Edito de Jean Bodart, votre maire La métamorphose du site des Aubaines et de Cuir Center contribue à son tour à l’embellissement de la Basse Ville ! Nous sommes à la tâche depuis 2014 pour initier la transformation de ce quartier, en lien avec tous les acteurs privés et publics. Nous y améliorons les services publics du quotidien, en rénovant nos écoles, en renforçant la présence de la police municipale, en installant une structure pour l’emploi d’Entreprendre Ensemble. Nous y embellissons l’espace public : le square Ovion, le boulevard Victor-Hugo. Nous y développons une véritable vie de quartier, initiée par les équipes de la maison de quartier, mais aussi par le théâtre « Le Bercail », avec notamment le premier budget participatif de la ville. Enfin, nous travaillons avec tous les acteurs du logement pour améliorer la qualité de vie des habitants et favoriser l’installation de nouvelles familles. Nous avons poussé à la rénovation par Partenord de la tour Victor-Hugo et de ses 131 logements, pour un montant de 7,6 millions d’euros. Pensant la ville sur elle-même, nous requalifions les friches, les unes après les autres. De fait, le quartier s’embellit et tout le monde y trouve sa place : rue Saint-Matthieu, rue Albert-Sauvage, rue de l’Abbé-Choquet, rue Saint-Charles, rue du Fort Louis. C’est ainsi qu’une nouvelle étape importante vient d’être franchie avec l’annonce de la construction de près de 150 logements au total, aménagés sur le site historique des Aubaines, rue Vauban, et celui du magasin Cuir Center, quai des 4 Écluses. Des projets que nous avons présentés en exclusivité aux habitants du quartier le 21 octobre dernier, dont l’enthousiasme nous motive à poursuivre cette dynamique. Paix et vivre-ensemble En ces temps troubles, meurtris par l’assassinat du professeur Dominique Bernard, l’attentat commis chez nos voisins belges à Bruxelles, et l’enlisement du conflit israélo-palestinien, je veux exprimer la solidarité des Dunkerquoises et des Dunkerquois et notre compassion envers les victimes et leurs familles. Notre peine devant la souffrance des civils est importante. Notre ville a été profondément touchée par les conflits dans son histoire. Tirant les enseignements du passé, nous menons depuis plusieurs années une politique de mémoire, notamment à destination des jeunes générations. Face aux terribles événements de ces dernières semaines, comme en Ukraine, nous réaffirmons que l’échange, le dialogue et le débat démocratique forment le socle d’une société apaisée et durable. Dans toutes nos actions du quotidien pour Dunkerque, nous continuerons de nous battre, à notre niveau, pour faire prévaloir la paix et le vivre-ensemble. Faisons preuve d’unité. Regardons l’avenir en ayant confiance en des jours meilleurs, pour nos enfants et pour nous tous. Merci ! Chères Dunkerquoises, chers Dunkerquois, Depuis mon élection par le conseil municipal, suite à la nomination ministérielle de Patrice Vergriete, vous êtes très nombreux à m’avoir adressé vos félicitations et vos marques de soutien. Je tiens à remercier chacune et chacun d’entre vous. J’ai bien conscience que c’est pour la liste menée par Patrice que vous avez voté en 2020. Soyez alors assurés que c’est sur la base de ce projet municipal que nous poursuivrons ensemble le travail sur ce mandat, avec vous. Grâce à l’application Corsaire, je m’informe et je me simplifie la vie Toujours plus proche de vous, la Ville de Dunkerque lance, en partenariat avec la Communauté urbaine, Corsaire, une application numérique à télécharger sur votre smartphone pour être informé au quotidien, effectuer vos démarches administratives et disposer d’un riche panel de services. S’informer au quotidien Sur Corsaire, je consulte à chaque instant de la journée les actualités de ma ville et de mon agglomération, je dispose de toutes les infos pratiques du quotidien et des clés pour comprendre les grands enjeux du Dunkerquois. À la Une de Corsaire, je retrouve les dernières informations produites chaque jour par les équipes de la direction de la Communication Ville de Dunkerque/CUD. En cliquant sur « + d’actus », j’accède à toutes les infos fiables, pratiques et éclairantes présentées sous de multiples formes : Des articles (dont des « grands formats » pour suivre une actualité au long cours), des galeries photos mettant en avant la beauté insolite et le caractère hors normes de la ville, de l’agglomération et de leurs habitants, Des podcasts (articles audios), dont le premier numéro est une série, « Dunkerque, terre de Jeux », consacrée à l’actualité du sport à moins d’un an des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Je dispose d’une multitude de services et de loisirs Corsaire me facilite le quotidien : Je découvre l’agenda des sorties à Dunkerque et dans l’agglomération. D’un seul clic, je connais l’arrêt de bus le plus proche et les horaires de passage. Je dispose de toutes les infos concernant la gestion de mes déchets ménagers (emplacements de points d’apport volontaire, horaires des tournées de ramassage, horaires d’ouverture des déchèteries…). Je trouve facilement les horaires de la pharmacie la plus proche ou de ma mairie de quartier, par exemple, grâce aux cartes interactives. Je me connecte au réseau des Balises. Je connais où circuler à deux-roues grâce à l’application Dunkerque à vélo. J’accède au kiosque d’applications des collectivités (Opération Dynamo, DK’Bus@la demande, Open ENT, les applis des communes du Dunkerquois…). J’ai une question concernant les services publics de la Ville de Dunkerque ou de la CUD ? Je la pose directement sur Corsaire, j’obtiens une réponse rapide ! J’effectue mes démarches administratives Grâce à Corsaire, mes démarches quotidiennes sont plus faciles : Je demande une aide financière (subventions aux associations, acquisition d’un vélo ou d’un équipement mulching, dossier d’expérience à l’international pour les jeunes…) ou un service (broyage à domicile, Récup’eau pour un récupérateur d’eau dans mon jardin…). Je sollicite un rendez-vous auprès des services d’état civil ou d’urbanisme de la Ville de Dunkerque. Je gère mes démarches familiales pour inscrire