du quotidien, la CUD met en place une plate-forme de signalement numérique pour alerter les services compétents et déclencher leur intervention. Où s’adresser ? Vous voulez signaler un dysfonctionnement dans l’espace public ? Il vous suffit de vous rendre sur la rubrique « Je demande une intervention » de l’appli Corsaire ! ou du site Internet de la CUD (communaute-urbaine-dunkerque.fr), de cliquer sur l’icône « Demande d’intervention » en haut du site internet de la Ville de Dunkerque, ou de taper « signalements.cud.fr » dans la barre de recherche de votre ordinateur. Vous serez connecté à une plate-forme numérique très simple d’utilisation. Quelles informations donner ? Pour orienter votre signalement rapidement vers le bon interlocuteur, gage d’efficacité, vous indiquerez le sujet de l’intervention, matérialisés par des pictos : voirie-signalisation ; espaces verts-cimetières ; déchets ; propreté urbaine-sanitaires ; eau-assainissement ; transport-stationnement ; éclairage public-feux tricolores ; animal ; mobilier urbain-jeux. Vous l’affinerez en choisissant une rubrique précisant sur quoi porte le problème (par exemple, pour la voirie et la signalisation, si le problème concerne la chaussée ou le trottoir, un pont ou une passerelle, un panneau, du marquage au sol, la sécurité routière…). Pour affiner l’intervention des services, une description du problème et son emplacement (par géolocalisation, sur une carte ou en tapant l’adresse), ainsi qu’une photo, constitueront un plus. Dernière info à fournir : votre mail, voire votre téléphone, pour permettre aux services de vous contacter si besoin et pour accuser réception de votre demande. Comment suivre la résolution du problème ? Si vous souhaitez aller plus loin et suivre le traitement de votre signalement, qui sera identifié par un numéro, vous pouvez créer un compte utilisateur. Vous serez prévenu quand le problème sera réglé. Les services pourront aussi vous indiquer s’il est plus complexe que prévu et nécessite un délai pour être réglé. Sans quoi les interventions seront réalisées rapidement après le signalement. Et s’il s’agit d’une urgence ? Attention, cet outil de signalement ne concerne pas les situations d’urgence. Les numéros d’astreinte ou de secours y seront indiqués. Un diagnostic complet de la CUD pour investir dans l’énergie solaire Avec le cadastre solaire de la Communauté urbaine, vous pouvez évaluer gratuitement le potentiel solaire de votre toit pour économiser l’énergie, réduire l’empreinte carbone de votre logement et accroître votre pouvoir d’achat. Exemplaire dans le domaine de la décarbonation et des économies d’énergie à travers notamment son Plan air, climat, énergie et son programme Eco-Gagnant, l’agglomération dunkerquoise a ajouté une corde à son arc des bonnes pratiques avec la création d’un cadastre solaire. Un peu comme la thermographie réalisée, il y a quelques années, pour lutter contre les « passoires thermiques », la CUD a mené à bien une vaste étude sur l’ensemble des 180 000 toitures du territoire. L’objectif est d’offrir à chaque propriétaire un diagnostic complet, personnalisé et gratuit pour déterminer l’intérêt à poser des panneaux solaires thermiques ou voltaïques, soit en autoconsommation, soit en injection dans le réseau d’électricité. Chacun peut ainsi découvrir sur le site Internet https://communaute-urbaine-dunkerque.cadastre-solaire.fr/ les capacités de son logement à produire cette énergie en fonction de la hauteur de l’immeuble, de l’inclinaison de la toiture, de la course du soleil et ce avec une précision remarquable ! Chaque propriétaire d’immeuble intéressé peut prendre rendez-vous à l’adresse mail soleil@cud.fr pour obtenir des conseils sur les qualifications professionnelles requises pour l’installation, les conditions de raccordement au réseau d’électricité et les autorisations d’urbanisme nécessaires. Un appui technique peut également vous être proposé pour dimensionner votre projet ou analyser des devis. En effet, les technologies varient selon que l’on souhaite produire de l’électricité pour la revendre ou produire de l’eau chaude sanitaire en auto-consommation ! Rappelons également qu’une installation solaire thermique est éligible aux aides financières du dispositif