mes enfants à la cantine, au périscolaire ou à la crèche à Dunkerque. Plan 200 000 arbres : des plantations automnales dans tous les quartiers ! Avec la Toussaint, débute une période propice aux plantations d’arbres et d’arbustes. De la cour végétalisée des écoles Kléber-Perrault au parc urbain du Grand Large, en passant par les rues Poincaré et Thévenet, tour d’horizon des chantiers à venir pour garder le cap, fixé par la CUD, des 200 000 nouveaux arbres d’ici 2026. Lancé à l’automne 2020, le Plan 200 000 arbres de la CUD s’avère bien avancé à mi-mandat, puisque quelque 99 000 pieds ont été plantés à l’échelle communautaire. D’ici la fin de l’hiver, ce sont près de 23 000 arbres et arbustes qui seront ajoutés, pour un total d’environ 121 600 nouveaux arbres. Notre territoire garde le cap ! Au-delà du chiffre, symbolique puisque représentant autant d’arbres que d’habitants, le plan 200 000 arbres de la CUD matérialise l’ambition de verdir plus encore le Dunkerquois pour répondre aux enjeux climatiques, de santé et de bien-être. À Dunkerque, la période qui s’ouvre, de la Toussaint au printemps, s’avère riche en chantiers. Aux quatre coins de la cité de Jean Bart, les équipes techniques vont enchaîner les plantations, profitant de conditions météorologiques désormais plus uniformes, avec des gelées moins nombreuses et une humidité constante. Planter dans cette période, c’est ainsi réaliser des économies d’eau considérables. Premier des chantiers d’envergure entrepris depuis la Toussaint, la cour des écoles Kléber et Perrault ! Passant d’une surface végétalisée (et donc désimperméabilisée) de 20 à 80 %, le site a vu son profil urbain totalement inversé ! Une réalité toutefois difficile à appréhender pour les élèves et leurs familles tant que les plantations n’avaient pas été réalisées ; c’est désormais chose faite. Plus de 150 arbres (de deux ans d’âge en moyenne) ont été implantés sur l’ensemble de la cour : une mini-forêt a même été aménagée ! Les essences choisies l’ont été par cohérence avec le contexte du bord de mer : résistantes aux vents, au sel, promptes à se développer sur le sol sablonneux de notre littoral… Pourtant, équipes pédagogiques et enfants auront la surprise de repérer aussi quelques oliviers de Bohème, d’ordinaires habitués de zones plus chaudes : les services techniques en profitent en effet pour tester quelques espèces nouvelles sous nos latitudes, cherchant ainsi à anticiper les effets du changement climatique. Outre les arbres et arbustes, des dizaines de plantes et de graminées ont également été mises en terre dans la cour. Ajoutée au mobilier urbain qui n’avait pas été livré à temps pour la rentrée et qui a aujourd’hui été installé, cette vague verte transfigure déjà les lieux… Même cause, même effet attendu cette fois en centre-ville, dans les rues Poincaré et Thévenet. Apaisée, avec des trottoirs élargis, un stationnement intégré, la rue Poincaré est également dotée désormais de micro-jardins : ils avaient accueilli un engrais vert en attendant d’être plantés. Ce sera chose faite d’ici la fin d’année, avec l’implantation de 22 arbres ! À quelques pas de là, place Dewulf, le réaménagement de la voirie sera accompagné là aussi par l’intégration de 6 arbres. À Dunkerque-Centre toujours, mais du côté du Grand Large cette fois, la mi-décembre verra l’arrivée de 24 unités autour du parc urbain : disposés en couronne de l’espace vert, ces arbres feront écho à la mini-forêt plantée sur le site par l’aménageur et ses partenaires. Une initiative qui répond à l’attente des riverains, exprimée dans le cadre de la FIL îlots apaisés conduite par la Mairie de quartier. Ainsi, sur le boulevard Mandela voisin, là encore des arbres (chênes verts et ormes) viendront garnir d’ici la fin d’année les fosses de plantation qui rythment les lignes de stationnement. Plus bucolique, le réaménagement du sentier du Lieutenant à Rosendaël sera lui aussi l’occasion de nouvelles plantations : d’ici la fin de l’hiver, c’est d’ailleurs l’ensemble de cette coulée verte, reliant la rue de Leffrinckoucke au boulevard de la République, qui sera réhaussée par l’arrivée de nouveaux arbres et arbustes. Ce corridor vert, cette « Green Line » rosendaëlienne, déployée sur près de 600 mètres de long, intégrera même un verger-vitrine du Plan 200 000 arbres ! Dernier exemple des chantiers d’importance entamés dans les tout prochains mois, le projet d’accompagnement végétal du miroir d’eau à Petite-Synthe : tenez-vous bien, ce sont là quelque 2 700 pieds qui seront plantés ! Au total, plus de 3 500 arbres seront ajoutés dans nos quartiers cet hiver ! Parole d’élu Laurent Mazouni, adjoint en charge de la transition écologique et de la résilience urbaine Au-delà de l’objectif de 200 000 arbres, le plan communautaire n’a-t-il pas modifié profondément les habitudes de la collectivité ? C’est un effet induit de la mesure : aujourd’hui, plus une rénovation de voirie n’est imaginée sans intégrer la question de l’arbre ! À Dunkerque, tous les services de la Ville collaborent. Il s’agit non seulement d’intégrer systématiquement une partie végétalisation aux projets, mais d’anticiper la ressource en eau, le besoin d’espace dans une logique de sobriété foncière, mais également les besoins en nutriments. Planter un arbre, c’est donc aussi s’interroger sur la gestion de l’eau, la captation des eaux pluviales ou la désimperméabilisation des sols. La Ville plantera environ 3 600 arbres d’ici la fin de l’hiver, mais elle en abattra aussi un certain nombre… L’arbre, c’est le symbole du cycle de la vie ! On plante et aussi on abat, on coupe ! C’est juste naturel : l’arbre aussi arrive un jour en fin de vie, ou devient dangereux parce que plus adapté aux coups de vent, au changement climatique. Nos élagueurs sont parfaitement formés et s’appuient sur l’Atlas de la biodiversité et l’état sanitaire de chaque arbre, pour une gestion la plus juste possible. Et parfois aussi, des arbres sont enlevés pour des raisons d’aménagement. Mais systématiquement, les abattages sont compensés par d’autres plantations. Reprenons l’exemple de l’avenue de Petite-Synthe : des peupliers ont été