national Ma Prime’Rénov qui peuvent financer jusqu’à la moitié du coût de l’investissement. L’anglais en maternelle : une avancée pédagogique et une formidable aventure humaine ! Après le néerlandais en 2019 à Rosendaël, six écoles maternelles se sont mises à l’heure anglaise, à l’initiative de la Ville, pour faire découvrir aux enfants la langue internationale par excellence. Et ça marche ! Les jeunes élèves progressent à vue d’oeil, depuis septembre, dans des salles de classe « so british » ! La Ville a une nouvelle fois innové à la rentrée en lançant une expérimentation consacrée à l’apprentissage de l’anglais dans six écoles volontaires - AndréNita en Basse Ville, Perrault à Malo-lesBains, Louise-de-Bettignies à Rosendaël, Paul-Meurisse et Jean-Giono au Banc Vert et Lucien-Maillart au Jeu de Mail -, l’objectif partagé et co-construit avec l’Éducation nationale étant de proposer un parcours d’excellence de la maternelle au lycée. « Cette expérimentation est une formidable opportunité pour nos élèves qui enrichit, qui plus est, notre projet pédagogique, se réjouit Caroline Saint Ghislain directrice de l’école maternelle Louise de Bettignies à Rosendaël. Nous les sensibilisons à la langue et à la culture anglaise chaque après-midi via des chansons, des petites vidéos, des jeux de société, des dessins animés spécialement créés, des activités numériques avec toujours une séance langagière et une activité où on parle anglais. Ces jeunes enfants ont une étonnante capacité à entrer rapidement dans l’activité. Ils sont ravis ! Le retour des familles est très positif car ils réinvestissent à la maison ! » Une satisfaction partagée par Emmanuelle Merlevede professeur des écoles : « J’ai le sentiment d’être au commencement d’une belle aventure humaine et pédagogique. Nous autres, enseignants, sommes formés et accompagnés par des conseillers pédagogiques pour que cette expérimentation soit un succès. C’est un travail en équipe enrichissant et motivant. Mes 12 élèves sont très investis et croquent la pomme à pleines dents ! Je suis stupéfaite des progrès qu’ils ont réalisés en quelques mois ». À Petite-Synthe aussi on « speak english » avec le même bonheur. « Les conditions de mise en place de cet apprentissage sont idéales. L’anglais rayonne dans les classes concernées mais au-delà, dans toute l’école et dans les familles de nos 17 élèves de grande section, se félicitent en chœur Laëtitia Lefèvre, directrice de Jean-Giono au Banc Vert et Karine Lestard, professeur des écoles. L’anglais est présent dans toutes les matières et les enfants adorent ! On organise des « tea times » avec nos voisins de Paul-Meurisse, eux aussi impliqués dans le nouveau dispositif, mais aussi des ateliers cuisine (« Let’s cook together »), des activités artistiques, de la motricité (« Move your body »). On garde aussi des moments pour évoquer les événements traditionnels outreManche et parler des villes célèbres. C’est une ouverture humaine et culturelle omniprésente qui va au-delà du seul apprentissage d’une langue étrangère. » Un éveil linguistique pour 120 enfants « Il s’agit d’un éveil linguistique qui permet à quelque 120 élèves de grande section de s’ouvrir à des nouvelles sonorités à raison de six heures chaque semaine, explique Damien Deheunynck, inspecteur de l’Éducation nationale pour la circonscription de Dunkerque-Centre. Ce ne sont donc pas des cours d’anglais à proprement parler. En revanche, on leur apprend des choses en anglais, de façon ludique, dans les différents domaines d’apprentissage, qu’il s’agisse des mathématiques, des sciences, des arts plastiques mais également en éducation physique et sportive ». « La langue anglaise est utilisée en tant que support d’apprentissage principalement à l’oral en prenant appui sur des projets en classe, précise Tony Duamelle, inspecteur de l’Éducation nationale pour la circonscription de Dunkerque-Saint-Pol. Il y a un travail sur la compréhension des mots (grammaire, vocabulaire, syntaxe) et sur l’échange et le dialogue en utilisant, par exemple, des courtes poésies et des chansons pour appréhender les sonorités. » Une « dream team » Ville-Éducation nationale Les écoles ont participé à l’élaboration du projet et les enseignants ont été formés. L’Éducation nationale