supprimés pour la création du boulevard Simone-Veil… sur lequel bien plus d’arbres ont été plantés ! D’ailleurs, le site accueillera bientôt une partie des bouleaux de la rue des Fusiliers-Marins. Ce sera la même chose aux Glacis avec l’opération de valorisation des berges. Au total, la nature en ville gagne du terrain chaque année à Dunkerque. Les bouleaux déménagent En raison des travaux d’aménagement de la rue des Fusiliers-Marins, les bouleaux plantés il y a quelques années seront déplacés et répartis sur le territoire communautaire. À Dunkerque, on les retrouvera sur le boulevard Simone-Veil et sur les môles. Âgés d’une dizaine d’années, il était hors de question d’abattre ces arbres. Saint-Nicolas ou Sainte- Catherine, même combat À la Sainte-Catherine, tout arbre prend racines ! Le dicton cette année vaudra aussi pour la Saint-Nicolas, puisque le 6 décembre à 14 h 30, les enfants de la maison de quartier de la Timonerie participeront à la plantation d’arbres sur le parc urbain : 6 muriers blancs, 6 pins sylvestres, 6 chênes verts et 6 tamaris. Tous ces arbres sont résistants aux embruns et aux vents. Le Fil vert s’enrichit Inauguré en juin, le Fil vert, qui relie la gare à la station balnéaire en passant par le Grand Large, s’enrichit ! La promenade urbaine sera bientôt l’occasion de découvrir de nouvelles essences, plantées entre novembre et décembre. Que devient un arbre abattu ? Quand la Ville est contrainte d’abattre un arbre, elle s’efforce désormais d’en valoriser la matière et si possible sur place. L’arbre est ainsi transformé en copeaux ou plaquettes, en bois de chauffe. Il peut encore être vendu sur pied. Aux Glacis par exemple, l’aménagement des berges prévoit de valoriser les grumes en les transformant pour partie en mobilier urbain. Une opération qui ne peut toutefois pas être réalisée sur place directement : les grumes sont envoyées à un sous-traitant qui effectue la transformation. Un ginkgo-biloba dans chaque quartier C’est une idée à l’étude : chaque quartier de Dunkerque pourrait accueillir d’ici la fin d’année un ginkgo-biloba. Dernier représentant d'une famille apparue il y a plus de 270 millions d'années, l'arbre aux quarante écus peut vivre plus de 1 000 ans. Seule espèce à avoir résisté à la bombe atomique larguée sur Hiroshima (les six pieds rebourgeonnaient dès l’année suivant l’explosion), le ginkgo symbolise le principe de résilience cher à notre ville. Des circuits de plus en plus courts pour alimenter les cantines À l’heure où les restaurants scolaires accueillent toujours plus d’élèves, la Ville fait la part belle à l’approvisionnement de proximité, en privilégiant la qualité des produits tout en préservant la planète et les emplois dans le Dunkerquois et en région. Une démarche qui ira crescendo ces prochains mois. Approvisionner les restaurants en circuits courts figure au rang des priorités de la municipalité, car privilégier les produits locaux, c’est moins de camions sur les routes et la préservation, voire la création, d’emplois non délocalisables sur le territoire. C’est aussi miser sur la qualité des denrées en instaurant un dialogue fructueux avec les producteurs que la Ville accompagne dans leurs démarches avec, à la clé, des assiettes vides à la fin des repas et, de ce fait, moins de gaspillage alimentaire. La Ville a donc passé la vitesse supérieure, ces derniers mois, en adaptant ses marchés publics aux commerçants et artisans de l’agglomération, et au-delà des Hauts-de-France pour les produits non disponibles dans le Dunkerquois. Le volume de commandes de fruits et légumes de saison augmentera sensiblement auprès des Jardins de Cocagne (AFEJI) et des Ateliers du Littoral Dunkerquois (Papillons Blancs) à Téteghem, avec en soutien, des marchés passés avec le grossiste Littoral Primeurs à Téteghem et La Belle Épicerie à Coudekerque-Branche. Ce commerce coopératif et solidaire, installé dans l’ancienne église Saint-Pierre, fournit également des produits d’épicerie conventionnelle et bio. Quant au pain des cantines, il sort désormais des fours de la boulangerie Au Bon Pain de France aux Glacis, tandis que les établissements Espitalier-Garcia fournissent une partie des charcuteries. Une majorité des yaourts, fromages et autres produits laitiers arrive en droite ligne de la Ferme du Chapitre à Bissezeele, les volailles étant issues des élevages réputés de Licques. En ce qui concerne la viande, la boucherie Fagoo à Saint-Omer a été retenue pour la qualité de son élevage bovin et ses porcs élevés à la graine de lin. Les commandes de poissons frais sont passées, pour leur part, chez Goéland Marée à Cappelle-la-Grande ainsi que chez Demarne à Boulogne-sur-Mer, alors que les biscuits, notamment les gaufres, sont confectionnés par La Dunkerquoise à Bergues. L’ensemble de ces denrées sont affectées aux quatre restaurants scolaires fonctionnant en « liaison chaude » avec quelque 600 repas préparés quotidiennement par les cuisiniers de la Ville sur le site de la Meunerie à Petite- Synthe. Ce nombre de repas est appelé à doubler, en septembre prochain, grâce à l’ouverture d’une seconde cuisine centrale dans les locaux de l’équipement du Banc Vert en construction. Une avenue de Petite-Synthe plus belle et plus fonctionnelle ! Trottoirs élargis, création de pistes cyclables, nouveaux luminaires, plantations d'arbres..., l'avenue de Petite-Synthe fait peau neuve jusqu'en juin 2025, sous l'impulsion de la Communauté urbaine, entre la place Saint-Nicolas et la piscine Georges-Guynemer. Les premiers travaux concernent la refonte complète du réseau d'assainissement indispensable à une collecte efficiente des eaux de pluie et des eaux usées. Commencé le 16 octobre dernier, ce chantier souterrain se poursuivra jusqu’en mai 2024 par phases successives : de la rue du Kruysbellaert à la Poste (jusqu’à mi-décembre), de la Poste à la rue de Cassel (de mi-janvier à mi-mars 2024) puis de la rue de Cassel au passage à niveau (de mi-mars à fin mai 2024). Pour chaque phase, la circulation sera interdite et une déviation sera mise en place. Les commerces resteront accessibles aux piétons et les livraisons seront possibles au plus près des zones de travaux. Les équipes de chantier resteront à votre disposition quotidiennement pour plus d’informations et pour les ajustements nécessaires. Jusqu'à mi-décembre, les automobiles comme les bus gratuits sont déviés par la D625, la D601 et la rue de Cassel. Les bus de la ligne C1 empruntent le même itinéraire, mais l'arrêt Saint-Nicolas n'est pas desservi. L'arrêt Peres est décalé et deux arrêts temporaires ont été créés, l'un à l'intersection des rues Marcel-Bilcke et de Cassel (arrêt Bilcke), et l'autre au croisement de la D601 et de la rue de Cassel (arrêt Cassel). En parallèle, de janvier à mai 2024, les câbles aériens seront progressivement effacés. Le réaménagement complet de la voirie débutera pour sa part en mai 2024, de la rue de l’Égalité jusqu’au café-restaurant Sous-Bock. Il a été imaginé en concertation avec les habitants lors de quatre ateliers FIL (Fabrique d’initiatives locales) organisés depuis l’automne dernier par la Ville. Trois objectifs ont été identifiés : doubler la pratique du vélo en sécurisant leur déplacement, maintenir la qualité des transports en commun et intégrer une végétation adaptée au milieu urbain. L’aménagement proposera des trottoirs élargis et des pistes cyclables bilatérales unidirectionnelles, tout en maintenant un double sens de circulation pour les voitures et les bus, sur une voirie légèrement rétrécie. Les pistes cyclables se distingueront des trottoirs par le type de revêtement et sa couleur : enrobé noir pour les vélos et trottoirs en béton beige. Lorsque cela est possible, les usages seront séparés par des espaces verts arborés. Ces pistes cyclables termineront l’itinéraire de la véloroute maritime entre Grand- Fort-Philippe et la frontière belge, tout en permettant une traversée complète et sécurisée de Petite-Synthe à vélo, via le Fort ou le boulevard Corelli et au-delà le boulevard Simone-Veil ! Concernant les arbres présents sur le secteur des travaux, seuls une dizaine d’entre eux, fragilisés par une mauvaise croissance, seront supprimés sur le trottoir nord, entre les rues de l’Égalité et de Cassel. Les autres arbres existants seront conservés et l’ensemble de l’avenue fera l’objet d’une stratégie de verdissement avec la plantation de nouveaux arbres ou arbustes. Quant au stationnement, sa capacité sera préservée avec la création de 18 places supplémentaires sur le parking tout proche de la rue Denis-Papin. Enfin, l’éclairage public sera lui aussi modernisé avec des luminaires économes en énergie et à l’intensité modulable qui éclaireront à la fois la route et les trottoirs. Des batardeaux pour contrer les submersions marines 10 octobre, 7 h 55. Alerte météo à Dunkerque : risque de submersion marine ! La Ville de Dunkerque et la CUD mobilisent leurs agents pour protéger les habitants des effets dévastateurs d’une mer démontée. Rassurez-vous, ce n’était qu’un exercice annuel, ô combien nécessaire pour roder les équipes et les procédures à suivre si demain l’alerte devenait réelle… Le soleil se lève à peine que les agents de la Ville de Dunkerque et de la CUD sont à pied d’oeuvre sur les digues des Alliés et de Mer : 29 points d’accès à l’estran doivent être impérativement fermés pour que la ville garde les pieds au sec. Une alerte submersion marine vient d’être déclenchée par Météo France, il s’agit de mettre en place le dispositif prévu par les collectivités pour maintenir le territoire au sec. Si l’alerte de ce 10 octobre est fictive et simulée dans le cadre de l’exercice annuel organisé par la Ville de Dunkerque et la CUD, l’effervescence sur la digue de Mer et au Kursaal est bien réelle. En front de mer, dès la réception de l’alerte météo, la vingtaine d’agents est répartie sur cinq zones distinctes. Leur mission : mettre en place le plus rapidement possibles les batardeaux, c’est-à-dire des planches solidement fixées au perré de la digue afin de la rehausser de quelques mètres pour faire barrage à l’élévation du niveau de la mer. À deux pas de là, dans le poste de commandement installé au Kursaal, même bouillonnement chez les cadres d’astreinte des collectivités rassemblés dans le cadre de cet exercice servant à tester leur réactivité. Leur principal objectif : prévenir les partenaires concernés par cette opération. Services de l’État (sous-préfecture, pompiers…), communes concernées, Institution interdépartementale des wateringues et Grand Port Maritime de Dunkerque reçoivent bulletin météo et cotes marines tout en étant informés des dispositifs engagés. Autant de précieuses informations partagées afin que chaque structure mette en place ses propres protocoles et renforce sa vigilance en vue de maintenir le territoire et la population au sec. Après plus de trois heures de dur labeur, les batardeaux sont mis en place et prêts à remplir leur office… pour être aussitôt démontés par les équipes en place. Avec le sentiment du devoir accompli : l’exercice est terminé, quelques pistes d’amélioration ont été repérées, ce qui permettra de conforter et de partager un savoir-faire opérationnel qui sera précieux en cas d’événement « réel ». Les anticipations de Météo France Les risques de submersion marine, c’est-à-dire d’élévation importante et subite du niveau de la mer, sont particulièrement accrus pour notre ville située en bord de mer et sur un territoire gagné sur la mer. Les submersions marines peuvent provoquer des inondations sévères et rapides du littoral, des ports et des embouchures de fleuves (un exercice similaire était organisé conjointement à Grand-Fort- Philippe), rivières et autres accès à la mer, comme le canal exutoire. Le risque de submersion marine est annoncé avec 24 à 48 heures d’avance par Météo France, grâce à un « calcul » combinant l’intensité de la marée, la hauteur des vagues, la force du vent et la diminution de la pression atmosphérique. Autant d’indices qui impliquent une vigilance renforcée, car les jetées et les digues peuvent être franchies, fragilisées, voire endommagées. Un nouveau Studio 43 à l’affiche au Pôle Marine Le Studio 43 entre dans une nouvelle ère au Pôle Marine après un vaste programme de travaux de rénovation qui vient de s’achever