a mis à disposition des écoles Peggy Deboudt, conseillère pédagogique départementale spécialisée en langues vivantes, tandis que la Ville recrutait Sonia Boucherit, sa coordinatrice du projet de langue bilingue. Toutes deux unissent leurs efforts afin de coordonner les équipes pédagogiques, construire des séquences de cours avec les enseignants, créer des supports didactiques, former les enseignants et les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM), sans oublier l’animation de séances en classe aux côtés des professeurs. Ces-derniers sont également épaulés par deux jeunes assistantes en langue anglaise : Eleanor Smith, originaire de Leeds au Royaume-Uni (Éducation nationale) et Megan Fitzgerald, native de Killarney en République d’Irlande (Ville). Avec cette grande première réussie, les élèves concernés pourront appréhender avec sérénité les cours d’anglais à l’école élémentaire, dispensés actuellement au rythme d’une heure trente hebdomadaire. L’anglais dans le sillage du néerlandais L’anglais est la seconde expérimentation en matière d’apprentissage des langues en école maternelle. La Ville et l’Éducation nationale se sont mobilisées dès septembre 2019 pour développer l’apprentissage du néerlandais dès les petites sections avec en prime des animations périscolaires avant et après la classe. Les élèves de Savary ont pu poursuivre leur apprentissage du néerlandais, à la rentrée 2022, en classe de cours préparatoire à l’école élémentaire Félix-Coquelle pour enchaîner cette année en CE1. Leur cursus continuera l’an prochain en CE2 puis en CM1 et en CM2, avant l’entrée au collège Paul-Machy et plus tard au lycée Angellier, deux établissements où cette langue est enseignée. Parole d’élu Gilles Feryn, adjoint au maire à l’Enfance et à la Réussite éducative Pourquoi la Ville a-t-elle initié l’apprentissage de l’anglais en maternelle ? La création de 20 000 emplois sur le Dunkerquois d’ici 2035, tout comme le développement des activités touristiques font de l’accès aux compétences en anglais un défi majeur pour notre agglomération. La maîtrise des langues étrangères et de l’anglais en particulier est en effet indispensable pour construire une carrière en entreprise. Plus globalement, Il nous faut impulser une montée en niveau scolaire afin que les jeunes Dunkerquois puissent accéder à ces emplois puis progresser dans leurs parcours professionnels, car les technologies n’ont de cesse d’évoluer elles aussi. La mise en place de ces parcours de réussite scolaire, en collaboration avec l’Éducation nationale, est au cœur même du Pacte éducatif dunkerquois initié par la Communauté urbaine en 2022. Vous construisez un apprentissage de l’anglais sur la durée… Il est établi que la précocité de l’apprentissage d’une langue étrangère est un gage de réussite. Partant de là, nous avons décidé avec l’Éducation nationale de mettre en œuvre, à titre expérimental, un parcours plurilingue français-anglais pour des enfants inscrits en grande section maternelle dans six écoles de la ville. Dès septembre prochain, nous élargirons notre effort à l’école élémentaire, en cours préparatoire pour commencer avant d’enchaîner, chaque année, jusqu’au CM2. Nous appliquerons la même méthode d’apprentissage qu’en maternelle : il ne s’agira pas de cours d’anglais « théoriques », mais on parlera anglais dans l’enseignement de plusieurs disciplines (Maths, Histoire-Géographie, EPS…). C’est la matière qui servira de support à la pratique orale de la langue anglaise. Il s’agit d’un changement radical par rapport à ce qui se fait aujourd’hui. Et nous espérons bien poursuivre avec la même méthode au collège et au lycée afin que les élèves soient bilingues. Ville et Éducation nationale travaillent main dans la main sur ce projet… Le partenariat avec l’Éducation nationale est exemplaire à plus d’un titre. Un solide plan de formation a été mis en place conjointement, tant en direction des enseignants que des personnels municipaux intervenant dans les écoles avec une extension en cours aux personnels de cantine et des espaces périscolaires. Les équipes travaillent ensemble à la réussite des enfants, que ce soit dans l’élaboration des séances de langue ou dans leur animation. La Ville met également du matériel à disposition des écoles : des albums et livres jeunesse en anglais, manuels d’apprentissage, tablettes numériques, casques, flash-cards, mallettes pédagogiques et autres grands écrans tactiles. 