avec le concours financier de la Région, du Centre National du Cinéma (CNC) et de la Ville. Le « nouveau Studio 43 » saute aux yeux dès le hall d’accueil entièrement réagencé et optimisé sous le signe de la couleur avec, entre autres, une nouvelle moquette, mais également l’aménagement d’un espace de lecture hors salle doté d’un mini gradin. Un peu plus loin, un bar convivial permet de « refaire le film » autour d’un café, d’un chocolat chaud ou d’une infusion, tout en dégustant des douceurs labélisées « Mieux Manger au Ciné » et aux taux de sucres et de graisses modérés. Si les deux salles de projection existantes - Truffaut (153 places) et Chaplin (209 places) -, ont été équipées de nouveaux fauteuils, la grande nouveauté réside dans l’ouverture d’une troisième salle jusqu’alors inutilisée. Un espace pas tout à fait comme les autres et même unique en France, car il associe la projection de films à l’accueil d’autres manifestations, telles des petites formes de spectacles vivants (théâtre, musique, danse…) en lien avec le cinéma ou encore de nouvelles façons d’aborder la médiation en faisant circuler le public dans l’espace libéré. Pour réaliser cette métamorphose, la salle de projection originelle a été entièrement repensée par l’atelier d’architecture Lalo avec le passage de 176 fauteuils à 71, la pose d’une nouvelle moquette et de nouvelles tapisseries, l’installation de sièges tout aussi neufs, d’un écran rétractable et d’enceintes de son plus performantes. Une régie a également été créée avec un éclairage de scène adapté. Plus fort encore, cette nouvelle salle modulable peut se transformer en plateau de tournage avec rideau et sol verts sur commande. Il est même possible, pour les besoins d’une scène, de suspendre une voiture au plafond ! Du pain bénit pour les enfants inscrits aux ateliers de pratiques artistiques du Studio 43 qui disposent de l’outil idéal pour travailler leurs podcasts et découvrir les secrets du cinéma d’animation et au-delà les métiers du cinéma, dans une agglomération dunkerquoise, devenue une terre de tournages reconnue. Et partant du principe que le seul matériel ne fait pas tout, l’équipe du Studio 43 (notre photo), réunie autour de sa directrice Sylvie Presa, s’est formée aux techniques du bruitage et du doublage avec le concours de professionnels en résidence. Ce qui permet d’optimiser le nouveau lieu en proposant aux scolaires et aux enfants des accueils de loisirs, des ateliers sur le thème du son à partir d’extraits de films. Tél. 03 28 66 47 89. www.studio43.fr. Un week-end inaugural les 25 et 26 novembre Le Studio 43 vous convie à un weekend inaugural riche en projections et animations, les samedi 25 et dimanche 26 novembre à partir de 14 h 30, au Pôle Marine. Au chapitre des temps forts, citons deux avantpremières : « L’Innocence » de Hirozaku Kore-eda dont la projection programmée le samedi 25 à 19 h 45, sera suivie d’un buffet et d’un « after » dansant, et « La Fille de son père » (notre photo) proposée en présence de son réalisateur, Erwan Le Duc, le dimanche 26 à 16 h. • Tarif par film : 5,40 € et 4 €. Programme complet du week-end sur www.studio43.fr Assistante maternelle : un métier en pleine évolution ! Le 19 novembre est la Journée nationale des assistantes maternelles. Afin de mettre en lumière et de valoriser ce métier en pleine évolution, les villes de Dunkerque et de Grande- Synthe ainsi que la commune associée de Saint-Pol-sur-Mer organisent, du 13 au 18 novembre, une première Semaine de l’accueil individuel en partenariat avec les acteurs du monde de la petite enfance. L’occasion de découvrir un beau métier qui recrute, à travers des rencontres et des ateliers, et pourquoi pas d’envisager une reconversion professionnelle. On compte en France près de 252 000 assistantes maternelles, un chiffre qui baisse chaque année en raison de départs à la retraite trop peu compensés. Par conséquent, de nombreux parents connaissent des difficultés pour la garde de leur enfant. Former et recruter de nouvelles professionnelles est donc devenu un enjeu de société majeur. Afin de promouvoir le métier, les trois villes et les acteurs du monde de la petite enfance que sont le Département, Pôle Emploi, Entreprendre ensemble, la CAF et les crèches, se mobilisent pour organiser la Semaine de l’accueil individuel et ce dans le cadre de la Cité Éducative. Du 13 au 18 novembre, une vingtaine d’événements consacrés au métier d'assistante maternelle seront organisés à Dunkerque, Grande-Synthe et Saint- Pol-sur-Mer. Toutes les informations seront données sous l’égide des Relais Petite Enfance (1), services municipaux qui accueillent et accompagnent les assistantes maternelles au quotidien : les conditions d’accès au métier, l’obtention de l’agrément, ses modalités, le statut, le salaire, les droits et les congés ainsi que l’ensemble du volet administratif. Plusieurs animations seront proposées lors d'une journée forum qui clôturera la manifestation, le samedi 18 novembre, à la Halle aux sucres. Citons, entre autres, des ateliers d'éveil musical, création d'instruments, portage physiologique, jeux de construction et d'adresse..., une exposition photographique, un concours artistique… La CAF expliquera de son côté le fonctionnement du site monenfant.fr, destiné aux familles à la recherche d’un mode de garde. Elle détaillera aussi les dispositifs d’aide matérielle à l’installation. Citons également un job dating, qui mettra face à face les parents qui recherchent une professionnelle et les assistantes maternelles. Rien de tel qu’une rencontre pour voir si le courant passe ! La nouvelle génération d’assistantes maternelles aspire à exercer le métier différemment, à intégrer un réseau, à se professionnaliser. Cette évolution favorise l’émergence de formules associant accueil collectif et accueil individuel. Il existe, par exemple, des Maisons d’assistantes maternelles, dans lesquelles jusqu’à quatre personnes peuvent travailler simultanément dans un même local pour une capacité d’accueil maximale de 16 enfants. Les assistantes maternelles bénéficient de nombreux temps d’accompagnement, d’échange, ainsi que de formations régulières. Dans tous les cas, les assistantes maternelles jouent un rôle moteur dans l’épanouissement des enfants, en les amenant, à leur rythme, vers une socialisation réussie, en lien avec les autres professionnels de la petite enfance. Programme complet sur www.ville-dunkerque.fr Un Noël en famille pour nos étudiants isolés Fidèle à ses valeurs de partage et de solidarité, la Ville reconduit cette année le « Noël partagé », un dispositif initié avec succès l’an dernier. Il a pour objectif de proposer aux jeunes, en particulier les étudiants éloignés de leurs familles, de passer les fêtes de Noël dans une famille dunkerquoise. Une occasion de rencontrer et découvrir l’autre, et de tisser des liens solidaires et intergénérationnels. Familles et étudiants sont invités à s’inscrire dès aujourd’hui au dispositif. Les fêtes de fin d’année sont généralement un temps de partage avec les proches. Pour ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir vivre de tels moments, la Ville met en place diverses initiatives solidaires afin que Noël soit un temps de convivialité, de solidarité, d’échange et de découverte, à l’image du dispositif « Noël partagé » , tout particulièrement destiné aux nombreux étudiants vivant à Dunkerque. « Noël partagé, explique Marjorie Eloy, adjointe au maire en charge de la démocratie locale et de la vie associative, de l’animation et du tourisme, c’est avant tout rompre l’isolement de ces jeunes, tout en créant de la mixité et du lien social. Le temps d’un repas de fête, le 24 ou le 25 décembre, des familles dunkerquoises et des étudiants isolés sont réunis autour d’une même table dans une ambiance chaleureuse. De quoi laisser un souvenir impérissable à ces jeunes venus du monde entier étudier dans notre ville ! » L’an dernier, le dispositif avait réuni une vingtaine de familles volontaires et davantage encore de jeunes. Lors d’une cérémonie présidée par Patrice Vergriete, ces publics se sont rencontrés en amont, ont discuté et constitué des petits groupes par affinités. Le bilan est très positif, car, près d’un an plus tard, la moitié d’entre eux a conservé des liens. Afin de promouvoir le dispositif, les services municipaux travaillent main dans la main avec l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO), la Mission jeunesse, les associations étudiantes et l’Éducation nationale. Alors, si vous souhaitez ouvrir votre table à Noël ou bénéficier du dispositif, inscrivez-vous dès à présent sur le site www.villedunkerque. fr, sur la page « J’agis pour Dunkerque ». L’École supérieure d’art veut placer l’art au coeur des quartiers Installée dans le quartier Soubise, l’École supérieure d’art (Esä) rayonne dans toute l’agglomération et à l’international, tout en favorisant l’insertion professionnelle de sa centaine d’étudiants. L’École supérieure d’art Dunkerque-Tourcoing prépare à deux diplômes d’État : un au niveau Licence, le Diplôme National d’Art, option Art (DNA), et l’autre au grade de Master, le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique Art, mention « Art, Société, Nature » (DNSEP). Sans oublier une formation professionnelle de plasticiens intervenants, dispensée dans seulement quatre écoles en France, qui permet à ses lauréats d’intervenir auprès de tous les publics dans le domaine des arts plastiques. Cofinancée par la Ville, l’École supérieure d’art est parfaitement ancrée dans l’agglomération où elle mène de nombreux projets de terrain qui interrogent les relations entre l’art et le territoire. Il en va ainsi du projet Venelles qui se poursuit jusqu’à l’an prochain en partenariat avec la Maison de Quartier du Pont Loby à Petite- Synthe. L’idée est de placer l’art au coeur d’un quartier résidentiel en requalifiant, avec les services municipaux, ces chemins de servitudes que sont les venelles. Riverains, usagers de la maison de quartier et étudiants travaillent ensemble avec en prime des performances et expositions à ciel ouvert ! Engagée pour la transition écologique, l’Esä s’apprête également à lancer un projet expérimental de création de jardins et d’oeuvres en pied d’immeubles, en collaboration avec la Ville et avec la participation d’artistes invités. L’idée est ici de créer une passerelle entre le paysage et l’oeuvre d’art au coeur des quartiers. « Dunkerque étant un formidable terrain d’expérimentation, explique Anne Rivollet, directrice du site dunkerquois de l’Esä, nous encourageons nos étudiants à sortir le plus possible de l’école, à se confronter au réel. C’est pourquoi, nous nous sommes beaucoup investis avec le FRAC Grand Large Hautsde- France dans la triennale « Art & Industrie » en multipliant, par exemple, les visites de sites industriels, et en travaillant la question du paysage nucléaire (une première en France !), de l’industrie et du détroit pour créer un nouvel imaginaire culturel et artistique.» Les étudiants tirent également bénéfice de la position géographique de Dunkerque en développant des échanges avec la Belgique, les Pays- Bas, l’Allemagne et le Kent, de l’autre côté de la Manche. « Tout cet environnement fait que l’Esä tire son épingle du jeu parmi les 44 écoles d’art répertoriées dans le pays, se réjouit Anne Rivollet. Non seulement nous obtenons de très bons résultats aux examens, mais nous affichons également un bon taux d’insertion professionnelle. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, une école d’art comme la nôtre offre de nombreux débouchés professionnels, car c’est un enseignement qui s’adapte à chaque étudiant. Au final, ils sont très autonomes et pleins de ressources pour aborder le monde professionnel.» Esä, 5, bis rue de l’Esplanade à Dunkerque-Centre Tél. 03 28 63 72 93 www.esa-n.info Une récupérathèque pour l’économie circulaire Réemployer des matériaux usagés dans la création d’oeuvres d’art, tel est le principe qui régit « Le Déambulateur », en l’occurrence la récupérathèque créée l’an dernier à l’École supérieure d’art. Le concept fonctionne tel un magasin de matériaux dans lequel les artistes viennent chercher ce dont ils ont besoin pour créer. Les achats s’effectuent avec une monnaie spécifique pour permettre l’égalité entre les adhérents. L’Esä travaille ici en étroite collaboration avec le LAAC, le FRAC Grand Large, la Communauté urbaine, Fructôse et la Plate-Forme, ainsi qu’avec des associations et des artistes qui placent le réemploi des matériaux au coeur de leurs pratiques. Plus globalement, l’École supérieure d’art est membre actif du collectif Culture Durable ; il rassemble 14 structures culturelles et artistiques professionnelles du Dunkerquois qui améliorent leurs pratiques dans un souci de développement durable. Une exposition au FRAC et trois conférences à l’Esä L’exposition « Energie(s) » présente, jusqu’au 14 janvier 2024, au FRAC Grand Large, les travaux de recherche menés en commun par les étudiants des écoles supérieures d’art de Dunkerque, Valenciennes et Cambrai, en lien avec la triennale « Art & Industrie : Chaleur humaine ». Trois conférences gratuites figurent également au programme de l’Esä en novembre, à 18 h 30 : François Jarrige (mercredi 8), Sophie Cras (mercredi 15) et Alexandre Monnin (mercredi 22). Un axe Dunkerque-Margate Le 7 juin, l’École supérieure d’art Dunkerque-Tourcoing et The Margate School ont signé une convention de partenariat afin de lancer un programme d’échange pédagogique, un double cursus en master et valoriser leur territoire respectif. Un second partenariat, noué cette fois-ci avec l’Open School East de Margate, repose sur l’accompagnement à la mobilité des étudiants et le mentorat avec l’artiste Hugh Nicholson. La galerie Exutoire Afin d’être plus ouverte encore sur la ville, l’École supérieure d’art dispose de son propre lieu d’exposition dénommé la galerie Exutoire. Jouxtant les locaux de l’école, il bénéficie de sa propre entrée au 5 rue de l’Esplanade. À l’affiche en novembre : une exposition « Qu’est-ce que tu manges au petit-déj ? » montée de A à Z par les étudiants et présentée du lundi 6 au vendredi 17. À découvrir gratuitement les vendredi de 16 h à 19 h et samedi de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h, ainsi que du mardi au jeudi sur rendez-vous au 03 28 63 72 93 ou galerie.exutoire@esa-n.info. Deux nouveaux programmes de logements en Basse Ville Le visage de la Basse Ville ne cesse de se transformer. L’îlot de vie avait fait l’actualité en juin dernier avec l’inauguration du Jardin partagé du Bonheur, première réalisation produite dans le cadre du budget participatif lancé par la Ville. Avec une enveloppe de 20 000 €, les habitants, organisés en collectif et soutenus par la maison de quartier et l’association Les Compagnons bâtisseurs, ont voté, imaginé puis réalisé ce jardin, investissement de proximité au profit du vivre-ensemble et des principes d’une alimentation saine et variée. En Basse Ville toujours, ces dernières années, les habitants et usagers s’étaient déjà rassemblés et interrogés sur la meilleure manière de rénover le square Ovion. Un autre foyer d’animation et de vie qui a retrouvé depuis tout son rayonnement, aux sorties d’école notamment, comme pendant les vacances. En mai de cette année également, Partenord Habitat a entamé l’opération de réhabilitation de la tour Victor-Hugo : une échéance très attendue par les locataires des 131 appartements de l’immeuble emblématique de la Basse Ville. Ce ne sera pas, loin s’en faut, le seul programme de logements déployé dans l’îlot de vie ! Le saviez-vous ? Un projet de rénovation d'une partie de la rue Saint-Matthieu est en préparation ! En parallèle, un programme de logements de 55 appartements est également sur le point d’être lancé sur l’ancien site des Aubaines, au carrefour des rues de la Paix, Vauban et Saint-Matthieu. Porté par le bailleur SIA Habitat, le projet proposera un panel locatif large, pour des appartements répartis comme suit : six T1, trente T2, onze T3 et huit T4. Une partie de ces logements sont voulus inclusifs. Leur livraison est estimée au cours du second semestre 2025. À quelques rues de là, à la frontière avec le quartier Soubise, c’est un autre projet qui va compléter les nombreuses opérations de réhabilitation en cours (résidence intergénérationnelle, maisons individuelles, logements collectifs) avec la requalification de l’ancien site du magasin Cuir Center, situé à l’angle du quai des 4 Écluses et du boulevard Victor-Hugo. Cette fois, ce sont 88 logements collectifs en location (du T1 au T4) qui sont annoncés, comprenant également l’aménagement de 44 places de stationnement. L’ensemble de ces projets a fait l’objet d’une présentation le 21 octobre, à l’initiative de Davy Lemaire, maire adjoint de Dunkerque-Centre. Pour en savoir plus, contactez la mairie de quartier au 03 28 26 28 45. Débats constructifs autour de la rue Maurice-Vincent Trait d’union entre le futur écoquartier des Glacis et le parc Ziegler, la rue Maurice-Vincent bénéficiera prochainement d’un avenir plus vert et apaisé ! Alors que la municipalité envisage l’ouverture et l’extension du parc Ziegler dans les années à venir, la mairie de quartier travaille déjà avec les habitants au fonctionnement et à l’ambiance futurs de la rue Maurice-Vincent. « Notre ambition est de remettre la nature au coeur de la ville. De par sa position privilégiée, la rue Maurice- Vincent permettra de créer une véritable continuité, un corridor vert, entre l’écoquartier des Glacis et le parc Ziegler. Nous pourrons repenser les déplacements dans cette rue de façon plus apaisée, en toute sécurité. Et organiser cette coulée verte qui s’orienterait vers la future berge aménagée du canal exutoire. Tout est à imaginer ensemble ! », résume Martine Arlabosse, maire adjointe de Malo-les-Bains. Réunis le 25 octobre dernier autour d’un café citoyen, riverains, élus et services municipaux ont établi ensemble les premières pistes de réflexion autour de l’aménagement de cette voie avec, pour seule contrainte, les objectifs de limiter le stationnement et de reverdir les espaces. Parmi les scénarios imaginés, le rétrécissement de la chaussée pour développer de petits jardins ouverts sur la voie, ou encore la création de bandes pavées figurant une rue douce. La concertation se poursuivra dans les prochaines semaines avec une réunion programmée autour de l’extension