3e édition du Forum de l’emploi dans l’industrie, spéciale TPE/PME Le rebond industriel du Dunkerquois s’amorce. Après l’installation de l’usine Clarebout, suivront bientôt celles des gigafactories Verkor et ProLogium, ainsi notamment que les projets de SNF Flocryl, de décarbonation à ArcelorMittal ou encore des deux EPR à Gravelines. Au total, ce ne sont pas moins de 20 000 emplois qui seront ainsi créés dans l’industrie d’ici 5 à 10 ans ! Une dynamique appelée à nourrir le tissu dunkerquois des Très petites (TPE) et Petites et moyennes (PME) entreprises. La troisième édition du Forum de l’emploi dans l’industrie, le jeudi 30 mai à Fort-Mardyck leur, sera consacrée. 40 entreprises présentes Tuyauterie, chaudronnerie, maintenance, mais aussi bâtiments, travaux publics, aménagement… les filières seront nombreuses sur notre territoire à profiter demain d’effets d’opportunité produits par l’implantation de grands groupes. Parmi les 300 TPE/PME présentes dans le Dunkerquois, une quarantaine vous accueilleront au Forum de l’emploi dans l’industrie. Ville de Dunkerque, commune associée de Fort-Mardyck et CUD, en lien avec France Travail et La Turbine Dunkerque, Place des entrepreneurs, vous proposent dès à présent d’aller à la rencontre des métiers d’aujourd’hui et de demain : chefs d’entreprises et responsables des Ressources humaines vous aideront à appréhender très concrètement les débouchés professionnels qui s’esquissent. Homme ou femme, jeune ou senior, en recherche d’emploi comme en reconversion, préparez votre CV et ne manquez pas le train de l’emploi à Fort-Mardyck ! Forum de l’emploi dans l’industrie, jeudi 30 mai de 10 h à 18 h, salles des sports (rue Jean-Baptiste Colbert, en face de Bio-Topia). Tél. 03 28 59 56 40. La « petite reine » verra la vie en rose du 14 au 19 mai ! Dunkerque vibrera en mai au rythme des 4 Jours, sa course fétiche qui partira de la place Jean-Bart le mardi 14 à 13 h 15, avant une arrivée finale jugée le dimanche 19 vers 17 h boulevard Sainte-Barbe. On connaîtra alors le nom du coureur qui emportera dans son bagage le maillot rose réservé au vainqueur de l’épreuve. Le centre-ville sera en fête le mardi 14 mai à l’occasion du départ de la 68e édition des 4 Jours de Dunkerque Grand Prix des Hauts de France. Si le départ promenade de la première étape vers Le Touquet (173 km) ne sera donné qu’à 13 h 15 place Jean-Bart, les fans de la « petite reine » seront présents, en nombre, en centre-ville, dès 9 h 30 pour visiter le Village Partenaires des 4 Jours, ouvert à tous, au pied de la statue du corsaire. Jeux et animations s’y succéderont durant la matinée avant la présentation des coureurs assurée, à partir de 12 h, par Daniel Mangeas qui fut durant des décennies « la voix » du Tour de France cycliste. La place Charles-Valentin et la rue Clemenceau constitueront le second pôle d’attraction pour les chasseurs d’autographes, car c’est là que stationneront les bus des 18 équipes en course. Ce mardi 14 mai, au signal donné à 13 h 15, place Jean-Bart, par Patrice Vergriete, ministre des Transports et président de la Communauté urbaine, et Jean Bodart, maire de Dunkerque, le peloton donnera ses premiers coups de pédales vers le boulevard Sainte-Barbe, avant de virer à droite rue Royer puis rue de l’Esplanade et boulevard Victor-Hugo. Les coureurs rejoindront alors Coudekerque-Branche, via la Basse Ville, en empruntant le boulevard Jean-Jaurès, en sachant que le départ réel de l’étape est programmé vers 13 h 30 à la sortie d’Armbouts-Cappel. Les 4 Jours poursuivront leur périple dans les Hauts-de-France le mercredi 15 mai lors de l’étape Wimereux-Abbeville (184,3 km). Le jeudi 16 mai, les sprinters devraient être à la fête à l’arrivée à Bouchain à l’issue d’un parcours de 165,1 km tracé depuis Saint-Laurent-Blangy. Ce sera une toute autre musique le vendredi 17 mai entre Mazingarbe et Pont-à-Marcq (171,3 km) avec plus de 20 km à avaler en secteur pavés, et pire encore le samedi 18 mai avec la fameuse et redoutée étape de Cassel qui verra les coureurs, partis d’Arques, rejoindre le tourniquet par la redoutable porte d’Aire pour enchaîner sur huit tours de circuit et 18 ascensions ! Coureurs et suiveurs retrouveront l’agglomération le dimanche 19 mai avec une étape Loon-Plage-Dunkerque longue de… 176,8 km ! C’est peu dire que le peloton prendra le chemin des écoliers pour rejoindre la cité de Jean Bart qui ne rimera pas pour autant avec facilité. En effet, après un départ donné à 12 h 30 rue Simeon-Courcot, il filera vers la campagne flamande pour revenir à Loon-Plage vers 14 h 40. Puis ce sera Grande-Synthe et Fort-Mardyck où un sprint intermédiaire est prévu sur la Départementale 1 vers 15 h. Une fois n’est pas coutume, les coureurs rejoindront Dunkerque via la chaussée des Darses aux alentours de 15 h 10 avant d’entrer sur le circuit en franchissant le Pont de l’Université en Citadelle. Puis ce sera le quai de la Citadelle, la place du Minck, le quartier du Grand Large, le pont Lefol, la rue de la Plage puis le bord de mer. Les coureurs quitteront la digue de Mer en empruntant la rue de la Licorne pour embrayer sur la rue Gembloux et le boulevard du Huit-Mai-1945 pour une longue ligne droite jusqu’à la place du Général-de-Gaulle suivie d'un virage à gauche rue Benjamin-Morel. Ils rejoindront ainsi le boulevard Sainte-Barbe via la rue du 110e RI pour un premier passage sur la ligne d’arrivée vers 15 h 25. Après six tours de ce circuit de 10,8 km, on connaîtra, vers 17 h, le nom du coureur qui succédera à Romain Grégoire au prestigieux palmarès des 4 Jours de Dunkerque. Les 4 Jours à la télé et sur le Net Les 4 Jours de Dunkerque seront retransmis à la télévision, en direct, sur les chaînes Eurosport et Weo les mardi 14, mercredi 15, jeudi 16 et vendredi 17 mai à partir de 16 h, ainsi que les samedi 18 dès 15 h et dimanche 19 mai à 15 h 30. France 3 sera également de la partie le week-end. Vous pourrez également suivre la course en direct sur www.corsairetv.fr qui proposera par ailleurs un magazine quotidien #4JDD, de 12 h 30 à 13 h, animé par Fabrice Beder et Nico Mattan. Le retour des Championnats de France d’aviron de mer ! Après une première en 2011, les Championnats de France d’aviron de mer reviennent à Dunkerque les 24 et 25 mai. Organisée par le Sporting aviron, l’épreuve rassemblera quelque 80 clubs et 800 rameurs ! Engagé sur l’un des deux bateaux dunkerquois, David Kesteloot nous en dit plus sur ce rendez-vous d’exception. Quelles sont les particularités de ces Championnats d’aviron de mer ? C’est d’abord un événement rare à Dunkerque, puisqu’il s’agira seulement de la deuxième édition cette année, après celle de 2011. Les championnats de France se déroulent sur des parcours de 6 km, organisés en deux triangles : un grand qui partira de l’ouest de la digue vers le large puis l’est, avant de revenir au centre de la digue pour un second triangle plus petit, dont l’arrivée sera jugée à peu près au niveau de la place du Centenaire. Quelles sont les différences avec l’aviron de rivière ? La coque du bateau essentiellement : plus haute, pour faire face aux vagues. Les rames sont les mêmes et la technique identique à celle de l’aviron de rivière. L’autre différence, c’est qu’on ne navigue pas en ligne droite et qu’il n’y a pas de marques sur l’eau pour se diriger : d’où l’importance de bien connaître le plan d’eau et de prendre de bons repères pour garder le cap ! Cette tâche incombera à mon binôme, Bernard Barbier. Comment le Sporting aviron dunkerquois sera-t-il représenté dans ces Championnats de France ? À l’heure actuelle (les inscriptions ne sont pas encore closes), le club a engagé deux bateaux : un deux sans barreur, avec Bernard et moi donc : notre objectif étant avant tout de participer… Et puis, nous aurons aussi un quatre garçons avec barreur : pour anecdote, c’est ma femme, Monika, qui a été appelée pour barrer le bateau. Comment sera-t-il possible de suivre les courses ? Sur le village installé place du Centenaire, le public pourra suivre les courses sur un écran géant, grâce à une prise de vue en direct à bord de bateaux suiveurs. Les commentaires seront assurés par la fédération. Enfin, des balises GPS seront posées sur les coques des bateaux pour les suivre en direct, là encore, via le site Internet http://sportingdunkerquoi.fr/ SuiviCourseGPS.