du parc Ziegler le 14 novembre à 18 h à la salle polyvalente des Glacis puis un second temps de réflexion sur la rue Maurice-Vincent est prévu le 30 novembre à 18 h, toujours à la salle polyvalente des Glacis. Parcours d'arts urbains : une nouvelle station… à même le sol ! Sans doute avez-vous vu passer l’info sur la page Facebook de la Ville de Dunkerque, ou même en vous promenant au coeur de Petite-Synthe : depuis quelques jours, le béton a fleuri dans le secteur du Pont Loby ! Pâquerettes et nénuphars ont envahi l’espace public… et plus exactement le sol. « Le chemin des nénuphars », tel est le nom de l’oeuvre réalisée à même le bitume dans la venelle commune aux rues des Pâquerettes, des Églantines et des Camélias. La proposition artistique est celle de Raquel Mayorga, alias Everyday Raquel, illustratrice dunkerquoise. La jeune femme a imaginé un parcours créatif inspiré du nom des rues. Comme une autre version du « Pouvoir des fleurs » cher à Laurent Voulzy. Cette dernière réalisation constitue une nouvelle station dans le parcours d’arts urbains déployé à travers le quartier ces dernières années. Avec une quinzaine de fresques et graffs signés d’artistes locaux et de collaborateurs occasionnels, cette véritable galerie à ciel ouvert apporte de la couleur au cadre de vie autant qu’elle fait entrer la culture dans notre quotidien. Parmi les dernières oeuvres dévoilées, celles de la rue du Banc Vert imposent par leur taille et leur objet. Signée de Dean Oner, à l’angle de la rue de la Pléiade, la fresque occupe la quasi-totalité du pignon d’un immeuble du Cottage Social des Flandres : on y voit un paysage fleuri dominé par un arbre majestueux. Remarquable ? Une oeuvre forte inondée par les rayons du soleil, dès que les nuages s’effacent. À quelques pas seulement, à l’angle de la rue de la Bastille, c’est cette fois le pignon d’une maison qui sert de support à la proposition de l’artiste Akhine. En souvenir d’un ancien passage par Dunkerque, l’artiste parisien nous livre une version féminine de la figure de Gavroche. Une vision tirée cette fois de l'univers des Misérables de Victor Hugo, avec des références à la place de la Bastille à Paris, en lien évidemment avec le contexte urbain et la rue de la Bastille… À l’autre bout du Banc Vert, rue de la Ferme, c'est un duo formé par l'artiste tunisienne Mylow et le Dunkerquois Dean Oner, aidés de 22 jeunes français et tunisiens, qui ont signé une fresque dans le cadre d'un partenariat entre l'association Cefir, la CUD et l'Agence de l'Eau. À proximité du tunnel situé sous le parking du site, l’oeuvre est visible depuis juin dernier. Enfin, parmi les dernières fresques produites à Petite-Synthe, celle déployée sur la palissade du chantier de l’école du futur, longue de 42 mètres, a été réalisée avec les habitants, autour de Mikko Umi notamment. Car, et ce n’est pas la moindre des qualités du parcours d’arts urbains petit-synthois, les artistes sont accompagnés dans leurs gestes par riverains et usagers des maisons de quartier : la garantie d’une médiation culturelle réussie ! Cure de jouvence pour le sentier du Lieutenant « Ce petit chemin, qui sent la noisette, ce petit chemin... n'a ni queue ni tête. » Pour un peu, on penserait le texte de Jean Nohain écrit (presque) pour lui ! Ce petit chemin, un sentier en vérité, dit du Lieutenant, sinue à Rosendaël de la rue de Leffrinckoucke au sud à celle de Zuydcoote au nord. Sur deux cents mètres de long, l’espace vert se déroule, bordé d’arbustes et de haies, coulée végétale indomptée au pied des serres et des jardins voisins. Répertorié comme espace vert de proximité, le site jouira dans les semaines à venir d’une cure de jouvence. Après des opérations préparatoires de tailles et l’enlèvement d’arbres à l’état sanitaire dégradé, le chantier consistera à matérialiser un cheminement digne de ce nom : réalisé en sable calcaire, il ne dénaturera pas l’ambiance du lieu, mais offrira aux piétons et cyclistes une progression agréable et sécurisée. Un itinéraire mixte dans la partie sud et distinct dans sa portion nord, les piétons d’un côté, les vélos de l’autre. Collant aux paroles de la chanson, ce petit chemin est évidemment l’ami des bêtes. Ainsi l’aménagement prévoit-il la pose d’une clôture délimitant un espace dédié aux chiens. Pas de toutou parc à proprement parler ici, mais une zone de liberté où les quadrupèdes pourront gambader joyeusement, sans entrave, en s’amusant autour de petits agrès. L’accès à l’équipement sera régulé par un portillon. Enfin, le sentier du Lieutenant bénéficiera de nouvelles plantations d’arbustes et de plantes grimpantes… pour que les insectes, notamment, continuent, comme dans le titre chanté par Brassens, de s’y donner rendez-vous ! Première étape d’un projet plus vaste Avec les travaux d’aménagement du sentier du Lieutenant débute la mise en valeur d’une véritable coulée verte sud-nord à Rosendaël, de la rue de Leffrinckoucke au boulevard de la République. Sur près de 600 mètres, se succèdent quatre stations au caractère naturel affirmé, refuges de biodiversité. En partant du sud, le sentier du Lieutenant donnera le ton d’un itinéraire bis, piéton et cycliste, où le meilleur ami de l’Homme trouvera donc un espace dédié. De la rue de Zuydcoote jusqu’à la véloroute ensuite, s’étale une seconde station, au pied de la résidence Primevères : les élèves du lycée agricole de Dunkerque accompagnent depuis plus d’un an la Mairie de quartier dans son projet d’aménagement paysager… La troisième station du projet est à chercher du côté des rues des Garennes et Dunant : un verger-vitrine du Plan 200 000 arbres porté par la CUD y sera planté. Enfin, la friche Dunant-République sera réhabilitée, avec plantation d’arbustes et de haies. Au total, ce sont quatre stations d’une « Green Line » rosendaëlienne qui constitueront demain une alternative douce et végétalisée aux déplacements nord-sud dans le quartier, des bords de la zone horticole et maraîchère aux portes de la station balnéaire. Pour en savoir plus sur ce projet, un rendez-vous est programmé le jeudi 30 novembre, entre 17 h 30 et 19 h, à la maison de quartier de la Tente Verte.